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Ohoettilto-3 (oho-et-til-to-3)
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  • Blog faisant partie d’une série de plusieurs. Il concerne l’intérieur d’Auroville, surtout sa Zone internationale, notamment tout Pavillon à propos de la France, dont tout ce qui est nommé -Pavillon de France- est mauvais et finira par être détruit.
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2018*,Expo à Auroville(29 p. environ.)

 

UNE EXPOSITION À AUROVILLE
COMMENCÉE LE 1er JANVIER 2018* :
CHAOS MENTAL
ET CHAOS DANS LA PRÉSENTATION,
SOUTIEN À LA FORME DE GALAXIE
AVEC DES IGNOMINIES,
RÉCUPÉRATION HINDOUISTE,
NULLITÉS, OBSCURITÉS, ETC.

AN EXHIBITION IN AUROVILLE
STARTED ON JANUARY 1, 2018*:
MENTAL CHAOS
AND CHAOS IN PRESENTATION,
SUPPORT FOR THE GALAXY SHAPE
WITH IGNOMINIES,
HINDU RECOVERY,
NULLITIES, OBSCURITIES, ETC.


Texte écrit avec la nouvelle graphie de la langue française (et aussi surement avec des fautes de français).
Text written with the new spelling of the French language (and also surely with French mistakes).


 I – INTRODUCTION

Une exposition commença à Auroville le 1er janvier 2018*, au Centre d’accueil d’Auroville (que des Auroviliens appellent Centre des Visiteurs comme si toutes les personnes qui arrivent venaient pour les visiter alors que certaines y vont pour aller dans le Matrimandir et pas pour le visiter).

En voici un compte-rendu où tout de l’exposition et du livre n’est pas présenté mais seulement ce qui est considéré notable.


II – ÉLÉMENTS EMPLOYÉS ICI

Il y a des photographies de vues densemble de l’exposition et de tous ses panneaux sur lesquels il y a des textes qui sont en anglais et des illustrations qui sont presque toujours des photographies.

La traduction de ces textes en d’autres langues, très peu nombreuses, est disponible, sur de grandes feuilles plastifiées à emprunter au Bureau d’accueil. Celle en français est employée ci-après en étant appelée : traduction officielle.

Un livre est aussi employé, qui est le catalogue de l’exposition. (Il y a des différences d’ordre et quelques autres.)
À la fin de l’exposition, un petit panneau commence par ceci : « With gratitude to / SRI AUROBINDO TRUST LONDON/ for their help in setting up this exhibition. »
Cet organisme publia le livre suivant : The Spirit of Auroville [.] Exhibition catalogue, « Printed in Nagaraj Press, Chennai », « Conceived & Designed in Auroville, 2019 ». Format : 21 cm x 22cm. 72 pages de papier glacé. Couverture cartonnée glacée à grand rabat.
Dedans, p. 72 il y a ceci. « This catalogue has been generously funded by the Sri Aurobindo Trust, London. It has being [been?] inspired by the permanent exhibition ‘The Spirit of Auroville" inaugurated at the Auroville Visitor’s Centre on the 1st of January 2018. It reproduces all the texts and illustrations used for that event. »
Traduction. « Ce catalogue a été généreusement financé par le Sri Aurobindo Trust, Londres. Il a étant [été] inspiré par l'exposition permanente "L’Esprit d'Auroville" inaugurée au Centre des visiteurs d'Auroville le 1er janvier 2018. Il reproduit tous les textes et illustrations utilisés pour cet évènement. »

Ci-après, les citations en anglais ou en français sont mises en gras la première fois où elles sont placées, les emplois abusifs de majuscules y sont respectés, et une barre oblique y remplace le début d’un nouveau paragraphe.


III – L’AFFICHE DE PRÉSENTATION

Dans la nuit du début du 14 mars 1966*, Huta fit une peinture à laquelle, ce jour, la Mère donna le titre de : The Spirit of Auroville en l’écrivant à la main. La peinture encadrée fut placée dans l’exposition sur Auroville qui commença le 19 mars.


À l’entrée de l’exposition à Auroville, il y a une affiche qui est une reproduction de cette peinture, dont le titre est écrit au-dessus et, dessous est écrit « Exhibition », Exposition. Le nom Huta n’est pas écrit.
Dans le livre, sa page 1 de couverture est remplie par une illustration en couleurs qui est environ les deux tiers supérieurs de la peinture. Dessus est écrit le titre de celle-ci.
P. 69 est écrit : « Painting by Huta – Cover 1 & p.25 », « Peinture par Huta – Couverture & p. 25 ».

Le nom The Spirit of Auroville aurait pu être employé indépendamment de Huta mais la peinture qui est reproduite est évidemment celle de celle-ci et c’est indiqué p. 69.
Alors que Huta combattit fortement pendant plusieurs décennies au profit de la forme en étoile imbriquée avec le symbole de la Mère, l’emploi de sa peinture au soutien de la forme de galaxie est une ignominie. En plus, ne pas annoncer qu’elle lutta ainsi en est une autre, et ne pas dire partout qu’Huta est l’auteur de la peinture en est une autre.


IV – CE QUI, DANS L’EXPOSITION N’APPARAIT PAS EN PREMIER MAIS QUI, POURTANT, EST CONSIDÉRÉ COMME ÉTANT SON DÉBUT : LA CHARTE D’AUROVILLE

Lorsqu’on entre dans la salle d’exposition, on commence par regarder ce qui est visible en premier, des panneaux à gauche, et on en regarde beaucoup les uns après les autres avant de se retrouver en train de regarder ceux qui sont au milieu de la salle. Il y a quatre panneaux étroits et hauts qui sont proches sans se toucher et qui, globalement forment un cercle en étant tournés vers l’extérieur. Sur chacun d’eux est la Charte d’Auroville, écrite en une langue différente.

Quoique ça n’apparaisse pas dans l’exposition, c’est considéré comme étant le début de celle-ci, comme ça se constate dans la traduction officielle et dans le livre pages 3 et 4. C’est pourquoi il en est parlé ici.

Il y a du chaos dans la présentation.
Il y a aussi du chaos mental. D’abord, il est fait comme si tout l’apport de Sri Aurobindo et la Mère existait pour cette ville et seulement pour elle et il y a donc une mise à l’envers, du nombrilisme, une expression de l’égo aurovilien, de l’orgueil aurovilien. Ensuite, dans la Charte est écrit que, « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine » et, lorsque c’est lu en premier, rien ne permet de comprendre ce que désigne ces deux derniers mots.
C’est ordinaire à Auroville et ça se constate notamment au début du site internet de cette ville.
Dans tout ce qui est ci-après, l’existence du chaos mental et de celui de la présentation n’est pas relevé mais il y en a fréquemment.

Dans une bonne présentation, le début serait d’exposer, sans jamais parler d’Auroville, que Sri Aurobindo et la Mère prirent contact avec le plan supramental, que la manifestation supramentale put alors commencer, en expliquant, en développant, notamment en disant à quoi correspond le nom « Conscience Divine » (et en distinguant de ce qui est appelé Dieu dans les religions dites monothéistes). Ensuite seulement, on parlerait d’Auroville, en disant d’abord qu’elle existe dans le cadre de la manifestation supramentale.


V – PREMIÈRE GRANDE PARTIE DE L’EXPOSITION

A – LES GRANDES LIGNES


Dans l’exposition, ce qui est visible en premier est cette première grande partie qui n’a pas de titre mais son existence est montrée par le fait que ses quatre panneaux (qui sont en une sorte d’ondulation avec des angles) ont un fond de couleur marron clair orangé. Ceux-ci sont, dans l’ordre suivant :
1. « The divine Worker », « L’Ouvrier divin »,
2. « Towards the Truth », « Vers la Vérité »,
3. « Karma Yoga », « Karma Yoga »,
4. « At the service of the divine », « Au Service de la Conscience Divine ».
Dans le livre, cette première grande partie est titrée « KARMA YOGA », ce qui sert aussi de titre pour le premier panneau présenté, sur trois pages : celui titré ci-dessus : « Karma Yoga ».

L’illustration du panneau 1 est une photographie qui montre deux personnes qui travaillent dans Auroville en se passant un récipient rempli de terre.
L’illustration du panneau 2 est une photographie qui montre deux personnes qui travaillent à Auroville sur un échafaudage.
L’illustration du panneau 3 est une peinture qui est la seule des quatre à être en couleurs et elle représente une scène du livre Bhagavad Guita, une de celles où, face aux refus successifs d’agir d’Arjuna, Krishna lui donne une réponse explicative.
L’illustration du panneau 4 est une photographie qui montre deux habitants d’Auroville s’occupant d’une illustration peinte en train d’être faite sur une table.

Dans cette première grande partie, il est donc parlé d’Auroville et ce qui est présenté de la Bhagavad Guita est placé dans son cadre. Il est donc encore fait comme si tout l’apport de Sri Aurobindo et la Mère existait pour cette ville et seulement pour elle, et pareil à propos de la Bhagavad Guita. Il y a donc encore une expression de l’égocentrisme aurovilien.

Ci-après les quatre panneaux sont présentés dans l’ordre de l’exposition, pas dans celui du livre, puisque c’est elle qui est vue par le plus grand nombre de personnes.


B – TEXTES DU PANNEAU 1 :« THE DIVINE WORKER », « L’OUVRIER DIVIN »

P. 8. « The heavens beyond are great and wonderful, but greater and more wonderful are the heavens within you. It is these Edens that await the divine worker. » Signé « Sri Aurobindo »
P. 8. « Auroville is created to realise the ideal of Sri Aurobindo who taught us the Karma Yoga. Auroville is for those who want to do the Yoga of work. / To live in Auroville means to do the Yoga of work. So all Aurovilians must take up a work and do it as Yoga. » Signé : la « Mère ».
Les références ne sont pas indiquées mais, dans le livre, elles le sont p. 70.

Traduction officielle.
« Les cieux au-delà sont grands et merveilleux, mais plus grands encore et plus merveilleux les cieux qui sont en vous. C’est cet Eden qui attend l’ouvrier divin. / Sri Aurobindo, Complete Works volume 12, p. 353 »
« Auroville a été créée pour réaliser l’idéal de Sri Aurobindo qui nous a enseigné le Karma yoga. Auroville est pour ceux qui veulent faire le yoga par le travail. Vivre à Auroville veut dire faire le yoga du travail. Par conséquent, tous les Auroviliens doivent se charger d’un travail, et le faire comme un Yoga. La Mère, 27 Mars 1973 »

Le premier passage ne concerne pas spécialement Auroville mais, vu l’illustration et le passage suivant, il est mis au service de cette ville. Il n’exprime pas un besoin qu’il y aurait actuellement, une poussée venant de l’essentiel de soi-même, nommé psychique (avec cette signification précise) par la Mère puis Sri Aurobindo. Il n’y a donc pas un texte dont la lecture ferait au moins penser à cela et éventuellement s’y référer, ferait partir de soi-même, mais il y a l’indication du résultat d’une activité. Puisque, après, on parle d’un « travail » à faire par chaque Aurovilien, le passage est placé pour motiver. On fait miroiter le fruit merveilleux que produirait le « travail » 0 Auroville.
Le deuxième texte fut donné par la Mère en réponse à des gens qui allaient à Auroville mais ne voulaient pas travailler. Ce fut pour cela qu’il est parlé du « yoga par le travail », du « yoga du travail ».
Mais ce qui est appelé ainsi est seulement une partie du Karma yoga, le yoga des œuvres, et ce n’est pas de lui qu’il aurait fallu parler (au moins pas en premier). Voici un développement.

Dans le yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère, le yoga des œuvres, yoga de l’action, dit aussi karma-yoga, est l’une des trois voies d’entrée dans ce yoga. C’est celle qui est la plus pratiquée spontanément lorsqu’aucune des deux autres ne s’impose pas au début, et sans parler ici de jonctions postérieures indiquées.
Le yoga des œuvres ne consiste pas seulement à effectuer d’une certaine manière le travail (rémunéré ou non) que l’on effectue.
C’est toute la vie qui est en jeu. Il y a notamment le lieu où l’on vit, toutes les activités effectuées, notamment le travail (rémunéré ou non), les relations, etc. Ce yoga concerne toutes les actions, avec notamment leurs motivations. Il inclut donc éventuellement la sortie d’une situation familiale ou professionnelle ou d’un mode de vie ou d’une conception ou de tout autre situation ou toutes en même temps, dans laquelle ou lesquelles on était mais qui étaient contraires à son psychique. Il peut donc inclure notamment une période sans travail (rémunéré ou non) mais avec la continuation de la poussée du psychique pour chercher à se retrouver dans la situation qui lui correspond, celle où il peut s’épanouir, grandir, de plus en plus. Et ça peut finir par mener l’individu, après des péripéties, à trouver son action à accomplir. Il y a des gens qui se retrouvent dedans rapidement. On peut se retrouver dans des conflits, et même en créer. Ce yoga des œuvres inclut notamment tout ce qui concerne la prise de son psychique pour guide de vie, et tout ce qui concerne la descente de la Force de la Mère et la montée, celle dite de la koundalini, c’est-à-dire tout ce qui finit par produire cela en réponse, et toutes les suites.
C’est notamment exprimé dans la Charte d’Auroville par : « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».

Par ailleurs, voici la citation d’un passage de La Synthèse des yogas de Sri Aurobindo, le premier tome où il y a la partie titrée Le Yoga des Œuvres Divines, chapitre IX. « Tout est notre moi, un seul moi qui a pris beaucoup de formes. La haine et l’antipathie, le mépris et la répulsion, l’avidité et l’attachement et la préférence, sont choses naturelles, nécessaires, inévitables même à un certain stade ; elles servent ou aident à faire et à fixer le choix que la Nature veut accomplir en nous. Mais pour le Karmayogi, ce sont des survivances, des pierres d’achoppement, des procédés de l’Ignorance, qui tombent de sa nature à mesure qu’il progresse. L’âme-enfant en a besoin pour grandir ; mais tout cela se détache de celui qui est adulte de la culture divine. La nature divine à laquelle nous devons nous élever, peut avoir une sévérité inflexible et même destructrice, mais pas de haine ; une ironie divine, mais pas de mépris ; un refus calme, clairvoyant et plein de force, mais ni répulsion ni antipathie. Même ce qu’il faut détruire, nous ne devons pas l’abhorrer, ni manquer de reconnaitre que c’est un mouvement déguisé et temporaire de l’Éternel. »
Premièrement, il est parlé d’une progression : « à mesure qu’il progresse ». Il y a des progrès successifs qui n’arrivent pas soudainement sans cause mais qui arrivent en tant que conséquences de la pratique du yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère.
Deuxièmement, il est dit que certaines « choses » indiquées « tombent de » la « nature » à mesure des progrès, et ça correspond à des changements de cette nature qui arrivent en conséquence de la pratique du yoga intégral. Il n’est donc pas parlé de jouer à se conformer à un idéal, de se donner une apparence, une image.
Troisièmement, même la « nature divine à laquelle nous devons nous élever » n’exclue pas la création de divisions ou la participation à cela, avec des conflits et même des destructions.
Quatrièmement, il est dit que, « le Karmayogi », c’est-à-dire le pratiquant du karma yoga, le yoga des œuvres, peut avoir (au début et peut-être pendant longtemps) les « choses » indiquées qui sont des « procédés de l’Ignorance » en tant que « survivances » et « pierres d’achoppement ». Par ailleurs, il est dit aussi ce que sont les caractéristiques de la « nature divine à laquelle nous devons nous élever » à propos de l’action, des œuvres.
Cinquièmement, pour passer de la première position à l’autre, il y a de nombreux degrés et c’est exprimé implicitement par « à mesure qu’il progresse ».
Sixièmement, il n’est pas dit expressément dans ce passage, mais c’est une évidence qui est sous-entendue, que, pour passer d’une position à l’autre, plusieurs années ou vies peuvent être nécessaires.
Septièmement, tant qu’un individu n’a pas encore la « nature divine à laquelle nous devons nous élever », il agit d’après l’état de conscience qu’il a, qui peut inclure de faire un effort pour être meilleur, ce qui n’inclut pas de jouer à un jeu, d’être malhonnête, hypocrite, mensonger, quoique l’on puisse partir de là si on y est déjà.

En conclusion, commencer une exposition ou un livre en parlant de yoga du travail, est une grande réduction, une déformation.
C’est conforme à la position globale d’Auroville, comme ça se constate sur son site internet, à l’onglet 1.
Pour l’égo de certains Auroviliens, c’est évidemment favorable : pendant les quelques heures quotidiennes de travail, on est censé pratiquer le yoga du travail et, le reste du temps, on vit selon son égo.
Dans Auroville, vu la Charte avec « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine », et même avec le message de la Mère qui est reproduit sur le panneau, la réduction du yoga des œuvres de Sri Aurobindo et la Mère, c’est-à-dire leur karma yoga, au yoga du travail ne semble pas naturelle. Est-ce qu’elle provient de l’influence de l’Ashram de Pondichéry qui, dans l’édition des Lettres de Sri Aurobindo fait cette réduction, qui est visible dans les premières citations mais se retrouve rapidement élargie ?
Sur d’autres panneaux de l’exposition, qu’est-ce qui est dit à ce sujet ?


C – TEXTE DU PANNEAU 2 : « TOWARDS THE TRUTH », « VERS LA VÉRITÉ »

P. 11. « Sri Aurobindo considers the message of the Gita to be the basis of the great spiritual movement, which has led and will lead humanity more and more to its liberation, that is to say, to its escape from falsehood and ignorance, towards the truth. From the time of its first appearance, the Gita has had an immense spiritual action; but with the new interpretation that Sri Aurobindo has given to it, its influence has increased considerably and has become decisive. » La référence n’est pas indiquée. Dans le livre il y a en plus la signature de la Mère et la référence est indiquée p. 70.

Elle l’est dans la traduction officielle en français que voici. « Sri Aurobindo considère que le message de la Bhagavad-Gîtâ est à la base du grand mouvement spirituel qui a mené et mènera de plus en plus l'humanité à sa libération, c'est-à- dire à son évasion hors du mensonge et de l'ignorance, vers la vérité. Depuis l'époque de son apparition, la Bhagavad-Gîtâ a eu une immense action spirituelle ; mais avec l'interprétation nouvelle que Sri Aurobindo en a donnée, son influence a considérablement grandi et elle est devenue décisive. / La Mère, Collected Works of the Mother, volume 10, p. 90 »
Ce fut dit le 29 juin 1960* en commentaire de l’aphorisme 40 de Sri Aurobindo.

Ce texte ne correspond pas spécialement à Auroville mais est utilisé seulement pour elle, ce qui réduit sa portée.
Ce qui n’est pas dit sur le panneau est que Sri Aurobindo et la Mère prirent contact avec le plan supramental et que ce fut à cause de cela que celui-ci put avoir une nouvelle compréhension du livre indiqué, une « interprétation nouvelle ». Il l’utilisa au profit de la manifestation supramentale.
Le passage, sortit de son contexte, c’est-à-dire en lui-même, exprime que Sri Aurobindo et la Mère se mirent au service de l’enseignement contenu dans le livre et que c’est cela qui est l’avenir du monde, pas la manifestation supramentale.
Il semble fortement que ce fût de la religion hindouisme qui prépara le panneau, qui mit Sri Aurobindo et la Mère à son service.
Il semble que le panneau 1 doive être compris dans ce cadre. Ledit yoga du travail ne serait pas une partie du yoga des œuvres selon ces deux personnages, c’est-à-dire avec l’action de la Force de la Mère, mais existerait dans le cadre de la religion hindouiste.


D – TEXTES DU PANNEAU 3 : « KARMA YOGA »

P. 5. « Thou hast a right to action, but only to action, not to its fruits; let not the fruits of thy works be thy motive, neither let there be in thee any attachment to inactivity. / Fixed in Yoga do thy actions, having abandoned attachment, having become equal in failure and success, O Dhananjaya, for it is equality that is meant by Yoga. / One whose intelligence has attained to Union, cast away from him even here both good doing and evil doing; therefore strive to be in Yoga; Yoga is skill in works. / Bhagavad Gita »
P. 6. « Limit not sacrifice to the giving up of earthly goods or the denial of some desires and yearnings, but let every thought and every work and every enjoyment be an offering to God within thee. Let thy steps walk in thy Lord, let thy sleep and waking be a sacrifice to Krishna. » Signé « Sri Aurobindo »
Les références précises ne sont pas indiquées mais, dans le livre, elles le sont p. 70.

Traduction officielle en français.
« Tu as droit à l’action, mais jamais à ses fruits ; n’accomplis pas faction [l’action] pour le fruit qu’elle procure, mais ne sois pas [non plus] attaché à l’inaction. / Fermement établi dans le yoga, accomplis ton action, libre de tout attachement, égal dans l’échec et dans le succès, ô Conquérant des richesses ; car le yoga c’est l’équanimité. / Celui qui par l’intelligence a atteint l’union [avec le Moi] s’élève dès ici-bas au-dessus de l’action bonne comme de l’action mauvaise. Aussi efforce-toi d’atteindre le yoga ; le yoga est l’habileté dans les œuvres. / Bhagavad Gita II, 47, 48 & 50 »

« Ne limite pas le sacrifice à l’abandon des biens terrestres ni au refus de quelques désirs ou de quelques envies, mais que chaque pensée, chaque action, chaque jouissance soit une offrande à Dieu en toi. Que tes pas marchent en ton Seigneur, que ton sommeil et ton éveil soient un sacrifice à Krishna. / Sri Aurobindo, Complete Works volume 12, p. 471. »

Dans l’anglais, il y a « Thou », « thy », « thee », mots anglais qui correspondent à tu, tes, te, que la langue anglaise, par tyrannie religieuse chrétienne, fit employer seulement pour ledit dieu chrétien, et c’est pour cela que, à la place, l’équivalent de vous est employé : you. Pour libérer la langue anglaise de cette tyrannie, employer « Thou », « thy », « thee », de manière ordinaire, c’est-à-dire notamment à propos d’un être humain lorsqu’il est seul, ou à propos d’un chien, d’un chat, d’un cheval, d’une poupée, etc.
« Dieu », « Seigneur ». Ni à ce panneau ni ailleurs, il n’est écrit expressément que ces mots ne désignent pas le dieu des religions dites monothéistes ni ce qu’est celui-ci selon Sri Aurobindo et la Mère, un assoura, et, dans la conscience des observateurs, de la lumière à ce sujet n’est donc pas apportée, le mal est soutenu. Ça exprime qu’il y a de l’inconscience, une absence d’élargissement, même petit, de la pensée, ou du refus de combattre au profit de la conscience, c’est-à-dire qu’il y a de la soumission aux ténèbres.
Ces deux textes ne correspondent pas spécialement à Auroville mais, dans l’exposition, ils sont placés entre des panneaux avec des photographies relatives à cette ville et ils sont donc sont utilisés seulement pour elle, ce qui réduit leur portée.
Le passage qui est reproduit plus haut du chapitre IX du Yoga des Œuvres Divines permet de comprendre les deux citations.
Il est parlé de l’état de développement de quelqu’un qui « a atteint l’union [avec le Moi] » et il est dit « Fermement établi dans le yoga » et « efforce-toi d’atteindre le yoga » mais qu’est-ce qui est dit pour exprimer comment agir ? Il n’y a rien concernant le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère dont des bases sont de s’occuper de percevoir son guide intérieur et de suivre ses indications, et aussi de s’ouvrir à la Mère, à la Force de celle-ci, jusqu’à s’y rendre réceptif en la laissant agir en soi graduellement.
Jusqu’à ce moment de l’exposition, il n’y a rien pour dire comment se faire « serviteur volontaire de la Conscience Divine », à Auroville ou ailleurs.


E – TEXTES DU PANNEAU 4 : « AU SERVICE DE LA CONSCIENCE DIVINE », « AT THE SERVICE OF THE DIVINE »

P. 12. « By disinterested work is usually meant work done for the sake of the work or for the sake of others without asking for return, reward or personal fruit or recompense; but in Yoga it means desireless work done for the Divine as an offering without condition or claim only because it is the Divine's Will or out of love for the Divine. » Signé : « Sri Aurobindo ». Il n’y a pas de référence.
P. 12. « When we say, “We are at the service of the Divine”, it is not just words. It is He who should act through us, not we ourselves. The greatest objection is: How can we know the divine Will? But as a matter of fact, I tell you, if you sincerely renounce your personal will, you will know. » Signé par la « Mère ». Il n’y a pas de référence.
Dans le livre, les références sont indiquées p. 70.

Traduction officielle.
« Ce qu’on entend généralement par un travail désintéressé, c’est un travail accompli juste pour le travail lui-même ou pour autrui sans en attendre de retour, de gratification, de résultat personnel ou de récompense. Mais dans le Yoga, cela veut dire un travail sans désir, accompli comme une offrande au Divin, sans aucune condition ou exigence – seulement parce que c’est la volonté du Divin ou par amour pour le Divin. / Sri Aurobindo, Complete Works of Sri Aurobindo, volume 29, p. 231. »
« Quand nous disons : Nous sommes au service du Divin, ce n’est pas une phrase. C’est Lui qui doit agir à travers nous, ce n’est pas nous. N’est-ce pas, la plus grande objection, c’est : "Comment connaître le Volonté divine ?" Mais il se trouve que moi, je vous dis : "Si vous renoncez sincèrement à votre volonté personnelle, vous saurez. / La Mère – Aspiration Talk, 26 Mai 1970 »
Ces deux textes ne correspondent pas spécialement à Auroville mais, dans l’exposition, ils sont utilisés seulement pour elle, ce qui réduit leur portée.

Comme avant, il n’y a rien concernant le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère dont des bases sont de s’occuper de percevoir son guide intérieur et de suivre ses indications, et aussi de s’ouvrir à la Mère, à la Force de celle-ci, jusqu’à s’y rendre réceptif en la laissant agir en soi graduellement, il n’y a rien pour dire comment se faire « serviteur volontaire de la Conscience Divine », à Auroville ou ailleurs.


F – CONCLUSION DE LA PREMIÈRE GRANDE PARTIE

Ce qu’on perçoit de tout ça n’est pas clair mais, dans la brume, apparait ceci.
Être « dans le Yoga », c’est « faire le yoga du travail », en pratiquant une méthode décrite il y a plus de deux-mille ans, ce qui permet à « l’ouvrier divin » de découvrir « les cieux » « grands » et « merveilleux qui sont en » lui, ce qui produit « son évasion hors du mensonge et de l'ignorance, vers la vérité ». Ça sent l’hindouïsme avec sa volonté de retour à l’origine. Être « AU SERVICE DE LA CONSCIENCE DIVINE », c’est être au service de l’hindouïsme.
Comme déjà dit deux fois, il n’y a rien concernant le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère dont des bases sont de s’occuper de percevoir son guide intérieur et de suivre ses indications, et aussi de s’ouvrir à la Mère, à la Force de celle-ci, jusqu’à s’y rendre réceptif en la laissant agir en soi graduellement, il n’y a rien pour dire comment se faire « serviteur volontaire de la Conscience Divine », à Auroville ou ailleurs.
Il y a pire car, nulle part dans l’exposition et le livre, il n’est dit que Sri Aurobindo et la Mère prirent contact avec le plan supramental, que la manifestation supramentale put alors commencer, et que c’est ça qui est la nouveauté. Tout est fait comme s’ils avaient agi dans le cadre de ce qui existait déjà : l’hindouisme !
Il y a de la nullité aurovilienne avec de la récupération hindouiste.


VI – DEUXIÈME GRANDE PARTIE DE L’EXPOSITION

Dans l’exposition, cette deuxième grande partie n’a pas de titre mais son existence est montrée par le fait que ses quatre panneaux (qui sont en une sorte d’ondulation avec des angles) ont un fond de couleur sombre qui semble un mélange de marron et de vert. Son panneau 2 est titré « Unending education », « L’Éducation perpétuelle ».

Dans le livre, le titre de cette deuxième grande partie est celui de ce panneau 2, qui reçoit alors le titre particulier suivant : « Life, a field for progress », La vie, un champ pour progresser.
Deux illustrations montrent chacune quelque chose qui est certainement interne à Auroville : des enfants et leur enseignante, et chacune des deux autres illustrations montre un enfant, les deux étant probablement de cette ville.
D’après ces photographies, seuls des enfants, et seulement ceux qui sont à Auroville, pourraient avoir une « Éducation perpétuelle » et utiliseraient La vie comme un champ pour progresser.

Sur quatre panneaux et sans compter leur titre, il y a sept citations.
Une seule est particulière à Auroville. « Auroville a été créée pour ceux qui veulent faire des progrès, leurs propres progrès. Ceci est écrit pour chacun : que chacun s’occupe de lui-même d’abord. / La Mère, 28 Décembre 1972 »
Traduction officielle : « Auroville has been created for those who want to progress, their own progress. This is written for each one; each one is concerned with himself first. »
Parmi toutes les autres citations (qui ne sont donc pas particulières à cette ville), deux concernent des enfants, trois concernent des adultes, et une concerne ces deux catégories.
Il y a des généralités valables pas seulement pour des personnes intéressées par Sri Aurobindo et la Mère et il y a ceci du panneau 2.
« […] True happiness can be attained only by finding the Divine. »
« Education to be complete must have five principal aspects corresponding to the five principal activities of the human being: the physical, the vital, the mental, the psychic and the spiritual. […] »
Traduction officielle.
« […] Le vrai bonheur est possible seulement quand on a trouvé le Divin. »
« Pour être complète, une éducation doit avoir cinq aspects principaux, s’adressant aux activités principales de l’être humain : le physique, le vital, le mental, le psychique et le spirituel. […] »
« Divin ». Ni à ce panneau ni ailleurs, il n’est écrit expressément à quoi se rapporte de mot, qu’il ne se rapporte pas au dieu des religions dites monothéistes, et ce qu’est celui-ci selon Sri Aurobindo et la Mère, un assoura, et, dans la conscience des observateurs, de la lumière à ce sujet n’est donc pas apportée, le mal est soutenu.


VII – TROISIÈME GRANDE PARTIE DE L’EXPOSITION

Cette troisième grande partie n’a pas ses quatre panneaux en une sorte d’ondulation avec des angles car ils sont tous sur le même plan, le même mur au milieu duquel est le passage, la porte, qui mène à une autre salle. Du côté gauche du passage il y a un grand panneau puis, à côté, un petit vertical le long du passage et, de l’autre côté de celui-ci, il y a un petit panneau puis, à côté, un grand. Tous ont un fond blanc avec des écrits ou illustrations.

Sur les feuilles de la traduction officielle, cette partie est à la fin. Dans le livre, la partie est aussi à la fin, ses panneaux ne sont pas présentés dans le même ordre et deux titres sont ajoutés. Chaos dans la présentation.


A – PREMIER PANNEAU, GRAND : « AUROVILLE BRIEF HISTORY », « UNE BRÈVE HISTOIRE D’AUROVILLE »

Voici seulement ce qui est intéressant pour ici.
Il n’est pas dit que cette ville existe dans le cadre de la manifestation supramentale.
Il n’est rien dit de sa création, c’est-à-dire qu’il n’est pas dit que le projet de la S.A.S., qui avait été élargi et nommé par la Mère fut remplacé en juin 1965* par le projet de celle-ci. Ça avantage la S.A.S. et est-ce que ce fut une conséquence de son influence directe ?
À l’exposition il y a cinq photographies relatives à Auroville mais quatre dans le livre.

Un ses passages est reproduit p. 61 du livre.

« […] the city progressively begins to take shape. It radiates out from the centre, the Peace Area with Matrimandir, into four zones – the International, Cultural, Residential and Industrial ».
Traduction officielle. « […] une cité prend forme. Au centre le Matrimandir, et autour, quatre zones : internationale, culturelle, résidentielle et industrielle. »
Il est ainsi parlé du plan de la Mère de juin 65, et la forme de galaxie n’est même pas évoquée.

Reprise de la fin de ce qui précède et suite.
P. 61. « Industrial – each focusing on an important aspect of community life. »
Traduction officielle. « industrielle. Dans chacune de ces zones doit se manifester un aspect important de la vie de la communauté. »
Autre traduction plus fidèle de la fin : chacune se concentrant sur un aspect important de la vie communautaire.
La signification est la même : en plus de ce qui concerne le Pavillon de l’Inde qui existe déjà (quoique mal conçu), ce sont des Auroviliens des trois autres zones et de la Ceinture verte qui sont présentés comme devant s’occuper de tous les autres bâtiments à construire dans la Zone internationale !
Autrement dit, il y a l’idée que les Auroviliens vont, à eux seuls, faire l’unité humaine ! C’est ordinaire dans cette ville et ça flatte énormément l’égo d’Auroviliens, qui est grandement enflé.
Dans le fond, il y a une grande incompréhension de ce qu’est Auroville car il est exprimé qu’il n’est pas compris que le projet de la S.A.S. avait été remplacé en juin 1965* par celui de la Mère. Dans le projet de la S.A.S. même élargi par la Mère, les Pavillons de pays sont à propos de ceux-ci. Dans le projet de la Mère, les Pavillons de pays, dans la Zone internationale, ont leur origine en ceux-ci, comme c’est déjà le cas pour le Pavillon de l’Inde. Dans l’Agenda du 23 juin 65, il y a ceci dit par la Mère. « La section internationale... On a déjà approché un certain nombre d’ambassadeurs et de pays pour que chacun ait son pavillon : un pavillon de tous les pays (c’était ma vieille idée) ». Cela dit, la Mère ne s’occupa pas à ce moment de savoir si tous les pays qui existaient à son époque continueraient d’exister ou si certains seraient fusionnés ou, au contraire, divisés, et elle n’envisagea qu’une décision faite par des pouvoirs publics, arbitrairement, indépendamment de leur nation, alors que, pour que des Pavillons de pays aient de la légitimité à Auroville, il faut que ceux-ci aient accompli une action contribuant à la manifestation supramentale. Dans l’Agenda, au 21 septembre 1966*, il y a ceci. « […] je parle de la collaboration des pays pour CRÉER quelque chose. Ce n’est pas quand Auroville sera fini : c’est la collaboration des nations pour créer quelque chose – mais pour créer quelque chose qui est fondé sur la Vérité au lieu d’une émulation dans la création du Mensonge. Ce n’est pas quand Auroville sera prêt – quand Auroville sera prêt, ce sera une ville au milieu de toutes les villes et ce n’est que sa capacité propre de vérité qui aura du pouvoir, […]. »
À propos de la Zone internationale, être favorable au projet de la S.A.S., c’est être ennemi de celui de la Mère.

P. 62 et 64. « In 1988, the Government of India passed the Auroville Foundation Act "with a view to making long-term arrangements for the better management and further development of Auroville on accordance with its Charter". / Since then, Auroville has continued to experiment and carry out research in different fields so that it may, one day, become "the city the earth needs". »
Traduction officielle. « En 1988 l’Acte de la Fondation d’Auroville, une loi passée par le gouvernement de l’Inde, a établi une fondation ["] dont le but est de veiller à ce qu’Auroville fonctionne et se développe suivant les principes énoncés dans sa Charte ["]. / Depuis lors, Auroville continue d’expérimenter et de faire des recherches dans toutes sortes de domaines afin qu’un jour elle puisse réellement devenir ["] la ville dont la terre a besoin." »
La Charte d’Auroville commence par : « Auroville belongs to nobody in particular », « Auroville n’appartient à personne en particulier. »
Par cette loi de 1988*, l’Inde s’occupa de l’organisation et du fonctionnement d’Auroville, c’est-à-dire qu’elle s’appropria cette ville mais ça avait peut-être déjà été fait avant. La loi indienne put être applicable à Auroville car celle-ci existe en ce pays mais l’Inde, après avoir admis l’existence de cette ville en formation, avait à en respecter la Charte et ne pas se l’approprier. Pour comprendre davantage qu’il y a une telle appropriation, imaginer qu’une loi française soit créée avec le même contenu. Elle ne serait pas applicable dans Auroville mais on dirait que la France veut s’approprier celle-ci. L’Inde n’a pas à imposer sa loi, quoi qu’elle soit, dans Auroville. Elle n’a pas à s’y imposer. Elle nuit à Auroville, elle la corrompt, elle s’oppose à son développement. Elle est actuellement une grande ennemie d’Auroville.
Cette situation est admise par cette ville !


B – DEUXIÈME PANNEAU, PETIT : « PROGRAMME », « PROGRAMME »

Il y a une illustration, de la cérémonie du 28 février 68.
Il y a trois textes.

P. 57. « Greetings from Auroville to all men of goodwill. / Are invited to Auroville / all those who thirst for progress / and aspire to a higher and truer life. »
« PROGRAMME / Research through experience of the Supreme Truth / A life divine but NO RELIGIONS ».
« Auroville / the city at the service of Truth ».
Signé : la « Mère ».
Il n’y a pas de référence.

« Salutations d’Auroville à tous les hommes de bonne volonté. / Sont conviés à Auroville tous ceux qui ont soif de progrès / et aspirent à une vie plus haute et plus vraie. / Agenda de Mère, 28 Février 1968 »
« PROGRAMME / La recherche expérimentale de la Suprême Vérité / Une vie divine mais / PAS DE RELIGIONS / Agenda de Mère, 2 Mai 1970 »
« Auroville, la Ville au service de la Vérité »
Signé : la « Mère ».

Dans la Charte est écrit que « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur de la Conscience Divine » mais les Auroviliens qui dominent et expriment la conscience collective de cette ville ne savent pas ce que ça signifie et n’ont pas encore commencé à tenir compte du programme.
En plus, il y a de la religion dans Auroville, par le Pavillon de la culture tibétaine, des noms de lieux, etc. et indirectement par l’influence de l’Unesco que cette ville accepte.
Ne serait-ce que par cette exposition, Auroville est-elle au service de la Vérité » ou d’autre chose ?


C – TROISIÈME PANNEAU, PETIT : « ORGANISATION », « ORGANISATION »

Il y a la photographie d’un groupe d’individus assis dans l’herbe près d’arbres.

Il y a trois textes.
Deux concernent l’absence de propriété privée dans Auroville. Est-ce que ça a sa place dans une partie titrée comme elle l’est ?

Autre texte.
P. 58. « What political organisation do you want for Auroville? / […] Men must become conscious of their psychic being and organise themselves spontaneously, without fixed rules and laws – that is the ideal. / For this, one must be in contact with one's psychic being, one must be guided by it an the ego's authority and influence must disappear. »
Traduction officielle. « Quelle organisation politique désirez-vous pour Auroville ? / […] Il faut que les hommes prennent conscience de leur être psychique, et spontanément s’organisent sans règles et sans lois fixes, c’est l’idéal. / Pour cela, il faut être en contact avec son être psychique, que l’on soit dirigé par lui, et que l’autorité et l’influence de l’ego disparaissent. / La Mère, 28 Septembre 1972 »
D’après ce panneau de l’exposition, les Auroviliens sont censés faire cela seulement à propos de l’organisation de la ville. Le font-ils ? Que la réponse soit oui ou non, ça devrait fait à propos d’autres matières.


D – QUATRIÈME PANNEAU, GRAND : « TO BE A TRUE AUROVILIAN », « POUR ÊTRE UN VRAI AUROVILIEN »

Ce titre est celui d’un texte particulier écrit par la Mère mais, sur le panneau, il correspond à trois textes dont le premier est ce texte particulier. En voici des extraits.
P. 49-50. « The first necessity is the inner discovery […]. At the centre there is a being free, vast and knowing, who awaits our discovery and who ought to become the active centre of our being and our life in Auroville. […] The fulfilment of one’s desires bars the way to the inner discovery which can only be achieved in the peace and transparency of perfect disinterestedness. […] The more we are consciously in contact with our inner being, the more are the exact means given to us. […] Work, even manual work, is something indispensable for the inner discovery. […] an organised inner consciousness […] The whole earth must prepare itself for the advent of the new species, and Auroville wants to work consciously to hasten this advent. […] the best course is to consecrate oneself entirely to the Divine. »
Traduction officielle. « La première nécessité est la découverte intérieure […]. Au centre il y a un être libre, vaste, connaissant, qui s’offre à notre découverte et qui doit devenir le centre agissant de notre être et de notre vie à Auroville. […] L’accomplissement des désirs barre la route à la découverte intérieure, qui ne peut s’accomplir que dans la paix et la transparence du parfait désintéressement. […] Plus nous sommes consciemment en rapport avec notre être intérieur, plus les moyens exacts nous sont donnés. […] Le travail, même manuel, est une chose indispensable à la
découverte intérieure. […] une conscience organisée intérieure […] La terre toute [tout ?] entière doit se préparer à l’avènement de l’espèce nouvelle, et Auroville veut travailler consciemment à hâter cet avènement. […] le meilleur moyen est de se consacrer entièrement au Divin. »

Dans cette traduction officielle comme dans le livre, p. 71, la date indiquée du texte est le 3 juin 1970* mais cette date n’est que celle du début. Le texte fut préparé en plusieurs jours et sa fin exista le 13 juin, qui est donc la bonne date du texte. Elle est celle écrite dans le livre Paroles de la Mère I, p. 226.
Dans une exposition à Auroville, il était impossible de ne pas reproduire ce texte.
Est-ce que cette exposition correspond à ce qui est indiqué dedans ?

Deuxième texte du panneau où il n’a pas de titre particulier alors que, dans le livre, il a celui de « A superman effort », « Un effort surhumain ».
P. 53. « We must "be" in all sincerity. What the Divine wants — let it be. That’s all. If we can be that, then we are as we ought to be, and THAT is what we must become. For the rest… for all the rest, we do the best we can. I know it’s not easy, but we are not here to do easy things; the whole world is there for those who like an easy life. I would like people to feel that coming to Auroville does not mean coming to an easy life — it means coming to a gigantic effort for progress. As it is now, all those who want an easy life and to do what they please as they please, say, "Let’s go to Auroville! " It should be just the opposite. People should know that coming to Auroville means an almost superhuman effort for progress.
La référence n’est pas indiquée mais elle l’est p. 71 du livre avec la signature de la Mère, et elle l’est dans la traduction officielle.

Entre « effort for progress » et « As it is now », il manque le passage suivant. « And those who don’t want to keep up with it should leave. That’s how things stand. I wish It were so strong — the need for progress, for the divinization of the being, so intense—that those who are unable (unable or unwilling) to adjust to it would leave by themselves: "Oh, this is not what I expected." »
Ce passage manquant est dans la traduction officielle. « Être en toute sincérité. Ce que le Divin veut, que cela soit. Voilà. Si nous sommes comme cela, nous sommes comme nous devons être, et c’est ça qu’il faut que nous soyons. Et puis tout le reste-tout le reste, on fait de son mieux. Je sais que ce n’est pas facile, mais nous ne sommes pas ici pour faire des choses faciles ; il y a le monde tout entier pour ceux qui aiment la vie facile. Et je voudrais que les gens sentent que de venir à Auroville, ce n’est pas venir à une vie facile : c’est venir à un effort de progrès considérable. Et ceux qui ne veulent pas suivre devraient s’en aller. Voilà la chose. C’est cela que je voudrais, que la Chose soit tellement forte, le besoin de progrès, de divinisation de l’être soit si intense que ceux qui ne peuvent pas – ne veulent pas ou ne peuvent pas – se plier à ça, que tout naturellement ils s’en aillent : "Ah ! ce n’est pas ce que je pensais." Maintenant, tous ceux qui veulent une vie facile, faire ce qu’ils veulent, ce qu’ils désirent, disent : "Ah ! si on allait à Auroville." – Il faut que ce soit le contraire. Qu’on sache que de venir à Auroville, cela veut dire faire un effort de progrès presque surhumain. / Agenda de Mère, 4 avril 1972 »
Dans l’Agenda, il y a ceci : « Et puis tout le reste… tout le reste ».

Troisième texte du panneau où il n’a pas de titre particulier alors que, dans le livre, il a celui de « A race without ego », « Une race sans égo ».
« Now is the time to be heroic. Heroism is not what people say, it is to be completely united — and the divine help will always be with those who have, in all sincerity, resolved to be heroic. You are here now, I mean on earth, because you once chose to be — you don’t remember it, but I know; that’s why you are here. Well, you must stand up to the task. You must make an effort, you must conquer pettiness and limitations, and above all tell the ego: your time is over. We want a race without ego, with the divine consciousness in place of the ego. That’s what we want: the divine consciousness, which will enable the race to develop and the supramental being to be born. »
La référence n’est pas indiquée mais elle l’est p. 71 du livre avec la signature de la Mère, et elle l’est dans la traduction officielle.
Traduction officielle. « L’héroïsme n’est pas comme l’on dit, mais d’être pleinement unis – et l’aide divine sera toujours avec ceux qui ont résolu d’être héroïques en toute sincérité. Voilà. Vous êtes ici en ce moment, c’est-à-dire sur la terre, parce que vous l’avez choisi dans le temps – vous ne vous en souvenez plus, mais moi, je le sais ; c’est pour cela que vous êtes ici. Eh bien, il faut être à la hauteur de la tâche. Il faut faire un effort, il faut vaincre toutes les petitesses et toutes les limitations, et surtout dire à l’ego : ton temps est passé. Nous voulons une race qui n’ait pas d’ego, qui ait une conscience divine à la place de l’ego. C’est cela que nous voulons : la conscience divine qui permettra à la race de se développer et à l’être de supramental naître. / Agenda de Mère, 2 Avril 1972 »
Ce texte ne concerne pas spécialement Auroville.

Vu l’état dans lequel est cette ville, il ne semble pas que, au moins les Auroviliens qui y dominent, tiennent compte de ces textes. Notamment, l’obsession sur la forme de galaxie bloque.

Sur la dernière partie du panneau il y a un titre relatif à la fleur d’Auroville, une photographie et une courte citation de la Mère.
Dans le livre, c’est p. 66 à 67, avec la référence p. 71.


VIII – QUATRIÈME GRANDE PARTIE DE L’EXPOSITION

Dans l’exposition, cette quatrième grande partie n’a pas de titre mais son existence est montrée par le fait que ses quatre panneaux (qui sont en une sorte d’ondulation avec des angles) ont un fond de couleur plutôt claire qui semble une sorte de marron.


Son panneau 3 est titré « The cradle of a new world », « Le Berceau d’un Monde Nouveau ».
Dans le livre, ce titre est celui de cette quatrième grande partie, et ce panneau 3 reçoit le titre particulier suivant : « The birth of a new world », La naissance d’un nouveau monde.

B – PANNEAU 1 : « A KINGDOM OF GOD », « UN ROYAUME DE DIEU »

Il y a deux citations.
La première provient de La Vie divine, écrit par Sri Aurobindo et commence ainsi : « The dynamic side of the spiritual urge has not been absent », « L’aspect dynamique de l’élan spirituel n’a pas fait défaut ».
La deuxième provient de l’Agenda de 1972*.
« The Divine we seek is not far away and beyond reach: He lies at the very core of His creation and what He expects from us is to find Him and, through personal transformation, become capable of knowing Him, uniting with Him, and finally manifesting Him consciously. »
Traduction officielle. « Le Divin que nous recherchons n’est pas lointain et inaccessible. Il est au sein de Sa création même, et ce qu’il veut de nous, c’est que nous Le trouvions et par la transformation personnelle, que nous devenions capables de Le connaître, nous unir à Lui, et finalement que nous Le manifestions consciemment. / L’Agenda de Mère, 30 Mars 1972 »
Sur le panneau de l’exposition, les références ne sont pas indiquées mais elles le sont dans la traduction officielle.

Ces deux textes ne concernent pas spécialement Auroville mais ils sont mis au service de cette ville puisqu’il y a une photographie d’Auroville, précisément du trou creusé pour y construire le Matrimandir.
Lorsqu’on veut employer ces textes dans une exposition, on les met dans le début qui concerne l’apport de Sri Aurobindo et la Mère indépendamment d’Auroville dont il est parlé seulement après.
« Dieu », « Divin ». Comme déjà dit, ni à ce panneau ni ailleurs, il n’est écrit expressément que ces mots ne sont pas relatifs au dieu des religions dites monothéistes, etc.
Dans le livre, la première citation seule est reproduite, p. 23. La deuxième l’est p. 24 sous le titre du panneau 2.


C – PANNEAU 2 : « A BRIDGE BETWEEN THE PAST AND THE FUTURE », « UN PONT ENTRE LE PASSÉ ET LE FUTUR »

Dans l’exposition, il y a une seule citation d’un message de la Mère qui commence ainsi : « Auroville is intended to hasten the advent of the supramental reality upon earth », « La raison d’être d’Auroville est de hâter l’avènement de la réalité supramentale sur la terre ».
C’est donc particulier à Auroville.
Sur ce panneau, il y a une reproduction, entière, de la peinture faite par Huta et à laquelle la Mère donna le titre de « The Spirit of Auroville », L’Esprit d’Auroville. La situation est la même que pour l’affiche présentée plus haut. Alors que Huta lutta fortement pendant plusieurs décennies au profit de la forme en étoile imbriquée avec le symbole de la Mère, l’emploi de sa peinture au soutien de la forme de galaxie est une ignominie. En plus, ne pas annoncer qu’elle lutta ainsi en est une autre, et ne pas dire partout qu’Huta est l’auteur de la peinture en est une autre.
P. 24 du livre, sous le titre il y a d’abord le deuxième texte du panneau 1 alors qu’il ne concerne pas spécialement Auroville, et ça n’aide pas à comprendre de quoi il est parlé.


D – PANNEAU 3 « THE CRADLE OF A NEW WORLD », « LE BERCEAU D’UN MONDE NOUVEAU »

La référence du texte n’est pas indiquée mais elle est p. 71 du livre et aussi dans la traduction officielle. C’est une parole de la Mère du 10 juillet 1957* qui fut transcrite et publiée dans les Entretiens de 1957*.
Ça commence ainsi : « We are now witnessing the birth of a new world ; it is very young » et ça se termine ainsi : « set off walking into the unknown. And – come what may! ».
Dans la traduction officielle, ça commence ainsi : « Nous assistons à la naissance d’un monde nouveau, tout jeune » et ça se termine ainsi : « se mettre en marche dans l’inconnu. Et advienne que pourra ! ».
Le texte ne correspond pas seulement à Auroville mais il est utilisé seulement pour elle et c’est renforcé par l’illustration qui montre la cérémonie du 28 février 68, précisément l’Urne.
Dans l’hypothèse où la notion de manifestation supramentale serait connue des auteurs de l’exposition, elle n’existerait qu’à Auroville !


E – PANNEAU 4 : « A CENTRE OF ACCELERATED EVOLUTION », « UN CENTRE D’ÉVOLUTION ACCÉLÉRÉE »

P. 28. « For thousands of years, we have been developing outer means, outer instruments, outer techniques for living—and in the end those means and techniques are crushing us. The sign of the new humanity is a reversal of perspective and the understanding that the inner means, inner knowledge and inner techniques can change the world and master it without crushing it. Auroville is the place where the new way of living is being worked out, it is a centre of accelerated evolution where man must begin to change his world by the means of the power of the inner spirit. » Signé : la « Mère ».
La référence n’est pas indiquée mais elle l’est p. 71 du livre et dans la traduction officielle.
Traduction officielle. « Depuis des millénaires, nous avons développé des moyens extérieurs, des instruments extérieurs, des techniques de vivre extérieures – et finalement ces moyens et ces techniques nous écrasent. Le signe de l’humanité nouvelle est un renversement de point de vue et la compréhension que les moyens intérieurs, la connaissance intérieure et la technique intérieure peuvent changer le monde et le maîtriser sans l’écraser. Auroville est le lieu où s’élabore cette nouvelle manière de vivre, c’est un centre d’évolution accélérée où l’homme doit commencer à changer son monde par le pouvoir de l’esprit intérieur. / Agenda de Mère, 3 Août 1968 »
Le nom « évolution accélérée » fut employé au moins par la Mère pour désigner le yoga intégral de Sri Aurobindo et d’elle-même.
Dans ce texte, il est fait comme si une telle « évolution accélérée » n’existait qu’à Auroville et il y a donc le soutien de la mauvaise conception qu’Auroville a d’elle-même à ce sujet.
Pourtant, la Mère savait qu’elle ne vivait pas sur le terrain de cette ville ! Pareil pour Satprem et d’autres personnes de l’Ashram.
Du point de vue d’ici, il n’y aurait pas de problème s’il avait été dit, par exemple : « Auroville est le lieu où s’élabore » collectivement « cette nouvelle manière de vivre » sans être dans un Ashram et, à ce sujet, « c’est un centre d’évolution accélérée où l’homme doit commencer à changer son monde par le pouvoir de l’esprit intérieur ». Cette phrase n’est peut-être pas complètement bonne.
L’obsession sur la galaxie fait-elle partie de la « nouvelle manière de vivre », d’une « évolution accélérée », d’un commencement de « changer son monde par le pouvoir de l’esprit intérieur » ? L’esprit général exprimé dans l’exposition en fait-il partie ?


IX – CINQUIÈME GRANDE PARTIE DE L’EXPOSITION

Dans l’exposition, cette cinquième grande partie n’a pas de titre mais son existence est montrée par le fait que ses quatre panneaux (qui sont en une sorte d’ondulation avec des angles) ont un fond de couleur verte.

Dans le livre, p. 31 il y a le titre « Human Unity », Unité humaine.


B – PANNEAU 1 : « PEACE AND HARMONY », « PAIX ET HARMONIE »

Sous-titre. « The aims of Auroville », Les buts d’Auroville.
Il y a deux textes de la Mère qui sont expressément relatifs à Auroville.
« Auroville wants to be a universal town where men and women of all countries are able to live in peace and progressive harmony, above all creeds, all politics and all nationalities. The purpose of Auroville is to realise human unity.
Auroville wants to be the first realisation of human unity based on teaching of Sri Aurobindo. »

Traduction officielle.
« Auroville veut être une ville universelle où les hommes et les femmes de tous les pays pourront vivre dans la paix et l'harmonie progressive, au-delà de toutes les croyances, toutes les politiques et toutes les nationalités, dans un effort pour réaliser l’unité humaine. / Agenda de Mère, 23 juin 1965
Auroville veut être la première réalisation de l’unité humaine basée sur l’enseignement de Sri Aurobindo, où les hommes de tous pays pourront se sentir chez eux. / La Mère, Janvier 1972 »

Dans une exposition, il aurait fallu présenter d’abord ce que Sri Aurobindo et la Mère appellent unité humaine, avant de commencer à parler d’Auroville.
Dans l’exposition d’Auroville, ce qui est évoqué est forcément de l’idéalisme sentimental et c’est confirmé par le titre « Paix et harmonie ». On joue à se comporter selon l’idéal avec la conception que chacun s’en fait, au lieu de s’occuper de se faire « serviteur volontaire de la Conscience Divine », à la mesure de chacun. Ce sujet est développé à propos du panneau suivant.
Par ailleurs, il n’est pas dit que les Auroviliens des trois grandes zones autres que l’internationale et la Ceinture verte ont à s’occuper de faire des constructions dans cette Zone internationale. Au fur et à mesure que des pays apporteront une contribution notable à l’évolution (manière minimale d’exprimer ce qui doit exister), un Pavillon de chacun pourra être construit, comme pour l’instant il y a le début de celui de l’Inde par le seul fait qu’elle ait accepté l’existence d’Auroville sur son sol (et dont elle a encore une mauvaise conception). Ainsi, petit à petit sera faite l’unité humaine, par toute l’humanité, en combattant les opposants.


C – PANNEAU 2 : « AN EFFECTIVE HUMAN UNITY », « UNE UNITÉ HUMAINE EFFECTIVE »

Dans le livre, puisque le titre de cette cinquième grande partie est Unité humaine, le titre particulier est « The soul discovery », La découverte de l'âme.
Le texte est une citation du livre Le Cycle humain écrit par Sri Aurobindo où il y a notamment ceci.
P. 32. « a better development on a basis of harmony and not of conflict and struggle »
Dans la traduction officielle : « un développement plus large et meilleur sur une base d’harmonie et non de conflits et de luttes ».
Premièrement, le texte ne concerne pas spécialement Auroville mais il est utilisé seulement pour elle et c’est renforcé par la photographie qui montre l’Amphithéâtre avec le Matrimandir en construction dans le fond. Lorsqu’on veut employer ce texte dans une exposition, on le met dans le début qui concerne l’apport de Sri Aurobindo et la Mère indépendamment d’Auroville dont il est parlé seulement après.
Deuxièmement, le texte exprime l’incompréhension aurovilienne de la notion d’unité humaine selon Sri Aurobindo et la Mère, et le fait que certains Auroviliens se trompent lorsqu’ils vivent par rapport à l’idéal nommé ainsi et selon l’idée qu’ils s’en font, au lieu de se comporter comme ils devraient selon la Charte : s’occuper de se faire « serviteur de la Conscience Divine », c’est-à-dire même lorsque ça crée des conflits.
Le panneau de l’exposition présente une citation du Cycle humain mais, du même livre, fin du chapitre VII, voici ce qui aurait pu aussi être ajouté. « Mais même quand elle sera parvenue à s’unifier, l’humanité devra respecter, aider et être aidée par la libre croissance et la libre activité des individus et des agrégats qui la composent. Naturellement, c’est là une loi idéale et l’espèce humaine imparfaite ne l’a jamais atteinte vraiment, et il peut se passer encore beaucoup de temps avant qu’elle ne l’atteigne. »
Voici des extraits de : Paroles de la Mère III, S.A.A., 3e éd 2009 (version PDF) où une barre oblique remplace le début d’un §. P. 67. « Q. [Question] Comment l’humanité peut-elle devenir une ? / R. [Réponse] En devenant consciente de son origine. » « Août 1964 ». P. 68. « Quelle est la bonne manière de réaliser une unité mondiale durable ? / Réaliser la conscience de l’UN. / 13 octobre 1965 ». Ça se fait en suivant les indications de son psychique, en pratiquant le yoga intégral.
Ce qui est à faire par chacun être humain le voulant est de suivre les indications données par son psychique, de pratiquer le yoga intégral, et ça peut mener à des divisions, des conflits, des guerres. Il n’y a pas besoin de pratiquer ce yoga pour que, dans tous les temps, des individus qui suivent leur psychique (sans même l’appeler ainsi et sans même savoir précisément à quelle partie d’eux-mêmes ça correspond) se retrouvent dans des divisions, etc., et en créent. Par exemple, une situation qui arrive est perçue comme nuisible par le psychique et, au lieu de se soumettre, ce qui ferait une absence de division, de conflit, il y a une opposition, ce qui fait de la division, du conflit pouvant aller jusqu’à une guerre, à l’intérieur du pays ou avec d’autres pays.
La Bhagavad Guita est un livre de guerre, un livre d’incitation au combat avec des armes tueuses.
Sri Aurobindo s’opposa aux colons britanniques et approuva l’emploi de la violence à ce sujet. Il annonça quelque part ce qui est écrit ci-après de mémoire et avec peut-être des inexactitudes, qu’il valait mieux tuer tant de colons plutôt que suivre le chemin de non-violence prôné par Gandhi, qui allait provoquer beaucoup plus de morts qui seraient des Indiens. Et le chemin de Gandhi mena à l’arrachement des deux parties territoriales du Pakistan, ce qui fut accompagné par un grand nombre d’Indiens tués.
Pendant la Deuxième guerre mondiale, Sri Aurobindo et la Mère étaient favorables à la guerre contre Hitler et le Japon et ils y contribuèrent à leur manière.
La Mère approuva l’indépendance de l’Algérie par rapport à la France, qui fut acquise en conséquence d’abord de la lutte armée de certains Algériens, qui reçurent le soutien de quelques Français.
D’autres exemples pourraient probablement être présentés.
Il y a des gens qui sont intéressés par Sri Aurobindo et la Mère et qui pensent que la notion d’unité humaine implique l’absence de divisions, de conflits, de combats, de guerres et ils considèrent alors que ce qui en crée est illégitime.
Ils ont une conception idéalosentimentale d’une telle unité et leur tort est de l’attribuer à Sri Aurobindo et la Mère. En mots, pour eux et les gens qui croient à leurs affirmations, ils déforment, corrompent, l’enseignement des deux personnages.
Le résultat de leur conception est de laisser en action les forces égoïstes naturelles à l’humanité et aussi les forces hostiles. Ils s’en font les partisans, les complices, au lieu de les combattre lorsqu’ils se retrouvent face à elles.
Ces gens devraient, soit renoncer à attribuer leur conception à Sri Aurobindo et la Mère, soit se faire développer jusqu’à comprendre leur erreur.
Lettre sur le Yoga, Sri Aurobindo, Pondichéry : S.A.A., tome 2, 1982*, p. 31. « Le supramental est la Vérité Unique déployant et définissant la manifestation de ses Pouvoirs ; tous ces Pouvoirs agissent comme une Unité multiple, en harmonie, sans opposition ni conflit, selon l’Unique Volonté inhérente à tous. Le surmental s’empare de ces Vérités et de ces Pouvoirs et les met en œuvre comme si chacun était en lui-même une force, avec les conséquences que cela implique : il peut y avoir une harmonie dans leur action, mais elle est synthétique et surtout partielle plutôt qu’inhérente et inévitable, et à mesure que l’on descend du surmental le plus élevé, la séparation, les heurts et les conflits entre les forces augmentent, la possibilité de séparation domine, l’ignorance croît, l’existence devient un conflit de possibilités qui s’entrechoquent, un mélange de demi-vérités discordantes, une énigme, un rébus non résolu et apparemment insoluble. »
Même livre, p. 31 et 32. « Chaque plan possède ses propres vérités. Quelques-unes cessent d’être vraies sur un plan plus élevé ; le désir et l’ego, par exemple, sont des vérités de l’Ignorance mentale, vitale et physique ; à ce niveau, un homme sans ego ni désir serait un automate tamasique. Lorsque nous montons plus haut, l’ego et le désir n’apparaissent plus comme des vérités ; ce sont des mensonges qui défigurent la personne véritable et la volonté véritable. La lutte entre les Puissances de Lumière et les Puissances des Ténèbres est une vérité ici-bas ; mais à mesure que nous nous élevons, elle perd de sa vérité, et dans le Supramental elle n’en a plus du tout. »
Les individus qui ne luttent pas contre « les Puissances des Ténèbres », au moins lorsqu’ils en ont l’occasion, les laissent dominer et, lorsque, au nom de l’unité humaine ou d’un autre argument, ils luttent contre les individus qui combattent ces « Puissances des Ténèbres », non seulement ils se retrouvent dans un conflit, un combat (ce qui est un échec de leur position de base de l’absence de division) mais, en plus, en étant du mauvais côté.


D – PANNEAU 3 : « THE TWO TENDENCIES », « LES DEUX TENDANCES »

Il y a une citation qui contient notamment ceci : « […] collective […] individual […] Both are equally true and necessary […]. »
Sur le panneau, c’est signé « Sri Aurobindo » mais sur le livre, p. 35, c’est signé : la « Mère ». Il n’y a pas de référence mais elle est p. 71 du livre.
Traduction officielle. « […] collective […] l’individu […]. Les deux sont également vraies et nécessaires […]. La Mère, Collected Works of the Mother, volume 12, p. 47»
Le texte ne concerne pas spécialement Auroville mais il est employé à son service et c’est renforcé par la photographie qui montre une scène probablement à Auroville avec un feu la nuit et des gens autour. Lorsqu’on veut l’employer dans une exposition, on le met dans le début qui concerne l’apport de Sri Aurobindo et la Mère indépendamment d’Auroville dont il est parlé seulement après.


E – PANNEAU 4 : « THE TRUE SPIRIT OF AUROVILLE », « LE VÉRITABLE ESPRIT D’AUROVILLE »

Il y a trois citations de la Mère.

« The true spirit of Auroville is collaboration and must be more and more so. True collaboration paves the way to divinity »
« Le véritable esprit d’Auroville est un esprit de collaboration et il doit en être ainsi de plus en plus. La vraie collaboration ouvre le chemin à la divinité. / La Mère, 24 Octobre 1972 »
Ce qu’on voit notamment est le fanatisme d’individus qui sont dominants et qui déclarent que tous les individus qui ne sont pas d’accord avec eux sont des ennemis de Mère.

« […] Tower of Babel in reverse […] now, they come together to unite in the construction. […] »
« […] Tour de Babel à rebours […] maintenant, ils se sont rassemblés pour s’unir dans la construction. [...] / Agenda de Mère, 21 Septembre 1966 »
Ladite « construction » a commencé depuis peu de décennies mais des individus s’illusionnent sur l’état de l’avancée.

« Q. [Question] What is the right way of achieving lasting world unity? / To realise the consciouness of the ONE. »Signé : la « Mère »
« Q. Quelle est la vraie façon d’achever une unité mondiale durable ? / De réaliser la conscience de l’Un. / La Mère, 13 Octobre 1965 ».
Avant d’en être là, il y a s’occuper de se faite « serviteur volontaire de la Conscience Divine », pratiquer le yoga intégral, chacun à sa mesure.
Même dans l’hypothèse où suffisamment d’Auroviliens s’occuperaient de cela, le résultat collectif serait que, rien qu’au niveau mental, il y a encore beaucoup d’incompréhension, d’illusion.
Dans la traduction officielle, c’est exprimé par le mot « achever » qui signifie que ladite « unité mondiale » existerait déjà et qu’il faudrait seulement la terminer. Le mot anglais signifie seulement atteindre.


X – SIXIÈME GRANDE PARTIE DE L’EXPOSITION

Cette sixième grande partie n’a pas ses trois panneaux en une sorte d’ondulation avec des angles car ils sont tous sur le même plan. Ils sont sur le mur parallèle à celui de la troisième grande partie de l’exposition.


B – PANNEAU 1, ÉTROIT À FOND GRIS CLAIR

En haut : « The Auroville symbol », « Le Symbole d’Auroville ».
Dessin et signification par la Mère datant du 24 aout 1971*.

En bas : « Auroville will be », « Auroville sera ».
Dans le livre, p. 38.
Texte. « You say Auroville is a dream. Yes, it is a ‘dream’ of the Lord and generally theses ‘dreams’ turn out to be true, much more true than the human so-called realities!  »
Traduction officielle. « Tu dis qu’Auroville est un rêve. Oui, c’est un rêve" du Seigneur et généralement ces rêves la [là] deviennent vrais, beaucoup plus vrais que les soi-disant réalités humaines. / Note à Huta, 20 Mai 1966 »
« Seigneur » : mot déjà commenté avec le mot « Dieu ».
Sur le panneau de l’exposition, il n’est pas dit qu’Huta fut à l’origine de cette parole de la Mère et que celle-ci s’adresse à elle dans cette lettre, mais c’est dit dans la traduction.
Dans le livre, ce texte est p. 39. Son origine n’est pas indiquée p. 71 où elle devrait être placée.

Il n’est pas dit que, en mai 1966*, la forme prévue était celle de mars 66 en étoile imbriquée avec le symbole de la Mère. Cette parole de la Mère, à l’origine de laquelle fut Huta, est mise au soutien de la forme de galaxie alors que Huta y fut toujours opposée. C’est une ignominie ! Ne pas dire partout qu’Huta fut à l’origine de ce texte en est une autre.

Dans le livre, p. 39, il n’y a pas le titre « Auroville will be », mais le texte ci-dessus est sous le titre « A dream of the Divine », Un Rêve du Divin, avec un autre texte qui n’est pas dans l’exposition et, donc, pas dans la traduction officielle. Voici cet autre texte.
« "Even if you don’t believe in it, even if all circumstances appear to be quite unfavorable, I KNOW THAT AUROVILLE WILL BE. It may be in a hundred years, it may be in a thousand years, I don’t know, but Auroville will be, because it has been decreed.” »
La référence est p. 71 : L’Agenda, 21 septembre 1966*.
« "Même si vous n’y croyez pas, même si toutes les circonstances ont l’air tout à fait défavorables, JE SAIS QU’AUROVILLE SERA. Ce peut être dans cent ans, ce peut être dans mille ans, je n’en sais rien, mais Auroville sera, parce que c’est décrété." »
Auroville n’aura pas la forme de galaxie et elle sera débarrassée des couches de nuisances qui sont déjà perceptibles et il y aura tout ce qui n’est pas encore imaginable.


C – PANNEAU 2, LARGE À FOND BLANC : « A DREAM », « UN RÊVE »

C’est le texte de la Mère d’aout 1954*.
Il y a trois photographies de scènes à Auroville, deux de construction avec des échafaudages et une de danse.


D – PANNEAU 3, ÉTROIT À FOND GRIS CLAIR

En haut il y a une reproduction de la forme de galaxie avec le Matrimandir qui est représenté en jaune.
Au-dessus est écrit : « The Auroville galaxy », La galaxie d'Auroville, correspondant objectivement à : la forme de galaxie prévue pour Auroville.
Dessous est écrit : « The Galaxy plan designed by Roger Anger and approved by The Mother », « Le plan de la Galaxie conçu par Roger Anger et approuvé par la Mère ».
L’exposition est favorable à la forme de galaxie et c’est habituel pour Auroville. Dans le livre, il en est donc de même et c’est renforcé par ce qui est p. 68 et 69 où il y a la photographie d’une bande de la maquette de la galaxie avec le Matrimandir, vue en oblique, en remplissant les deux pages, dont une partie verticale de la p. 69 apparait seulement à travers une bande verticale grise qui est du côté opposé à la reliure et où il y a la liste des auteurs des « Illustrations ».
À propos de la forme de mars 66, il ne semble pas que, jusqu’en janvier 68, il était constamment répété qu’elle avait été approuvée par la Mère. Pour la forme de galaxie, Roger Anger avait besoin de le répéter et ce fut conservé. (Rappel, la maquette de janvier 68 n’avait pas de représentation du Matrimandir et une fut placée seulement vers le milieu de 1971*.)
Dans le livre, c’est reproduit p. 47.
En cela il y a seulement l’erreur habituelle d’Auroville.

Dans le bas du panneau, il y a un dessin fait par la Mère montrant le centre de la ville avec les quatre grandes zones, chacune ayant son nom écrit dedans avec le mot « section » employé, et quatre petites zones intermédiaires du côté extérieur.
Au-dessus est écrit : « The four zones », « Les quatre zones ». Il n’est pas parlé du centre.

Dessous est écrit : « The four zones of the city designed by The Mother », « Les quatre zones de la ville dessinées par La Mère ».
Il est parlé des quatre zones mais pas du centre : évacuation de la Mère !
Dans le livre, c’est p. 46, c’est à-dire en ordre inverse à celui de l’exposition mais qui est meilleur chronologiquement.


Il n’est pas dit que Huta donna à la Mère de Pondichéry l’idée d’un Pavillon de la Mère dans Auroville et ça fit que celle-ci eut son plan de juin 1965*.
Il n’est pas dit que Huta lutta fortement pendant plusieurs décennies contre la forme de galaxie et au profit de la forme en étoile imbriquée avec le symbole de la Mère.
Huta comme ce dessin sont mis au service de la forme de galaxie et ce sont d’autres ignominies !

Dans le livre, p. 46 et 47 ces deux parties sont dans l’ordre inverse.


XI – CONCLUSION

L’exposition correspond à ce qu’est l’Auroville actuelle.

FIN

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