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Ohoettilto-3 (oho-et-til-to-3)
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  • Blog faisant partie d’une série de plusieurs. Il concerne l’intérieur d’Auroville, surtout sa Zone internationale, notamment tout Pavillon à propos de la France, dont tout ce qui est nommé -Pavillon de France- est mauvais et finira par être détruit.
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50ans,contestations dans Aurov.(9p.1/4 environ.)

 

POUR LES 50 ANS D’AUROVILLE, CONTESTATIONS DANS CELLE-CI,
PETITES MAIS IMPORTANTES

 
INTRODUCTION

Un Aurovilien a un site internet que l’on trouve en écrivant Divakar Publications dans le moteur de recherches. Dans la fin de janvier 18, il y publia un texte titré « Quelle Ville ? ». Notamment, y sont présentées des contestations relatives au 50ème anniversaire d’Auroville, pas seulement les siennes. Elles sont petites mais importantes.

Les voici, commentées.
Ci-après, la nouvelle graphie de la langue française est employée. Dans des citations, pour exprimer qu’un aller à la ligne suivante n’est pas reproduit, une barre oblique est placée.



CONTESTATION DU DÉBUT DE CONSTRUCTION D’UNE LONGUE BARRE COURBE DE BÂTIMENTS, ET DE LA FORME DE GALAXIE

P. 63. « Plus la Force barattait et pilonnait dans Son corps et plus Elle découvrait cette immobilité de la nouvelle conscience, comme si sa vitesse était telle qu’elle en était coagulée, comme si son rayonnement était si actif et intense et immédiat, que tout mouvement y était rassemblé. / * / Lorsque R. [Roger Anger, l’architecte] revint à elle [la Mère] avec une première proposition [de plan d’Auroville], […] il lui présenta l’image même de ce rayonnement si puissant qu’il en est immobile, une action permanente dans toutes les directions à la fois également. / Il avait bien, dit-Elle alors, attrapé Sa formation. » (Fin de citation.)

P. 64, il y a la photographie de ce qui semble une maquette de cela. Sur cette page, ce projet d’Auroville est nommé « La "Nébuleuse" ».
L’auteur en est partisan.
Il faudrait indiquer la date de la maquette et apporter au moins une preuve que ce fut à propos d’elle que la Mère annonça que l’architecte avait attrapé sa formation.

P. 69 et 70. « R. n’était pas satisfait du concept initial, qui lui semblait trop inerte, […]. […] l’être vital […] mouvement […]. / Il courba les rayons. / L’ensemble visible se mit donc à tourner et pivoter sur son axe. / Comme une galaxie. / […] les courbes soutenues seraient nommées "lignes de force". » (Fin de citation.)
Il y a la photographie d’une vraie galaxie et une autre d’une maquette d’Auroville avec cette structure. Elle est nommée « La "galaxie" ».
Cette structure galactique est impressionnante, fait sensation. Ce que dit l’auteur à propos de l’intervention du vital de l’architecte apparait comme exact.
Cette structure contribua à attirer une partie de l’attention publique sur Auroville et à en faire garder le souvenir. Cette attention est portée sur un aspect extérieur de cette ville, pas sur son essentiel.
L’auteur désapprouve ce projet et il l’exprima aussi comme suit.

P. 182 et 183. « […] le projet de tracer et de bâtir sur le terrain les grandes courbes arbitraires de la "galaxie" semblait invalidé par l’existence de lieux-dits, de chemins communs et de ravines d’écoulement des eaux de pluie vers les réservoirs aménagés depuis des générations. » (F.d.c.)
Ça ne semble pas être un bon argument pour combattre le projet de forme galactique. Il peut être placé en dernier.

P. 290 et 291. « R. […] accepta de siéger au Conseil gouvernemental en tant qu’architecte en chef et obtint que le plan de la galaxie devienne loi. » (F.d.c.)
Toute décision gouvernementale concernant l’organisation et le fonctionnement d’Auroville résulte d’une appropriation de celle-ci par l’Inde. (Pour le comprendre, imaginer qu’une loi française soit créée avec le même contenu. Elle ne serait pas applicable dans Auroville mais on dirait que la France veut s’approprier celle-ci.)
L’appropriation n’est pas légitime puisque la première partie du début de la Charte est « Auroville n’appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l’humanité dans son ensemble. »
L’invocation de la règle indiquée dans la citation comme « loi » n’est donc pas un bon argument au profit de la structure galactique et les partisans de celle-ci agissant ainsi montrent qu’ils soutiennent l’appropriation faite par l’Inde, et montrent ainsi qu’ils combattent la Charte. Ils ne devraient pas pouvoir intervenir dans Auroville. Au minimum, leur crédibilité devrait être mise en doute.
Toute décision gouvernementale indienne concernant l’organisation et le fonctionnement d’Auroville devrait être rejetée, combattue, chaque fois que nécessaire.
Il faudrait publier le texte contenant la règle indiquée dans la citation comme « loi ».
Il faudrait publier les réponses aux questions suivantes. Qui sont les individus qui invoquent ce texte ? Quelle est leur position sur d’autres problèmes, ou en général ? Est-ce qu’ils sont de la S.A.S, ou de l’Ex-Ashram, ou des représentants du Gouvernement indien, etc. ? Les réponses contribueraient à révéler ce qu’ils valent et ce vaut donc leur soutien.

P. 74. « […] aujourd’hui [dans Auroville] il est souvent dit par certains, que le devoir et la nécessité de matérialiser les lignes de force de la galaxie précèdent et priment sur ceux de devenir de véritables serviteurs du divin, et ce malgré toute l’opposition, tous les conflits et toute la division que leur insistance et leur loyauté à cette image [de galaxie] ont générés à travers les années. » (F.d.c.)
Lorsque quelque chose est bon, peu importe que ça provoque des divisions et des conflits. Qui dit ce qui est bon et ce qui ne l’est pas ? Chacun apprécie d’après lui-même, les arguments et tout autre élément. Et il y a finalement ce qui existe. Pour l’instant, et depuis la position d’où est rédigé le présent texte, le problème est de savoir ce que vaut le projet de galaxie avec ses « lignes de force ». Il n’est pas bon comme indiqué plus haut, et d’autres arguments utilisables sont dans la suite du présent texte.
L’expression de l’auteur qui est « véritables serviteurs du divin » signifie qu’on peut être serviteur du divin, quoique sans l’être véritablement. Si ces mots correspondent à ce qu’ils expriment ainsi, l’argument de l’auteur ne vaudrait rien puisqu’il pourrait n’y avoir que ce qui est indiqué dans la Charte qui ne fait pas de distinction parmi les serviteurs volontaires « de la Conscience Divine » entre ceux qui le seraient véritablement et ceux qui ne le seraient pas.

En ce cas, la distinction faite par l’auteur ne sert objectivement à rien car chacun peut être un tel « serviteur volontaire » lorsqu’il suit ce qui est véritablement de la « Conscience Divine » en lui et qu’il perçoit, et ne pas l’être à un autre moment lorsqu’il se fait serviteur d’une autre partie de lui-même.
Pour être de « véritables serviteurs du divin », il faudrait avoir la conscience supramentale et peut-être plus que seulement de la conscience, on ne sait pas. La Mère, dans la Charte, n’avait pas indiqué cela, dès le début d’Auroville et pour tous ses habitants. Son expression est plus générale et elle est relative à chacun dans l’état où il est, prenant son psychique pour guide lorsque c’est cela qui est fait, incluant des résistances, des chutes éventuelles, etc. Donc, des individus qui refuseraient d’admettre la conception de l’auteur tout en admettant celle de la Mère auraient raison.
S’il y a des individus qui disent « que le devoir et la nécessité de matérialiser les lignes de force de la galaxie précèdent et priment » la règle de la Charte qui est que « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine », ils ne sont pas faits pour vivre dans cette ville ou, au moins, ils n’ont pas, lorsqu’ils s’expriment ainsi, la position d’un tel « serviteur volontaire ». Ils montrent que leur soutien au projet de galaxie ne résulte pas d’une bonne motivation intérieure, ils ne suivent pas leur psychique mais leur mental et leur vital indépendamment de lui. Ça fait penser que le projet qu’ils soutiennent n’est pas bon.
À ce sujet, il faudrait publier un texte, une déclaration ou un compte-rendu fidèle confirmé, dans lequel est exprimé cet argument des partisans de la structure galactique. Il faudrait d’ailleurs cela aussi pour tous les autres car ils purent changer au cours du temps.
Par ailleurs, qui sont les individus désignés par le mot « certains » ? Voir les autres questions posées plus haut. Il y a notamment le président de la Fondation d’Auroville, comme indiqué plus loin.

P. 302 et 303. « […] la nouvelle "aventure" proclamée au nom de la galaxie, cette gigantesque construction de la plus longue des "lignes de force", appelée "bonne volonté", s’annonce imminente : ses représentants invitent la communauté à la pose de sa première pierre le jour des 50 ans de Sa ville ; […]. » (F.d.c.)

P. 276 et 277. « […] : quelques semaines seulement nous séparent de l’"évènement" de ce 50ème anniversaire et, avec un opportunisme à peine voilé, les zélateurs de la galaxie proposent ce qu’ils présentent comme "le prochain pas vers la croissance de la ville", un projet ambitieux de construire la plus longue des "lignes de force" initialement dessinées par l’équipe première de R. [Roger Anger], une courbe de près d’un kilomètre de longueur, s’étendant depuis le "centre d’accueil des visiteurs" situé à l’Ouest et sur la périphérie du territoire, jusqu’à l’entrée de l’aire centrale de la Paix, ligne de force rebaptisée pour l’occasion et la persuasion "Bonne Volonté". […] Quelle est la relation entre ce projet mirifique, entièrement dépendant d’une sorte de société contemporaine qui est condamnée à la destruction, et Sa ville au service de la Vérité ? La relation, bien entendu, selon les mêmes zélateurs, est précisément la galaxie, aussi cruciale, d’après eux, que la Charte. » (F.d.c.)
Lorsqu’on veut créer une structure urbaine, quoi qu’elle soit, elle peut se faire par les voies de circulation. Un exemple fort est dans l’est de Paris, où de larges voies rayonnent autour de la place qui était autrefois nommée Place de l’Étoile. (En son centre est le monument Arc de Triomphe.)
Par ailleurs, à l’époque où Anger fit sa maquette à structure galactique, et en France dont il était originaire, on construisait de longues barres d’immeubles d’habitation. Elles se révélèrent nuisibles à la vie en société et peut-être à autre chose. Depuis plusieurs années, on les détruit chaque fois que possible.
Par ailleurs, si lesdites « lignes de force » étaient construites dans Auroville, elles rendraient la circulation compliquée, par exemple lorsqu’on veut aller dans une direction globalement perpendiculaire, même si des voies transversales sont créées.
On ne sait pas si le projet de la « ligne de force » en jeu ou une autre empiéterait sur la véritable Zone internationale.
(Par ailleurs, le mot renommée valait mieux que « rebaptisée ».)

P. 277. « Et le président de la Fondation insiste autant que le permettent sa fonction et sa propre réputation pour qu’un effort collectif déterminé soit fait pour réaliser enfin les grands tracés de cette galaxie emblématique, […]. » » (F.d.c.)
Cet individu pousse à une construction rapide d’Auroville, notamment à propos du Pavillon correspondant à la France, dans la Zone internationale.

P. 278. « Où est la frontière entre une entreprise fondée sur un progrès de conscience et une comédie, un simulacre de réussite spectaculaire ? […]. […] on aurait peine à identifier dans ce projet de "Bonne Volonté" quoique [quoi que] ce soit qui puisse être émulé pour le bien de la Terre et de ses créatures [qui puisse servir d’émulation pour …] : certes, s’y animent des volontés d’harmonie et d’innovation remarquables, mais où s’expriment de nouvelles relations entre les êtres, entre eux et la matière, entre eux et la nature, entre eux et le monde ? […] » (F.d.c.)

Il faudrait avoir le texte authentique de chacune des annonces du projet et regarder tous les éléments qui expriment l’origine de l’idée de construire maintenant. (Les publier.) Il faudrait aussi avoir les renseignements déjà indiqués plus haut sur les partisans de cela. Ça permettrait de percevoir les forces qui y poussent. Au départ, il y a l’origine de l’idée de structure galactique, qui n’est pas bonne.

Est-ce qu’une première pierre fut posée ? Si oui, est-ce qu’il y eut avant, des annonces du refus de participer à la cérémonie en indiquant les causes ? Est-ce que, pendant la cérémonie, il y eut des contestations, par exemple par le brandissement de petits panneaux portant une inscription ou par des paroles prononcées à voix haute ?
Est-ce que, pour marquer l’opposition, une petite publication fut préparée et diffusée parmi les Auroviliens, les villageois, et à destination d’êtres extérieurs, ceux de passage à Auroville et d’autres partout dans le monde, et aussi pour jalonner l’histoire, pour servir dans plusieurs années, décennies, dans Auroville ? Sinon, il faudrait la créer, un bel objet avec aussi une photographie du Matrimandir vu du dessus pour qu’on voie ses jardins proches. Ne placer aucun autre sujet. Ne pas donner d’argent pour la construction, ne participer à aucune réunion, à aucun des travaux, etc.
À cause des arguments qui ne concernent pas seulement la structure galactique et ladite ligne de force, la contestation est plus large que celle de celles-ci.

CONTESTATION DE LA PRÉSENCE PRÉVUE DE MEMBRES DE L’ASHRAM ET DE LA S.A.S. (IMBRIQUÉS)

P. 255. « Aujourd’hui, quelques semaines avant ces célébrations emphatiques du 50ème anniversaire de Sa ville, une dispute cocasse s’est déclarée – parmi d’autres – : le Comité directeur de la Fondation ayant récemment annoncé son intention d’inviter, à l’occasion de cette commémoration, la participation de membres éminents de l’ashram ET de la Société, une protestation indignée s’est levée.

L’intention du Comité est explicite : il s’agit de laisser le passé et de célébrer la collaboration possible de toutes les parts de Leur œuvre pour une unité humaine durable, permettant à la nouvelle génération de découvrir les termes vivants de cette collaboration.
L’indignation est aussi légitime, dans la mesure où les membres de la Société n’ont jamais présenté aucune sorte d’excuses ou de réparations pour leurs actions et où ceux de l’ashram ne s’en sont jamais formellement distanciés.
Il aurait pourtant suffi – et il y en a eu le temps en quatre décades – que chacun reconnaisse ses torts et s’engage à servir l’aventure sur le même terrain commun et selon les mêmes lois intérieures, pour que soit délivrée la possibilité d’une fraternité puissante. » (Fin de citation.)
(On ne dit rien concernant la différence entre célébration et commémoration.)

L’emploi du mot « parts » (dans « toutes les parts ») n’est pas le seul du livre. Il fait partie du vocabulaire de l’auteur. Est-ce qu’il fait aussi partie de celui du « Comité » ? Si ce n’est pas le cas, la position de ce dernier ne serait pas exprimée avec ses mots mais avec ceux de l’auteur, en pouvant créer une déformation. Quoi qu’il en soit, ce qui est écrit ci-après l’est d’après le texte commenté.

Sur le site internet d’Auroville est exprimée la même volonté de cacher les conflits notoirement connus du passé, avec l’annonce qu’il y a de bonnes relations entre cette ville et l’Ex-Ashram. Il n’y a pas que cela qui fait comprendre que ce site est entre les mains de membres de la S.A.S. et de l’Ex-Ashram qui sont imbriqués, c’est-à-dire que cette ville est dominée par eux.
Au cas où, lors d’anniversaires précédents, des membres de ces deux organismes, ou seulement ceux étant notoirement de la S.A.S., qui ne sont pas des Auroviliens n’avaient pas été invités officiellement, le faire pour ce nouvel anniversaire montrerait que la domination s’accroit. La seule annonce de l’intention d’inviter exprime cela, quelles qu’aient été les suites.

Est-ce que le Président de l’organe étatique nommé Fondation d’Auroville est membre de la S.A.S. ? (Comme indiqué dans le long texte sur les relations de l’Unesco avec cet organisme et cette ville, un individu désigné par « Dr Karan Singh, M. P. » était en 1977* président du Comité régional de la S.A.S. installé à Delhi. Est-ce que c’est le même individu ? Si oui, est-ce qu’il est encore membre de la S.A.S. ?)

L’auteur ne dit pas qui s’indigna et protesta. Combien d’Auroviliens ? Agirent-ils en tant qu’individus ou par un des organes de la ville ? Est-ce que la protestation fut écrite et publiée quelque part ?
Combien d’Auroviliens sont aussi des membres de l’Ex-Ashram ou de la S.A.S. ou des deux ? Il semble qu’ils ne pouvaient pas faire partie des protestataires.

L’auteur approuve l’indignation (et probablement aussi la protestation) puisqu’il la dit « légitime ».
En disant qu’elle est « aussi » cela, il fait référence à ce qui précède dans son texte et semble donc désapprouver la volonté d’oublier les conflits du passé, c’est-à-dire celle de les cacher le plus possible, et la volonté de jouer présentement à l’unité, ce qui correspond à la soumission à la S.A.S. et à l’Ashram imbriqués, de tous les Auroviliens qui n’en sont pas membres.

Ladite « intention du Comité » montre que celui-ci agit par rapport à une idée, c’est-à-dire par rapport à son mental, celui de chacun de ses membres, plutôt qu’en prenant référence au psychique. Il ment. Il joue à l’unité… pour servir les intérêts de l’Ex-Ashram et de la S.A.S. imbriqués. Ceux de ses membres qui sont aussi membres de l’un de ces deux organismes ou des deux seraient aussi en train d’agir au profit d’eux-mêmes.


CONTESTATION CONCERNANT DES INTERVENTIONS ÉTATIQUES INDIENNES OU PEUT-ÊTRE SEULEMENT LEUR NATURE

P. 189. « Car nous entrions dans une étape paradoxale : une aventure collective [celle d’Auroville] […] allait dépendre en premier lieu et dans les faits, pour sa survie, sa protection et son droit d’exister – de l’appareillage le plus lourd d’une société humaine, celui de son État souverain. / […] intervention et […] rôle durable du Gouvernement central de l’Inde dans la conduite des affaires de Sa ville, […]. » (F.d.c.)

Concernant l’existence d’Auroville, l’intervention de tout pouvoir public de l’Inde, le central et d’autres, est légitime. Par contre, elle ne l’est pas concernant l’organisation et le fonctionnement (alors que l’est ce qui existe à ce sujet par les titulaires du Pavillon de l’Inde dans la véritable Zone internationale, lorsqu’ils agissent correctement.)
L’auteur ne distingue pas ces trois aspects car il les confond sous le nom « conduite ».
(Par ailleurs, l’expression « État souverain » est mauvaise car, en Inde, le souverain est la nation indienne, et son pouvoir public, le central et les autres, en est un représentant. De manière générale, un pouvoir public n’est souverain, que dans les royautés monarchiques, les pouvoirs personnels, etc. P. 284 l’auteur a encore une expression mauvaise : « les gouvernements et les États ».)

P. 190 et 191. « Aujourd’hui, à la veille du cinquantenaire de l’entreprise et de la visite annoncée du Premier Ministre de l’Inde, […]. / Ces premières routes pavées, d’ailleurs, appartiennent à qui, à quoi ? Elles ont été construites avec des fonds alloués par le Ministère des Ressources Humaines, qui subventionne également presque la totalité des écoles, ainsi que le fonctionnement de plusieurs groupes de travail, l’infrastructure de plusieurs complexes collectifs, et jusqu’à certains bâtiments résidentiels. / Il s’agit donc d’un investissement, signifiant une attente intéressée de résultats conformes à la représentation de l’idéal exprimé ; c’est-à-dire que s’exerce une pression constante, […] effets […] sur les motivations et les démarches des uns et des autres. / * / La présence d’un observateur n’est jamais indifférente. […] / Il s’agissait à présent d’un observateur puissant, d’un tiers intéressé. / Ses critères de référence se situaient en termes de pouvoir ; pouvoir d’initier, de persuader, de décider, pouvoir d’agir et d’effectuer, pouvoir de corrompre aussi. / Tout gouvernement humain et temporel est avant tout concerné par l’exercice et la répartition de l’autorité et du pouvoir – en principe pour le bien du peuple et de la nation. […] / * / Dans notre histoire un nouveau personnage ambigu s’était immiscé, installé et bien assis. » (F.d.c.)
L’auteur comprend que le pouvoir public indien intervient dans l’organisation et le fonctionnement d’Auroville et qu’il n’est donc pas seulement un « observateur ». Il perçoit aussi qu’il en résulte notamment de la corruption.
Par contre, il ne comprend pas qu’il y a un phénomène d’appropriation d’Auroville par le pouvoir public indien. Il perçoit seulement que ce pouvoir public est « ambigu ». Mais il ne l’est pas car il agit en tant que propriétaire.
(Par ailleurs, l’expression « gouvernement humain et temporel » fait penser à certaines religions chrétiennes et il n’y avait pas de cause sensée à l’employer. Il n’y en avait pas non plus à juxtaposer « peuple » et « nation » ou il aurait fallu indiquer la définition donnée à chacun de ces deux mots.)

P. 277. « C’est le Gouvernement central de l’Inde qui finance les célébrations de ce jubilé, qui ont déjà commencé : ce n’est donc pas directement l’expression d’une générosité de la communauté souhaitant partager ses espoirs et ses réalisations, mais en grande partie une affaire de prestige et de renommée. » (F.d.c.)
(Ici, le mot « jubilé » ne plait pas mais peu importe.)
Auroville n’est pas la propriété des Auroviliens.
La résolution décidée en novembre 17 par la Conférence générale de l’Unesco, à l’initiative de l’Inde, montre que les causes « prestige et renommée » sont exactes. Voir le long texte sur le présent blog.

P. 315. « […] cette communauté de Sa ville se voit prise en otage, de bon ou de mauvais gré, par les agents de la renommée, comme s’il lui fallait justifier son existence par les produits étincelants de ses efforts et légitimer les aides qui lui ont été apportées au cours de ces cinquante années. / […] le sens de l’aventure de l’unité humaine consciente […] est occulté par les discours, les congratulations et les cérémonies démonstratives qui jalonnent les semaines de cette année commémorative. » (F.d.c.)
Une contestation est portée contre les interventions étatiques indiennes faites à l’occasion du 50ème anniversaire.
On comprend leur nature lorsque l’on sait que le Gouvernement central indien veut légitimer en Inde l’argent qu’il donne à Auroville. On comprend aussi cela lorsque l’on sait que, par rapport à tous les autres pays membres de l’Unesco, l’Inde omet tout ce qui est essentiel à cette ville et n’en présente qu’un idéal, celui d’idée d’unité humaine (à créer par soi-même), et les aspects d’écologie, etc.
Les faits étatiques indiens de célébration du cinquantième anniversaire sont contestés par l’auteur car occultant « le sens de l’aventure de l’unité humaine consciente ». Ce n’est pas une bonne expression de l’essentiel pour lequel Auroville existe.

C’est l’appropriation d’Auroville faite par l’Inde qui devrait être contestée et combattue, pas seulement des conséquences.


CONCLUSION

Quelles furent les suites des contestations ? Qui publiera un texte indiquant les autres contestations qui existèrent dans Auroville (et éventuellement en-dehors) avant les cérémonies du 28 février 18, et toutes celles pendant et après ?

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