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Ohoettilto-3 (oho-et-til-to-3)
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  • Blog faisant partie d’une série de plusieurs. Il concerne l’intérieur d’Auroville, surtout sa Zone internationale, notamment tout Pavillon à propos de la France, dont tout ce qui est nommé -Pavillon de France- est mauvais et finira par être détruit.
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Partie 3: Raman Reddy Ridicule (32 pages environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.
La nouvelle graphie de la langue française est employée.


UN AUTRE TEXTE

P. 15, son début. « Je continue ma présentation de documents par une autre lettre écrite au disciple musulman [« Muslim »] par Sri Aurobindo à la même date (17 novembre 1932) que les deux lettres qui ont été entièrement citées ci-dessus et expliquées en détail.
[Le disciple d’origine mahométane :] ["] Je ne dis pas que tous les gens ici ont cet esprit contre le mahométisme [« Mahomedanism »], mais je n’arrive pas à envisager quelqu’un qui ne puisse pas l’obtenir. Certains sâdhaks plus âgés peuvent s’en détacher et se concentrer sur autre chose, mais pour les autres je ne sais pas. Du point de vue mahométan, il y a suffisamment de raisons d’avoir une douleur cuisante sur ce sujet [« to smart on the point »]. Le grand éloge que j’ai reçu pour avoir mis un dhoti ici montre évidemment l’esprit ou la barrière ou quoi que ce soit. ["] 
» (F. prov. d.c.)

Le disciple d’origine mahométane envisagea-t-il que des disciples d’origine hindouiste aient pu se développer suffisamment pour se débarrasser de limites hindouistes ? Est-ce qu’il envisagea pour eux seulement une situation de renonciation douloureuse avec ces éléments hindouistes qui revenaient à l’assaut : « peuvent s’en détacher et se concentrer sur autre chose » ?
Ce disciple d’origine mahométane s’exprima du « point de vue mahométan ». Aurait-il pu s’exprimer à partir de sa partie qui s’était intéressée à Sri Aurobindo et qui avait compris que le développement proposé par lui menait les individus qui avaient une religion à en sortir ? C’est ce qu’il avait fait dans ses premières lettres, ne comprenant pas que des individus d’origine hindouiste ne l’aient pas compris. Ce disciple d’origine mahométane servit à faire exprimer la situation dans l’Ashram.

S’il n’y avait pas eu de « grand éloge », le disciple d’origine mahométane n’en aurait pas parlé. Sri Aurobindo, dans sa réponse ne tint pas compte de ces disciples d’origine hindouiste qui firent des éloges.

Suite immédiate.
« [Réponse de Sri Aurobindo :] ["] Qu’est-ce que le dhoti a à voir avec l’hindouisme ou le mahométisme [« Mahomedanism »] ? Il y a des milliers d’hindous qui ne le portent jamais – ils portent des pyjamas d’une sorte ou d’un autre [« pyjamas of some kind »]. Rieu, Arjava, Suchi [trois disciples occidentaux] portent le dhoti parce que c’est pratique et bon pour le climat – ils ne se soucient pas du tout de l’hindouisme [« they do not care one jot for Hinduism »]. [Renvoi à une note de fin de texte :] 23
17 novembre 1932 ["]
[Reddy :] On ne peut que sourire devant l’insistance du disciple musulman à être méprisé par les hindous [« of being looked down upon by the Hindus »] de l’Ashram. » (F. prov. d.c.)

Ladite « insistance » du disciple d’origine mahométane ne concernait pas principalement le fait d’être « méprisé » mais, précisément cette fois, l’« esprit contre le mahométisme », qui provenait d’éléments hindouistes chez des membres de l’Ashram alors que Sri Aurobindo disait que celui-ci était hors de l’hindouisme.
Il est parlé des disciples de Sri Aurobindo et la Mère qui étaient d’origine hindouiste et qui n’étaient pas encore développés de manière à être sortis complètement de leur religion, et qui n’avaient pas compris qu’ils devraient finir par en sortir (ce qui ne concerne pas l’existence d’éléments qu’ils avaient acquis dans la religion hindouiste et qui avaient une place en-dehors d’elle).
Dans les années 30 il y avait déjà des disciples européens qui n’étaient pas d’origine hindouiste ou mahométane. Étaient-ils choqués de constater que des membres de l’Ashram avaient des éléments d’hindouisme ? Le disciple d’origine mahométane l’est car il est encore accroché à sa religion, constate qu’elle est inférieure à l’hindouisme et que des disciples d’origine hindouiste le poussent à abandonner sa religion pour entrer dans l’hindouisme. Il comprenait la position de Sri Aurobindo et la Mère et, lorsqu’il fut convaincu de son existence et que les pressions hindouistes sur lui ne devaient donc pas exister, est-ce qu’il sut se développer selon le yoga intégral en ne s’occupant pas des pressions d’hindouisme et en sachant abandonner au fur et à mesure ses éléments de mahométisme qui étaient en contradiction ?

Suite immédiate.
« Son objection porte maintenant sur le dhoti (un vêtement hindou [« a Hindu dress »]) qu’ils l’encouragent à porter. Sri Aurobindo le déboute [« dismisses »] en mentionnant que les faits sont contraires à ce qu’il pense. Il dit que des milliers d’hindous portent des pyjamas [« pyjamas »] (généralement portés par les musulmans [« Muslims »]) et que trois occidentaux de l’Ashram, qui "ne se soucient pas du tout de l’hindouisme" portent des dhotis (un vêtement hindou [« a Hindu dress »]) en raison du climat étouffant de Pondichéry. De plus, qu’est-ce que l’habillement a à voir avec la religion ? La tenue vestimentaire est en effet devenue de nos jours un sujet majeur de discussion publique sur la religion, mais elle ne montre que les extériorités auxquelles les gens assimilent généralement la religion. Il était donc d’autant plus nécessaire pour Sri Aurobindo de dissocier son Ashram des rituels et conventions externes qui définissent généralement la religion afin de souligner le contenu spirituel de son Yoga. » (F.d.c.)
Reddy se comporte d’abord comme les hindouistes qui avaient fait un « grand éloge » puisqu’il présenta, deux fois, le « dhoti » comme un « vêtement hindou », c’est-à-dire hindouiste (alors que Sri Aurobindo l’avait désigné comme indien, c’est-à-dire pas caractéristiquement hindouiste), et puisqu’il annonce que ce vêtement fait partie des « rituels et conventions externes » … hindouistes.
Reddy, après avoir exprimé que ce vêtement est hindouiste, se met en contradiction lorsqu’il joue à être à un niveau supérieur : « qu’est-ce que l’habillement a à voir avec la religion ? », et fait comme si « les gens » « assimilent généralement la religion » seulement à des « extériorités » alors que lui a, de « la religion » hindouiste, une autre conception.
Lorsqu’il annonce que Sri Aurobindo voulut « souligner le contenu spirituel de son Yoga », il sous-entendit qu’il y avait la place pour ledit hindouisme supérieur non-sectaire.


TROISIÈME TEXTE DE TROIS TEXTES PLUS UN AUTRE

Suite immédiate.
P. 15 à 18.  « J’arrive à la dernière lettre considérée :
[Le disciple d’origine mahométane :] ["] Je veux demander à Sri Aurobindo si l’Ashram est créé de telle manière que, parmi les communautés de ce pays ou les peuples d’autres nations, seuls les hindous en profiteront finalement ? Est-ce que les distinctions de religion et de nationalité comptent pour beaucoup ? Est-ce que la victoire supramentale signifie la victoire de la religion et de la culture hindoues sur les autres ? Est-ce que la conscience supramentale entrera dans le corps d’un homme qu’il soit ou non subordonné à l’hindouisme ? ["]
[Réponse de Sri Aurobindo :] L’Ashram n’a rien à voir [« has nothing to do »] avec la religion ou la culture hindoue, ni avec aucune religion ou nationalité. La Vérité du Divin qui est la réalité spirituelle derrière toutes les religions [,] et la descente du supramental qui n’est connue d’aucune religion sont les seules choses qui seront le fondement [« foundation »] de l’œuvre du futur. [Renvoi à une note de fin de texte :] 24

[Reddy :] C’est encore le même disciple musulman jaloux [« jealous »] qui interroge Sri Aurobindo sur le lien étroit entre l’hindouisme (comme opposé à sa propre religion) et le Yoga intégral. Sri Aurobindo le rabroue [« rebuffs »] cette fois avec une déclaration si radicale [« sweeping »] sur la religion hindoue qu’elle l’aurait fait taire pour de bon [« that it would have silenced him for good. »] » (F. prov.d.c.)
Comme déjà dit, la « Vérité du Divin » et « réalité spirituelle » qui est dite « derrière » « toutes les religions » peut être loin derrière, c’est-à-dire pas immédiatement derrière, puisque, selon l’hindouisme et Sri Aurobindo et la Mère, tout univers existe en son intérieur et dessous et inclut toutes les divisions, déformations, mensonges, êtres et actions antidivines, etc. qui existèrent ou existent.
Reddy fait comme s’il ne comprend pas que le disciple d’origine mahométane comprenait Sri Aurobindo alors que lui-même ne comprend pas ou, plutôt ne veut pas comprendre. Ce disciple d’origine mahométane comprenait notamment que ce qu’annonçait Sri Aurobindo était hors de toute religion et que la pratique du yoga intégral le mènerait à sortir de sa religion, ce qu’il n’était pas encore prêt à faire, d’autant plus qu’il constatait que des membres de l’Ashram ne sortaient pas de l’hindouisme et l’incitaient à accepter des éléments d’hindouisme.
Reddy déforme la parole du disciple d’origine mahométane lorsqu’il lui fait dire qu’il interroge Sri Aurobindo sur « le lien étroit » entre l’hindouisme et le yoga intégral alors que ce disciple comprenait que le yoga intégral était hors de l’hindouisme et voulut en avoir la confirmation.
Reddy, du haut de son sentiment de supériorité hindouiste, annonce que ce disciple aurait était « jaloux », « jaloux » de l’hindouisme, « jaloux » des hindouistes ! Il ne l’était pas.
En réponse, Sri Aurobindo ne le rabroua pas mais lui apporta la confirmation attendue.
L’expression le faire taire pour de bon exprime la réaction d’un contestataire, d’un revendicateur qui, ayant reçu un argument qui est bon (au moins sur le moment) ne sait pas quoi répondre et se tait, ayant perdu (au moins sur le moment). Or, c’est le contraire qui exista. Le disciple d’origine mahométane reçut la confirmation qu’il attendait, comprit qu’il avait raison et que les disciples d’origine hindouiste de l’Ashram qui l’incitaient à accepter des éléments d’hindouisme avaient tort, et il n’eut plus besoin d’écrire encore à Sri Aurobindo. Il lui restait à comprendre qu’il devrait sortir de sa religion mahométane, le comprendre étant déjà un début de sortie. Est-ce qu’il le comprit ? Si oui, est-ce qu’il continua d’avancer sur le chemin ?

Suite immédiate.
« Mais la religion hindoue est à prendre encore (comme dans les deux premières lettres) au sens de religion hindoue sectaire et certainement pas en tant qu’hindouisme supérieur non-sectaire. Aussi [« Also »] la religion ou la culture hindoue est particulièrement mentionnée non pas parce qu’elle convient moins au Yoga supramental que les autres religions, mais pour la simple raison que le disciple l’avait interrogé à ce sujet. C’est ce contexte [« context »] qui clarifie et atténue la déclaration apparemment dure et drastique [« harsh and drastic »] sur l’Ashram n’ayant rien à voir avec l’hindouisme. » (F. prov. d.c.)
Pour le début, comprendre : « la religion hindoue » dont parla Sri Aurobindo dans cette lettre.
Le « contexte » n’apporte rien de ce que dit Reddy, au contraire.
Ce qu’il appelle « contexte » est son interprétation déformatrice qui fait échapper, en mots, pour lui et les individus comme lui, l’« hindouisme supérieur non-sectaire » à l’affirmation de Sri Aurobindo.
Reddy ne « clarifie » pas mais corrompt, déforme, complique, obscurcit.
(Par ailleurs, un enjeu n’était pas de savoir si l’hindouisme convenait « moins ».)

Suite immédiate.
« Sri Aurobindo poursuit en expliquant la base spirituelle non religieuse et universelle de son Yoga et nous indique la descente ultime du pouvoir supramental jusqu’alors inconnu de toute religion. Encore une fois, le mot religion n’a pas besoin de s’appliquer ici [« need not apply here »] à son concept d’hindouisme supérieur non sectaire ou le sanātana dharma, qui "contrairement à certaines religions à crédo" ne se donna aucun nom et "ne se fixa aucune limite sectaire". » (F. prov. d.c.)
Sri Aurobindo avait écrit ceci. « La culture religieuse qui porte maintenant le nom d’hindouisme n’a pas seulement rempli cet objectif, mais, contrairement à certaines religions à crédo, elle connaissait son objectif. Elle ne se donna aucun nom, car elle ne se fixa aucune limite sectaire ; […]. » Contrairement à l’affirmation de Reddy, ce ne fut pas seulement à propos de l’hindouisme supérieur non sectaire mais à propos de tout l’hindouisme que Sri Aurobindo dit qu’il « ne se donna aucun nom et "ne se fixa aucune limite sectaire" ». Ainsi, son mot « religion » s’applique à tout l’hindouisme, incluant le supérieur non sectaire alors que Reddy en donne une signification réductrice qui fait échapper celui-ci. Il fait cela en exprimant à sa manière qu’il n’y a « pas besoin » … de comprendre simplement.
Par ailleurs, là où Sri Aurobindo avait dit « La Vérité du Divin qui est la réalité spirituelle derrière toutes les religions », Reddy annonce que ça serait une explication de « la base spirituelle » « de son Yoga ». Ce faisant, il exprime que, de l’affirmation, il ne perçoit qu’un concept. Reddy joue à ce niveau mental.
Sri Aurobindo avait parlé de « la descente du supramental » et Reddy fait deux réductions en parlant de « la descente ultime du pouvoir supramental ». Il ne parle que du « pouvoir » et, par ailleurs, a-t-il compris que, le 29 février 1956* il y eut la « première Manifestation de la Lumière-Force supramentale dans l’atmosphère de la terre » ? (Entretiens de la Mère, à ce jour.) La manifestation supramentale continue.

Suite immédiate.
« Mais même si nous considérons que la transformation supramentale dépasse les limites de l’hindouisme supérieur non sectaire, le Yoga Intégral qui fut proposé par Sri Aurobindo dans ses derniers jours et pratiqué par ses disciples sous la direction de la Mère de l’Ashram contenait beaucoup des éléments les plus profonds et les plus élevés de l’hindouisme. » (F. prov. d.c.)
« […] the Integral Yoga that was propounded by Sri Aurobindo in his latter days and practised by his disciples under the guidance of the Mother in the Ashram contained many of the deeper and higher elements of Hinduism. » (F. prov. d.c.)
Il n’y a pas que « la transformation supramentale » qui dépasse « les limites de l’hindouisme supérieur non sectaire » mais tout ce que Sri Aurobindo et la Mère apportèrent à propos de prise de contact avec le plan supramental et de sa manifestation. Même une compréhension mentale simple de débutant comme celle du disciple d’origine mahométane fait comprendre que c’est hors de toute religion. Les gens comme Reddy ne veulent pas le comprendre car ils s’accrochent à leur religion.
À propos de cette affirmation de Sri Aurobindo comme à propos des autres, l’enjeu est de savoir si lui-même et la Mère avec leur apport à propos de supramental sont dans l’hindouisme ou hors de lui.
Reddy, pour se satisfaire, transforme.
Il réduit ce qui serait dehors en disant que ça concernait seulement ladite « transformation supramentale » et il admet ce caractère en-dehors.
Il affirme que « beaucoup des éléments les plus profonds et les plus élevés de l’hindouisme » étaient dans le « Yoga Intégral », ce qui était une évidence de toujours. Ils n’y étaient pas en tant qu’éléments religieux mais en tant qu’éléments qui sont dans cette religion et qui ont aussi leur place en-dehors. Reddy commet son erreur constante de vivre dans son mental, de réfléchir à propos de concepts. Il y a une réalité qui existe en dehors de toute religion, dont des religions et d’autres conceptions perçurent des éléments, interprétés de manières différentes, avec plus ou moins de déformations, etc. L’hindouisme en perçut le plus, avec le moins de déformations, donna un nom à ces éléments, avec des expérimentations de cela. Les éléments de réalité peuvent être expérimentés hors de cette religion par la pratique du yoga intégral. Des noms de cette religion furent repris par Sri Aurobindo puisqu’ils étaient là. Des techniques utiles dans le yoga intégral furent reprises.
(Reddy se trompe lorsqu’il parle seulement du « Yoga Intégral » des « derniers jours » de Sri Aurobindo car, par exemple, le texte du premier tome de La Synthèse des yoga est beaucoup plus ancien, et des lettres aussi.)
Reddy est hors-sujet.
Est-ce qu’il sous-entend qu’il conclut que « l’hindouisme supérieur non sectaire » est inclus dans ce qui relève de Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport, sauf ladite « transformation supramentale » ?

Suite immédiate.
« Ce sont principalement ces coutumes dans l’Ashram qui expriment la bhakti, l’adoration et l’abandon à son Gourou (si commun en Inde) qui ont rebuté certains Occidentaux […]. […]
[P. 17.] Ce que l’on peut dire cependant, c’est que Sri Aurobindo et la Mère partirent d’une table rase, pour ainsi dire, de pratiques spirituelles sans être encombrés par les formes passées de l’hindouisme ou de quelque religion que ce soit. En même temps, ils n’étaient pas trop tatillons pour éviter certaines des formes existantes [« not overly fussy of avoiding any of the existing forms »], si elles s’avéraient être des moyens utiles de communion intérieure avec leurs disciples.
En dehors des trois (ou plus tard quatre) Darshans majeurs qu’ils donnaient à leurs disciples et dévots chaque année, la Mère menait des méditations quotidiennes suivies de son Pranam aux disciples au début de l’Ashram. Il y avait une distribution de soupe par la Mère le soir (avant octobre 1931) afin de transmettre sa force spirituelle aux disciples. Les fleurs […]. […] bénédictions spéciales […] concentration au Playground […]. Une distribution d’arachides par la Mère prit place aussi au Terrain de jeu, apparemment pour la nourriture supplémentaire des enfants de l’École, mais qui faisait évidemment partie de son action plus large consistant à insuffler sa force spirituelle dans toutes les activités de l’Ashram. 
» (F. prov. d.c.)

Reddy se trompe lorsqu’il écrit que « Sri Aurobindo et la Mère partirent d’une table rase, pour ainsi dire, de pratiques spirituelles ». (On ne dit rien sur ce dernier mot.) Dans une partie qui est plus haut, celle relative notamment au verbe rejeter, il y a de quoi montrer que ces deux personnages ne partirent pas d’une « table rase » mais que, en plus de ce qui était spontané, ils commencèrent par utiliser ce qui était déjà là.
Ils utilisèrent des « formes existantes » et en créèrent de nouvelles. Lesdites « formes » pouvaient être dans l’hindouisme et dans d’autres systèmes de conceptions accompagnées de pratiques, et elles purent être dans l’Ashram de Sri Aurobindo et la Mère. Un enjeu n’était pas d’être « tatillons » ou non.

Suite immédiate.
« Que pensez-vous de ces divers programmes de la Mère ? Étaient-ils des cérémonies hindoues ? Oui, les Puja Darshans pourraient être nommés comme tels, bien qu’ils aient cessé après un certain temps. […] Mais qu’en est-il de la distribution d’arachides ? Mère commença-t-elle une nouvelle sorte [« brand »] de cérémonie ou de mode de communion spirituelle ? » (F. prov. d.c.)
Les « divers programmes de la Mère » n’étaient pas des « cérémonies hindoues ». Il y avait des faits dont certains avaient la même forme que des faits qui existaient dans l’hindouisme. Pour les réalités ordinairement imperceptibles, elles existaient en-dehors de toute religion ou autre conception.

Suite immédiate.
« Notre difficulté à étiqueter [« to label »] les activités collectives de la Mère montre seulement la rigidité de notre mental, par lequel nous aimerions faire des classifications faciles pour notre propre convenance plutôt que de comprendre la plasticité et la spontanéité avec lesquelles la Mère agissait dans l’Ashram. » (F. prov. d.c.)
Une « difficulté à étiqueter », c’est-à-dire à mettre un bon nom sur chaque chose, évènement, etc. peut exister naturellement lorsque ce qui est à nommer n’est pas encore bien connu mais Reddy ne parle pas de cela. Il parle de gens auxquels de bons noms déplaisent et qui cherchent à modifier, dans leur conception, ce qui est nommé pour pouvoir donner un autre nom.
Parmi les gens qui interprètent à tort des évènements comme étant religieux, qui les étiquètent ainsi, il y en a qui considèrent qu’ils ne devraient pas exister, et il y en a d’autres comme Reddy qui ont intérêt à étiqueter ainsi car ça favorise le rattachement à de la religion hindouiste.

Pour d’actuelles personnes hindouistes qui s’intéressent à Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental mais sans s’être engagées dans le yoga intégral (même si elles ont l’illusion du contraire), comme pour des personnes d’origine hindouiste qui y sont engagées mais qui ont encore un problème à admettre devoir sortir de leur religion (s’il y en a), il semble que le disciple d’origine mahométane, longtemps après ses questions, contribue à ce qu’il voulait : favoriser l’évacuation d’éléments hindouistes qui ne méritent pas d’être conservés.


REDDY PENSANT AVOIR DÉMONTRÉ QUE SRI AUROBINDO ET LA MÈRE AVEC LEUR APPORT N’EXCLUAIENT PAS L’HINDOUISME SUPÉRIEUR NON SECTAIRE QUI EST INTERNE À DE LA RELIGION (QUI EST HINDOUISTE), QU’ILS NE LUI SONT DONC PAS EXTERNES NI, DONC, EXTERNES À TOUTE RELIGION, IL LUI FALLUT RÉSOUDRE UN AUTRE PROBLÈME, PLUS GÉNÉRAL, QUE LUI POSAIENT LES AFFIRMATIONS DES DEUX PERSONNAGES, CELUI QU’EUX-MÊMES AVEC LEUR APPORT SONT HORS DE TOUTE RELIGION

Puisque Sri Aurobindo et la Mère avaient exprimé qu’eux-mêmes avec leur apport à propos de supramental ne sont pas dans de la religion, et puisque l’hindouisme supérieur non sectaire est interne à de la religion, est de la religion, Reddy comprit que, pour que son explication tienne debout, il lui fallait démontrer que l’hindouisme supérieur non sectaire n’est pas interne à de la religion.

Puisqu’il vit dans son mental, il lui suffit, comme ailleurs dans son texte, de créer un ou plusieurs tortillages mentaux, du triturage de textes, de la déformation, des jeux de mots, c’est-à-dire magouiller mentalement suffisamment pour que ça lui permette de considérer avoir créé une conciliation, de s’illusionner, de trouver son « bien-être spirituel ».
Pour Reddy, la solution consista à s’occuper de démontrer que le mot religion employé par les deux personnages à ce sujet avait une signification qui n’excluait pas toute religion. On comprend déjà que, au plus, il ne pouvait qu’arriver à créer une apparence de cela alors que, dans le fond, il ne pouvait qu’échouer.
Arriva-t-il à créer pour lui-même une telle apparence ? Arriva-t-il à se tromper lui-même ?

D’abord, voici deux paragraphes relatifs au fait que ces deux personnages avec leur apport à propos de connexion avec le supramental et sa manifestation sont hors de toute religion. Ce ne sont pas des citations de ces deux personnages.
Il n’y a pas de dogmes, pas de gestes obligatoires, pas d’intermédiaires, pas d’entrée dans un organisme, et il y a des croyances mais il n’y a pas d’obligation de les connaitre toutes ni même de les accepter et on a la possibilité de considérer certaines comme démentes. (Dans ce genre est l’annonce de l’existence future d’une nouvelle sorte d’êtres faits d’une nouvelle matière aux propriétés extraordinaires.) C’est ce qui fait que les pratiques utilisées pour se développer est un yoga (de Sri Aurobindo et la Mère), pas une religion. Cela dit, des esprits religieux y voient de la religion, et des matérialistes athées y voient aussi cela puisque, partant d’un monde religieux, pour eux tout ce qui implique l’existence de choses qui sont ordinairement invisibles est dit être de la religion.
Les espèces animales savent spontanément ce qu’elles doivent faire pour vivre, et chacune est spécialisée dans des gestes, des comportements, des réactions, etc. L’espèce humaine n’est pas complètement spécialisée et ses membres peuvent agir d’une manière ou d’une autre, penser ceci ou cela, etc. Certains de ses membres s’interrogent sur leur origine et celle de l’univers, se demandent quoi faire dans la vie, etc., se trouvent des réponses, c’est-à-dire qu’ils se font des conceptions et, de chacune d’elles, des conséquences sont déduites sur ce que l’on peut penser, sur les comportements, les actions, etc. (Certains veulent imposer leur conception et ses conséquences sur d’autres humains). Il y a aussi l’apport des deux personnages à propos de connexion avec le supramental et sa manifestation, et chacun peut se mettre à pratiquer leur yoga intégral, chacun à sa mesure. La manifestation supramentale continue et mènera à l’apparition d’une nouvelle sorte d’êtres qui auront notamment des connaissances que l’actuelle humanité n’a pas. Ses membres sauront comment se comporter, quoi faire, etc. et ça se fera donc sans avoir besoin de religions. Les êtres de l’espèce humaine qui continuera d’exister auront connaissance de l’existence de ces êtres d’une sorte supérieure et ils n’auront plus à s’interroger et à s’inventer des conceptions. Eux aussi finiront par ne plus avoir besoin de religions.

Suite immédiate de « la plasticité et la spontanéité avec lesquelles la Mère agissait dans l’Ashram ».
P. 17 et 18. « Même la religion, que Sri Aurobindo et la Mère eux-mêmes condamnèrent carrément, » (F. prov. c.)
« Even religion, which Sri Aurobindo and the Mother themselves condemned outright, »
Comme déjà dit, Sri Aurobindo et la Mère ne condamnèrent pas l’existence de religions dans le passé et encore actuellement, ils ne condamnèrent pas les humains qui se retrouvent adeptes d’une religion, et ils ne reprochèrent pas aux humains qui s’intéressaient à eux, s’approchaient d’eux, voulaient suivre leur enseignement, voulaient pratiquer leur yoga intégral, de commencer à le faire en étant dans l’état où ils étaient, qui pouvait être celui d’adepte d’une religion ou, même sans cela, qui pouvait contenir des éléments religieux. Notamment, ils ne cherchèrent pas à supprimer la religion hindouiste de l’Inde ni du reste de la Terre. À ce sujet, ils ne la rejetèrent pas. (L’évolution l’avait produite comme elle avait notamment produit d’autres conceptions avec les comportements qui vont avec chacune. Les deux personnages apportèrent de quoi continuer le développement, et les humains qui ne veulent pas s’engager sur ce chemin ne s’y engagent pas, et ceux qui veulent s’y engager s’y engagent, certains pouvant avoir dès le début des difficultés d’acceptation mentale que ça se passe hors de l’hindouisme.)
Par contre, ils indiquèrent qu’eux-mêmes avec leur apport à propos de supramental sont hors de toute religion. La pratique de leur yoga intégral mène les individus qui ont une religion à en sortir (ce qui arrive lorsqu’ils ne s’empêchent pas de se développer par volonté d’y rester accroché). En plus, les futurs êtres supramentaux seront évidemment sans religion.

Reprise et suite immédiate.
« Même la religion, que Sri Aurobindo et la Mère eux-mêmes condamnèrent carrément, doit être prise [examinée] avec les qualifications requises, en particulier en ce qui concerne eux-mêmes et le Yoga Intégral qu’ils ont développé pour l’avenir spirituel de l’homme. Autrement, nous avons tendance à rejeter la spiritualité elle-même au cours du processus même de débarras de la religion, et de nous déconnecter de la source même et de la fontaine de notre inspiration dans notre enthousiasme excessif à nous débarrasser des formes anciennes. » (F.d.c.)
« Even religion, which Sri Aurobindo and the Mother themselves condemned outright, has to be taken with due qualifications especially with regard to them and the Integral Yoga they have developed for the spiritual future of man. Otherwise we tend to reject spirituality itself in the very process of doing away with religion, and disconnecting ourselves from the very source and fountain of our inspiration in our over enthusiasm to get rid of old forms. »
Concernant « l’avenir » de l’humanité, Reddy l’annonce comme étant « spirituel ». Est-ce qu’il a compris la notion de manifestation supramentale ? Est-ce qu’il a compris l’annonce d’une nouvelle sorte d’êtres faits de matière supramentale ?
Reddy parle de « débarras de la religion » car, au meilleur de lui-même, il a compris que Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental sont en dehors de toute religion et que quelqu’un qui se met à suivre leur chemin en ayant une religion en sort tôt ou tard. C’est une des bases de toute sa démonstration. (L’autre base n’est pas que, étant tellement endoctriné dans la religion hindouiste, l’idée de rejet de sa religion lui ferait penser que ça serait un rejet de « la spiritualité », car il sait que ce n’est pas le cas.) L’autre base est qu’il veut rester dans l’hindouisme même réduit, selon ce qu’il annonce, à l’hindouisme supérieur non sectaire. Avec ces deux bases, il se retrouve dans une contradiction, et son texte est rédigé pour (tenter de) créer une conciliation.
Comme déjà exprimé plusieurs fois, certains des éléments qui sont dans la religion hindouiste ont aussi leur place en-dehors. Reddy commet son erreur constante de vivre dans son mental, de réfléchir à propos de concepts. Il y a une réalité qui existe en dehors de toute religion, dont des religions et d’autres conceptions perçurent des éléments, interprétés de manières différentes, avec plus ou moins de déformations, etc. L’hindouisme en perçut le plus, avec le moins de déformations, donna un nom à ces éléments, avec des expérimentations de cela. Les éléments de réalité peuvent être expérimentés hors de cette religion par la pratique du yoga intégral. Des noms de cette religion furent repris par Sri Aurobindo puisqu’ils étaient là. Des techniques utiles dans le yoga intégral furent reprises.
Reddy, pour (tenter de) créer une conciliation, annonce dans ce passage commenté, qu’il faut faire les « qualifications » nécessaires, c’est-à-dire les distinctions accompagnées par la bonne nomination de chacun des éléments distingués.
Il présente deux distinctions.
L’une est entre « spiritualité » et « religion ». Reddy écrit qu’il faut la faire « au cours du processus même de débarras de la religion ». La pratique du yoga intégral fait constamment apparaitre quelque chose qui est en contradiction avec une partie de soi-même, une conception, une habitude, une attache sociale, un désir, ou autre chose, tout élément venant de l’égo. Ça peut notamment être un élément religieux précis qui n’avait pas été perçu comme pouvant être amené à devenir un obstacle devant être élargi ou évacué. L’enjeu n’est alors pas de choisir entre « spiritualité » et « religion » mais entre ce qui suit. D’un côté, il y a ce qui relève directement de l’apport des deux personnages (par exemple une ou plusieurs de leurs affirmations) ou quelque chose qui est perçu intérieurement, par exemple une indication venant du psychique (et, lorsqu’on choisit de suivre tout cela, rien n’est « excessif »). De l’autre côté, il y a ce qui est dans l’égo et qui peut provenir du passé et qui veut continuer d’exister. Pour une personne qui est adepte d’une religion et qui commence à s’intéresser à ces deux personnages ou peu après semble-t-il et sinon plus tard, une contradiction peut apparaitre au niveau mental de premier abord, pas seulement à propos d’un élément religieux particulier, mais à propos de toute l’appartenance à une religion. Alors, cette personne a le choix entre s’arrêter immédiatement de s’intéresser à Sri Aurobindo et la Mère, ou accepter immédiatement de devoir sortir de sa religion et ça fait un début de sortie, ou comprendre (même avec réticence au début) qu’il faut accepter de devoir sortir de sa religion même s’il faut du temps pour y arriver (avec la possibilité de ne pas y arriver). Reddy ne choisit aucune de ces alternatives mais il choisit de créer une explication corruptrice lui donnant une illusion de conciliation. (Soit il l’imagina, soit il reprit celle que d’autres comme lui avaient déjà imaginée.) Il partit donc de sa connaissance d’une contradiction pour s’occuper de créer une conception où, pour lui voulant être trompé, elle n’apparaissait pas. Il pensa donc à l’envers. C’est ainsi qu’il imagina, pour cette affaire, une distinction à établir entre « spiritualité » et « religion ».
L’autre distinction présentée par Reddy est entre, d’un côté, « la source même et » « la fontaine de notre inspiration » et, de l’autre côté, « des formes anciennes ». Pour lui, « la source même et » « la fontaine de » son « inspiration » est l’hindouisme, même réduit seulement, selon ses mots, à l’hindouisme supérieur non sectaire. Partant de là, il veut le distinguer des « formes anciennes ». Autrement dit, il est dans de l’hindouisme et veut faire une distinction à l’intérieur de lui, et il ne peut donc pas arriver à trouver quelque chose qui soit hors de la religion hindouiste. C’est ce qu’il fit ailleurs dans son texte. Même si ça avait du sens, ce serait hors-sujet. S’il s’intéressait vraiment à Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental, c’est en cela qu’il trouverait sa motivation de vie, son « inspiration ». Si ce qu’il lit lui est répulsif car c’est contraire à son hindouisme et qu’il veut rester en celui-ci, il arrête de continuer à s’intéresser. Si quelque chose en lui, la meilleure partie de lui-même, le pousse fortement à s’y intéresser, il continue de s’y intéresser et il se rend réceptif à ce qui est nouveau pour lui. Il peut y avoir des contradictions difficiles à surmonter mais, en faisant ce que dirent Sri Aurobindo et la Mère et avec du temps, il pourrait y arriver. Reddy ne fait pas cela. Il ne cherche pas à surmonter les contradictions au profit de la meilleure partie de lui-même mais il entreprend de corrompre des textes de Sri Aurobindo et un de la Mère afin de se produire l’illusion de l’anéantissement de leur signification contraire, pensant avoir réussi à créer une conciliation.
Combiner les deux distinctions de Reddy en tenant compte de la notion d’hindouisme supérieur non sectaire donne ceci. Reddy annonce que le mouvement consistant à se débarrasser des « formes » « anciennes » pourrait mener à se débarrasser d’autre chose que de celles-ci, qui serait « la spiritualité elle-même » qui, pour lui, est l’hindouisme supérieur non sectaire qui, pour lui, ne serait pas une des « formes anciennes ». Il ne veut pas s’en débarrasser, il ne veut pas s’en « déconnecter », puisque c’est « la source même » de son « inspiration », « la fontaine » de celle-ci. C’est pour cela que, rien qu’en exposant le problème, il passe, et dans la même phrase, de l’idée, pour un individu, de se « débarrasser » de sa religion, à celle de se « débarrasser » seulement de ses « formes anciennes ».
Reddy vit dans son mental et, avec des mots, on peut dire n’importe quoi.
Reddy reçoit la bonne poussée à s’intéresser à Sri Aurobindo et la Mère mais, ne voulant pas admettre qu’il devra sortir de sa religion, se retrouvant dans son égo d’hindouiste, il ne perçoit plus rien en provenance de son psychique. Il se retrouve avec son hindouisme, réduit, selon son affirmation, à l’hindouisme supérieur non sectaire. Sinon, il ne perçoit que du vide, du zéro.
Reddy, après avoir présenté les deux distinctions à faire, ne les utilisa pas pour s’occuper de (tenter de) démontrer que Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental ne sont pas hors de toute religion. Il savait probablement qu’il ne pouvait pas y arriver. À ce sujet, sa malhonnêteté intellectuelle atteignit sa limite !


REDDY, AYANT RÉUSSI À S’ILLUSIONNER SUR L’EXISTENCE D’UNE CONCILIATION, AYANT DONC TROUVÉ SON « BIEN-ÊTRE SPIRITUEL », ANNONCE LE RÉSULTAT

P. 5. « Mais que se passe-t-il si les hindous ne sont pas si mécontents de leur religion en raison de son universalité inhérente et de sa liberté de choisir son propre chemin ? Et si beaucoup d’hindouistes se tournaient vers Sri Aurobindo sans quitter leurs chemins traditionnels et intégraient son Yoga dans leur vie sans ressentir le moindre sentiment d’opposition ? » (F.d.c.)

« But what if Hindus are not so dissatisfied with their religion because of its inherent universality and freedom to choose one’s own path? And what if many Hindus have turned to Sri Aurobindo without leaving their traditional paths and integrated his Yoga into their lives without feeling any sense of opposition? » (F.d.c.)
La première phrase concerne ce qui est interne à l’hindouisme et elle est donc hors sujet concernant une relation entre cette religion et l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental.
Ladite « universalité inhérente » de l’hindouisme s’arrête là où commence ce qui relève de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental.
Par ailleurs, Reddy ne parle pas seulement de l’hindouisme supérieur non sectaire mais de tout l’hindouisme dans lequel il y a plusieurs chemins.
Lorsqu’il dit « leurs chemins » (qui sont hindouistes), il ne semble pas dire que chaque hindouiste pourrait avoir plusieurs chemins. Même s’il le disait, la situation serait la même que lorsqu’il y en a un et la voici.
Il n’est pas dit que le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère soit dans l’hindouisme.
En employant des mots de Sri Aurobindo qui sont reproduits plus haut, l’hindouisme s’occupe de la perception de ce qui « attire chacun à Sa manière vers l’Un sans second » et d’y répondre. Le chemin de Sri Aurobindo et la Mère est celui de la manifestation supramentale, c’est-à-dire celui du sens contraire.
Reddy emploie le verbe intégrer, exprimant qu’il y a d’abord les chemins internes à l’hindouisme et que, en même temps, il y a ce qui relève de la manifestation supramentale. Il annonce qu’il serait ainsi possible d’aller dans les deux sens contraires en même temps. Est-ce qu’il évoque des hindouistes qui acceptèrent quelques notions de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère mais ne purent pas avancer davantage car ils sont encore très encombrés par ce qui s’oppose à la réception de la nouveauté ? Reddy évoque des hindouistes du genre de lui-même, qui sont surtout des individus religieux qui ne pratiquent rien ou presque rien et qui s’illusionnent à penser qu’ils se sont tournés « vers Sri Aurobindo » et ont intégré le yoga intégral « dans leur vie ». En ce cas, on peut se dire sur plusieurs chemins qui vont dans tous les sens, s’illusionner à penser que l’on pratique quelque chose. En mots, on peut dire n’importe quoi. On peut même créer de la folie. (Et si, en plus, on tire, et qu’il y a une réponse avec l’égo qui cherche à utiliser, la folie est certaine, et dure le temps de s’en remettre, si l’on s’en remet en cette vie.)
Lorsqu’un individu se raconte une telle histoire, on peut comprendre qu’il soit « sans ressentir le moindre sentiment d’opposition », qu’il soit content, qu’il ait un « bien-être spirituel ».
Voilà ce que vaut ce passage de Reddy.
Celui-ci le plaça dans son texte avant de présenter les trois passages de Sri Aurobindo (qui expriment que lui-même et la Mère avec leur apport à propos de supramental sont extérieurs à l’hindouisme) afin de préparer les personnes qui le lisent à l’acceptation de sa démonstration de prétendue conciliation.
Raman Reddy est un ridicule corrupteur: Raman Reddy Ridicule.


RAMAN REDDY EST UN HINDOUISTE SECTAIRE À VOLONTÉ TYRANNIQUE POUR L’INDE

P. 2. « […] notre actuel Premier ministre lui-même [Narendra Modi] – qu’a-t-il fait au profit exclusif de l’hindouisme en tant que tel ? Presque rien ! En fait, de nombreux Indiens qui espéraient une résurgence nationale de leur culture ont été profondément déçus par son inaction sur ce front. » (F. prov. d.c.)

« […] our present Prime Minister himself – what has he done to the exclusive benefit of Hinduism as such? Hardly anything! In fact many Indians who expected a national resurgence of their culture have been deeply disappointed by his inaction on this front. »
Il n’y a aucun doute à avoir : Reddy faisait partie de ces « nombreux Indiens ».
Il pense atténuer ce qui est objectivement une volonté tyrannique en disant « exclusif » et « en tant que tel ».
Il ne dit pas que rien ne fut fait mais, de ce qui fut fait il dit que ce fut « presque rien », exprimant qu’il était voulu davantage et surtout, qu’il est inconscient de l’oppression et de la souffrance créée par les tyrans hindouistes, même lorsqu’ils se limitent dans leur espoir et encore plus lors de la confrontation avec la réalité opposée, ce que Reddy appelle « inaction ».
Est-ce que Reddy fut conscient de tout ce qui fut fait, probablement pas ?
Lui-même exprime un élément tyrannique lorsqu’il emploie les mots « leur culture » pour désigner seulement la « culture » hindouiste, exprimant que, dans sa conception, tous les Indiens devraient l’avoir.
Ce tyran exprime un autre élément tyrannique en appelant « résurgence nationale » le projet de développer la tyrannie hindouiste, alors que le mouvement favorable à cela est seulement celui d’une « résurgence » hindouiste. À l’époque où Sri Aurobindo était hindouiste, tout ce qu’il écrivit à ce sujet au profit de l’hindouisme, un hindouisme élargit, est à comprendre différemment depuis qu’il se retrouvât sortir de cette religion.
En France, sans s’intéresser spécialement au mouvement de tyrans hindouistes limités dans leurs ambitions qui sont au pouvoir en Inde, on apprit par des médias généralistes que des prières hindouistes étaient imposées dans des écoles à des élèves non-hindouistes, qu’il y avait des interdictions de vendre la viande de vache (faisant que ça se vend en secret, l’hindouisme en tyrannie produisant donc du mensonge et de l’hypocrisie de protection). On parla de quelques hommes accusés d’avoir tué une vache et grandement brutalisés alors qu’ils étaient des équarisseurs qui s’étaient occupés d’une vache trouvée morte dans la rue. Il y a surement beaucoup plus que cela.
Modi va à l’Unesco et à Auroville pour annoncer que Sri Aurobindo ne fit que promouvoir l’antique religion hindouiste, sans avoir apporté quelque chose de nouveau ou en ayant apporté cela mais en étant dans l’hindouisme, et qu’il est un diffuseur du hatha-yoga alors que ce yoga ne fait pas partie de son yoga intégral (qui est aussi celui de la Mère). Des membres de son gouvernement agissent pareillement à propos d’Auroville.
Les fanatiques au pouvoir sont forcément des modérés et, de leur côté politique qui est le pire car le plus opposé à l’évolution, ils ont des fanatiques qui le sont moins.
Rien qu’avec les fanatiques gouvernementaux, l’Inde n’est pas au meilleur d’elle-même. Elle est tombée en-dessous ce qu’elle était avant mais ces gens pensent être supérieurs. Nostalgiques d’une époque où l’hindouisme était fortement dominant, ils le sont au moins de l’époque d’avant l’arrivée du Bouddha et ont donc environ 2400 ans de retard. Dire que le bouddhisme fait partie de l’hindouisme ne réduit pas beaucoup le retard.
Sri Aurobindo et la Mère annonçaient que l’Inde actuelle n’est pas complète et que des pays qui lui sont voisins lui seront rattachés tôt ou tard, c’est-à-dire réintégrés. Ça se comprend facilement pour le Pakistan et le Bangla Desh qui en sortirent récemment pour une histoire de domination religieuse mahométane mais il y en a d’autres. D’ailleurs, c’est déjà arrivé pour le Sikkim qui fut rattaché à l’Inde en 1975* et en fait donc désormais partie. Des Indiens hindouistes anti-évolutionnaires veulent que leur religion soit dominante en Inde jusqu’à s’occuper de supprimer les autres religions, leur pratique d’abord, en espérant idéalement finir par en supprimer les croyances. Ils poussent donc des populations de pays qui finiront par être réintégrés à l’Inde et où l’hindouisme n’est pas la religion dominante à ne pas envisager une telle réintégration, à vouloir continuer de ne pas faire partie de l’Inde. Ces Indiens hindouistes à l’aspiration fortement tyrannique agissent contre l’Inde, ils en sont des ennemis.
Si ces fanatiques hindouistes comprenaient l’apport de Sri Aurobindo et la Mère et l’acceptaient, ils se mettraient à pratiquer le yoga intégral et finiraient par abandonner leur religion hindouiste.
Si l’Inde comprenait l’apport de Sri Aurobindo et la Mère et l’acceptait, elle ne chercherait pas à dominer le reste du monde mais, s’occupant d’être elle-même, s’occupant de se comporter comme il convient, c’est-à-dire agissant objectivement en faveur de la manifestation supramentale, elle se mettrait à sa place naturelle, telle que Sri Aurobindo et la Mère l’annoncèrent, dans l’humanité. S’étant haussée ainsi, des pays voisins dont ces deux personnages annoncèrent qu’ils finiront par faire partie de l’Inde pourront souhaiter l’intégrer.
Est-ce que le présent texte pourrait contribuer, même de peu, à inciter l’Inde à agir correctement et à se mettre ainsi à sa place naturelle !?

Suite immédiate.
« Pourtant, aucune occasion n’est perdue de l’appeler un politicien communautaire avec le programme caché d’imposer l’hindouisme sur les autres communautés religieuses de l’Inde. Prenons l’hindouisme lui-même à ce sujet – existe-t-il une réelle menace que les hindous l’imposent à d’autres groupes religieux ? » (F. prov. d.c.)
Reddy semble être comme d’autres tyrans religieux qui, parce qu’ils constatent qu’ils n’arrivent pas à convertir les autres à leur religion et qu’ils ont donc renoncé à cela, considèrent qu’ils ne sont pas des tyrans lorsqu’ils imposent leurs règles à la société et font vivre sous elles des gens qui ne sont pas de leur religion.

Suite immédiate.
« Je pense qu’il n’y en a presque pas, car l’hindouisme a tellement de diverses sectes et formes qu’il serait difficile de décider en premier lieu laquelle d’entre elles exprime ses valeurs fondamentales, et on se retrouverait finalement avec l’option de chacun suivant sa propre foi et laissant les autres libres de suivre les leurs. » (F. prov. d.c.)
Reddy ne dit pas qu’il n’y a pas de « menace » mais il dit qu’il n’y en a « presque pas ».
Ce qu’il dit ensuite est d’abord interne à l’hindouisme : la liberté pour les hindouistes, selon ce qu’il dit.
En bon tyran religieux, il veut que sa religion soit dominante le plus possible mais, conscient que ça ne peut pas être ainsi maintenant, il accepte qu’il n’y ait pas, selon ce qu’il écrit, d’actions visant à convertir à l’hindouisme. Cela dit, il ne tient pas compte d’un autre aspect des tyrannies religieuses : placer la religion en position dominante, obligeant les individus qui n’en sont pas adeptes à vivre dans son cadre, et avec l’obligation de vivre au moins certaines des règles de cette religion.
Reddy se crée facilement du « bien-être spirituel ». Il n’a pas le courage de reconnaitre qu’il est un aspirant à la tyrannie hindouiste. C’est pourtant ce qu’il montre dans son texte.
Pour certains des « autres », comme les chrétiens, surtout les papistes, « suivre » « sa propre foi », c’est notamment chercher à l’imposer aux autres.
Comme déjà dit, dans l’hindouisme, toutes les voies de développement qui lui sont internes sont censées permettre un accomplissement individuel compatible avec les autres individus et voies alors que dans chacune des religions chrétiennes, le but, inscrit dans la prière principale, est de créer ce qui est appelé le règne de Dieu sur la terre comme au ciel, ce qui correspond au règne de celle des religions chrétiennes dont chacun est l’adepte. L’accomplissement de cela est incompatible avec l’existence d’autres religions comme de toute autre croyance. Pour un chrétien de la variété catholique romaine, son but est donc de créer le règne de son Église qui, en pratique, en plus d’être une épouvantable tyrannie, serait organisée ainsi : tout le clergé papiste en ordre hiérarchique serait le pouvoir public, le pape trônant, et, sous lui, il y aurait les papistes qui ne sont pas membres de leur clergé, qui aurait des chefs qui seraient au service de celui-ci, qui seraient les exécutants de ses ordres, et qui auraient une compétence pour prendre des décisions dans des domaines où le clergé les laisse agir tant qu’il ne décide pas d’y agir lui-même. En plus, pour chacune des religions chrétiennes, le règne de Dieu sur la terre comme au ciel correspondrait au règne du grand Assoura.
Les inévitables pressions de conversion au papisme ne laisseraient pas les hindouistes tranquilles, pour dire le moins.

Suite immédiate.
« C’est en fait ce qui arriva en Inde en raison de l’inclusivité inhérente [« inherent inclusivity »] à l’hindouisme. J’oserais dire que même la conversion à grande échelle des hindous dans d’autres religions en Inde est en partie due à la catholicité [« catholicity », universalité] innée des hindous eux-mêmes, et non à cause de la discrimination que les castes inférieures ont dû subir par rapport aux castes supérieures, comme répété jusqu’à la nausée par les savants de gauche ! » (F.d.c.)
« […] and not because of the discrimination the lower castes have had to face from the upper castes, as repeated ad nauseam by leftist scholars! »
En mots, on peut dire n’importe quoi. Ainsi, on peut dire que l’hindouisme a de « l’inclusivité inhérente ».
Reddy a du retard car, en France, longtemps avant l’arrivée au pouvoir en Inde des tyrans hindouistes limités dans leurs ambitions, des médias généralistes montrèrent, pas des « savants de gauche » mais des Indiens qui s’étaient convertis au bouddhisme pour échapper à ce système de castes. Il y a aussi la volonté d’échapper au système de la dot des femmes à marier et qui ruinent des familles devant s’endetter. Ce n’est pas seulement la « discrimination » entre castes qui est reprochée mais l’existence même de celles-ci ? Est-ce que Reddy admet ce système de castes ?
Il s’illusionne en niant la cause des sorties de l’hindouisme par conversion à d’autres religions. (Est-ce qu’il y a aussi des sorties sans entrées dans une autre religion ?)
Reddy avilit son mental jusqu’à exprimer que si des hindouistes cessent de l’être, c’est une victoire pour l’hindouisme !
Reddy vit dans son illusion relative à l’hindouisme supérieur non sectaire et il ne supporte pas d’entendre parler de conséquences auxquelles mena l’hindouisme. Ça lui donnerait « la nausée ». L’Inde a croupi pendant de nombreux siècles et, selon Sri Aurobindo, il fallut la domination britannique pour la réveiller. Reddy n’a pas compris cela.
Le système des castes, grande caractéristique de l’hindouisme dans la vie de tous les jours, emprisonne le psychique dans une situation sociale particulière. Il limite son développement. Est-ce que ça a de l’importance lorsque le but de la vie est d’en sortir ? En tout cas, lorsqu’on admet l’évolution, et surtout dans un processus de manifestation supramentale, emprisonner le psychique dans une caste, c’est lui être ennemi, c’est être ennemi de ce qui est divin, ennemi de l’évolution, ennemi de la manifestation supramentale.

Extrait d’un article de Sri Aurobindo paru dans Le Karmayogin de 1909*, avec la traduction du livret indiqué plus haut, tome II, p. 22. « La fin d’une étape de l’évolution est habituellement marquée par une puissante recrudescence de tout ce qui doit sortir de l’évolution. C’est là un principe de la Nature […] que ce soit dans la masse, ou dans l’individu, […]. »
La recrudescence menée par Modi n’est pas très forte mais la vague hindouiste qu’il mène est dans la lignée de celles qui mènent finalement à sortir davantage de ce qu’elles expriment.
Les hindouistes qui s’intéressent à Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport et annoncent intégrer tout cela dans l’hindouisme, mettre tout cela dans cette religion, ouvrent celle-ci à cet apport et contribuent à la destruction de la tyrannie hindouiste en Inde, pour ne pas dire plus, remplacé par ce qui relève de ces deux personnages.


RAMAN REDDY EST UN HINDOUISTE SECTAIRE À VOLONTÉ TYRANNIQUE, PAS SEULEMENT EN INDE MAIS AUSSI SUR LE RESTE DU MONDE

P. 4. « Il est vrai que Sri Aurobindo accepta la vérité spirituelle derrière toutes les religions et pas seulement de la religion hindoue, mais cela ne devrait pas empêcher le rôle de l’hindouisme supérieur dans l’avenir spirituel de l’humanité, surtout quand il affirma qu’il était "l’expression la plus riche" de l’essence spirituelle de toutes les religions. Il écrivit dans Les Fondations de la Culture indienne que l’Inde est "le lieu de rencontre des religions et, parmi celles-ci, seul l’hindouisme est par lui-même une chose vaste et complexe, pas tant une religion qu’une grande masse diversifiée et pourtant subtilement unifiée de pensée, réalisation et aspiration spirituelles." [Renvoi :] 10 » (F.d.c.)

« It is true that Sri Aurobindo accepted the spiritual truth behind all religions and not only of the Hindu religion, but that should not deprive the role of higher Hinduism in the spiritual future of mankind, especially when he said that it was “the richest expression” of the spiritual essence of all religions. He wrote in The Foundations of Indian Culture that India is “the meeting-place of the religions and among these Hinduism alone is by itself a vast and complex thing, not so much a religion as a great diversified and yet subtly unified mass of spiritual thought, realisation and aspiration.” [Renvoi:] 10 » (F.d.c.)
La traduction en français de la fin n’est pas l’officielle.
Par le mot « accepta », est-ce que Reddy exprima qu’il y avait quelque chose « derrière toutes les religions » et que Sri Aurobindo « accepta » de croire en cela ? Même avec une autre signification, le verbe accepter ne convient pas. (Reddy aurait dû reprendre la phrase exacte en disant qu’il « est vrai que Sri Aurobindo » affirma que la « Vérité du Divin » « est la réalité spirituelle derrière toutes les religions ».)
Reddy parle de « l’avenir spirituel de l’humanité » et ce mot « spirituel » montre qu’il n’a pas compris ce qu’est la manifestation supramentale puisqu’il n’a pas compris, tel que le mental peut le comprendre, la notion de manifestation ni ce qu’est le supramental.
Plus haut, il y a un commentaire de « […] l’hindouisme supérieur […] il [Sri Aurobindo] affirma qu’il était "l’expression la plus riche" de l’essence spirituelle de toutes les religions ». Il y est dit que c’est une des deux fois où le nom hindouisme supérieur est employé sans précision sectaire ou non-sectaire et qu’il désigne ces deux sortes. Il y est dit aussi qu’il y avait une inexactitude, une déformation, un mensonge puisque Sri Aurobindo avait dit : « Je peux dire quelle est à mon avis la vérité derrière l’hindouisme, une vérité contenue dans la nature même (pas superficiellement vue bien sûr) de l’existence humaine, quelque chose qui n’est pas le monopole de l’hindouisme mais dont la spiritualité hindoue était l’expression la plus riche ». Il y est dit aussi que l’intérêt de Reddy à faire cela se comprend lorsqu’on lit en entier le passage de la p. 4 duquel proviennent les deux extraits commentés.
Ce passage en entier est ci-dessus.
Reddy affirme que ledit « hindouisme supérieur » a un « rôle » « dans l’avenir spirituel de l’humanité » et c’est cela qu’il soutient par sa citation des Fondations de la Culture indienne.
Non ! l’humanité actuelle, au présent et au futur, n’a pas besoin de l’hindouisme, supérieur ou non, en tant que tel, puisqu’il y a l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à Pondichéry et l’action du guide intérieur et de la Mère. Sri Aurobindo utilisa des éléments de l’hindouisme mais, actuellement, le supramental n’a pas besoin de la religion hindouiste pour se manifester, il n’a pas besoin de passer par elle pour se manifester. À son sujet, il n’y a pas besoin de savoir plus à propos d’hindouisme que ce qu’en exprimèrent Sri Aurobindo et la Mère, et il n’y a même pas besoin de tout lire à ce sujet. Cela dit, le développement par le yoga intégral fait que chacun se retrouve en train de s’occuper de ceci ou cela, chacun son action ou plusieurs, et ça peut donc être quelque chose de l’hindouisme.
Reddy ne parle pas du supramental et de sa manifestation commencée. Aucune religion n’avait apporté ce que Sri Aurobindo et la Mère apportèrent à propos de supramental, et Reddy fait ainsi comme si ces deux personnages n’avaient pas apporté quelque chose qui n’était pas déjà dans l’hindouisme supérieur.
Reddy supprime, en mots, le supramental contacté par Sri Aurobindo et la Mère avec son début de manifestation, et il annonce que « l’hindouisme supérieur » est ce qu’il y a de mieux pour « l’avenir » de « l’humanité ».
Il put faire cela en affirmant que « […] l’hindouisme supérieur […] il [Sri Aurobindo] affirma qu’il était "l’expression la plus riche" de l’essence spirituelle de toutes les religions ».
Il n’aurait pas pu faire cela en employant les mots de Sri Aurobindo : « la vérité derrière l’hindouisme, une vérité contenue dans la nature même (pas superficiellement vue bien sûr) de l’existence humaine, quelque chose qui n’est pas le monopole de l’hindouisme mais dont la spiritualité hindoue était l’expression la plus riche ».
Pour bien comprendre, on peut faire deux schémas écrits sur du papier ou ailleurs. Pour l’un, tracer une forme globalement ovale allongée couchée et, dedans, écrire « vérité » en pensant que, au minimum ça désigne le supramental et ce qui est au-dessus. Dessous, tracer plusieurs formes côté à côte, trois suffisent. Dans l’une écrire hindouisme. Dans une autre écrire : autre religion. Dans la troisième, pareil. C’est suffisant pour comprendre que d’autres formes pourraient être tracées à côté, et penser que ladite « vérité » peut être loin « derrière » les religions. Pour l’autre schéma, faire pareil sauf à propos de ce qui est écrit dans l’ovale couché car y écrire : « essence spirituelle de toutes les religions ». Avec ça, comprendre la signification de la phrase de Reddy, que « l’hindouisme supérieur […] il [Sri Aurobindo] affirma qu’il était "l’expression la plus riche" de l’essence spirituelle de toutes les religions ». Comprendre aussi la conclusion que « l’hindouisme supérieur » a un « rôle » « dans l’avenir spirituel de l’humanité ». La signification est que c’est lui qui est important, décisif, pour l’avenir de l’humanité, pas Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental.
On perçoit l’intérêt qu’eut Reddy à déformer le texte de Sri Aurobindo.
Tous les humains qui ne sont pas hindouistes, Reddy veut les intégrer dans l’hindouisme, en limitant celui-ci à l’hindouisme supérieur, le sectaire et le non-sectaire. Notamment, les pratiquants du yoga intégral devraient être hindouistes, l’avenir de l’humanité est d’être hindouiste !
Par ailleurs, le « rôle » de l’hindouisme envisagé par Reddy est évidemment celui de dirigeant, de chef, et aussi de dominant, de maitre. Des hindouistes veulent dominer le monde. (C’est exprimé notamment par le projet de Zone international d’Auroville où la superficie prévue pour l’Inde est immense, disproportionnée, et il faudrait y ajouter celle pour les Pavillons de pays qui, pour l’instant, sont hors de l’Inde alors qu’ils finiront par y être intégrés, et les Pavillons des autres pays seraient situés par rapport à ces bâtiments de l’Inde. C’est aussi exprimé par Narendra Modi s’exprimant à propos d’Auroville.)
Si Reddy avait tenu compte du reste du texte duquel provient sa citation, ne serait-ce que ce qui est immédiatement avant et après, il n’aurait pas pu supprimer, en mots, ce qui relève vraiment de l’avenir, pour le remplacer par « l’hindouisme supérieur ». Voici le passage de la p. 33 des Fondements de la culture indienne. « Ces formulations – prises ensemble ou séparément – ne sont peut-être pas définitives ; peut-être ne représentent-elles que le stade préliminaire du mental spirituel indien qui se cherche lui-même, redécouvre son passé et se tourne vers l’avenir. L’Inde est le carrefour des religions et l’hindouisme à lui seul, parmi celles-ci, est quelque chose de vaste et de complexe, moins une religion qu’une somme de pensée, de réalisation et d’aspiration spirituelles diversifiée, et pourtant subtilement unifiée. Ce qui émergera finalement de cette agitation et de cette fermentation, appartient à l’avenir. » Ce qui émergea finalement, ce fut l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental.

P. 8. « Comment Sri Aurobindo pourrait-il avoir rejeté l’hindouisme supérieur non sectaire pour lequel il a tant d’éloge et d’admiration ? Et en quoi cela serait-il si répréhensible et inacceptable, même pour les non-hindous ? » (F.d.c.)
« How could Sri Aurobindo have rejected higher unsectarian Hinduism for which he has so much praise and admiration? And what would be so reprehensible and inacceptable about it even to non-Hindus? »
La première phrase est présentée plus haut et commentée.
Littéralement, Reddy souhaite que les non-hindous acceptent l’hindouisme, deviennent hindouistes, en acceptant ledit hindouisme supérieur non sectaire.
Il y a longtemps que des individus nés hors d’Inde et hors de l’hindouisme se convertissent à l’une ou l’autre des branches de l’hindouisme et agissent en conséquence. Pour eux, cette religion n’est donc pas « répréhensible » ni « inacceptable ».
Reddy voulut dire quelque chose qu’il n’exprima pas. Premièrement, il voulut dire que des individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère ne devraient pas rejeter pour eux-mêmes l’hindouisme, au moins le supérieur non sectaire. Deuxièmement et ce qui est le plus important pour Reddy, celui-ci voulut dire que ces individus ne devraient pas affirmer publiquement que Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport concernant le supramental notamment le yoga intégral sont en-dehors de l’hindouisme.
Reddy, jusqu’à la rédaction de son texte, n’était pas capable de sortir de son hindouisme (car il ne chercha pas à en sortir). En plus, il veut que l’hindouisme soit accepté par les individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère qui n’étaient pas hindouistes ou qui ne le sont plus. Il veut les faire entrer dans l’hindouisme. Il veut les abaisser à cela.
La récupération hindouiste et les répliques qu’elle provoque contribuent à séparer davantage de l’hindouisme et, donc, à aider davantage ces individus d’origine hindouiste qui n’étaient pas arrivés à sortir de leur religion à s’avancer vers la sortie.
Reddy est un hindouiste sectaire, et tyrannique jusqu’à vouloir englober tout le monde dans l’hindouisme et aussi les êtres à conscience supramentale, et les êtres supramentaux de la nouvelle sorte d’êtres. Il réfléchit à l’intérieur de ses conceptions, de son mental, sa bulle mentale. Il y est emprisonné et veut continuer de l’être.


LA CONCLUSION DU TEXTE DE REDDY

Voici le dernier paragraphe complet du texte de Raman Reddy, avant sa date et des notes de fin de texte dont chacune correspond à un nombre de renvoi à une de ces notes qui est dans le corps du texte.

P. 18. « Pour en venir à la pure vérité du sujet traité, l’hindouisme, c’est-à-dire l’hindouisme supérieur non sectaire, que Sri Aurobindo appela le sanātana dharma, peut certainement prétendre avoir posé le fondement spirituel de toute la race humaine, » (Fin provisoire de citation.)
« Coming to the plain truth of the matter, Hinduism, that is, unsectarian higher Hinduism, which Sri Aurobindo called the sanātana dharma, can certainly claim to have laid the spiritual foundation for the entire human race, » (F. prov. d.c.)
Comme déjà dit, le vrai problème de Reddy était sa position personnelle par rapport à, d’un côté, son hindouisme et, de l’autre côté, son intérêt pour Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental : il ne voulut pas accepter les affirmations de ces deux personnages qu’eux-mêmes avec cet apport sont hors de cette religion car ça l’obligerait à en sortir alors que, aliéné par elle, il ne le voulait pas. Reddy effectua un tour de passe-passe, une substitution de problème, en faisant comme si celui qui existait était indépendant de lui mais comme s’il était relatif à la relation entre, dit objectivement, d’un côté, l’hindouisme et, de l’autre côté, Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport.
Précisément, ce problème serait de savoir si Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental et sa manifestation sont hors de l’hindouisme ou dedans. C’est cela que Reddy appela le « sujet traité ». Il se retrouva en train de favoriser « l’hindouisme supérieur non sectaire » (tel qu’il comprend cela).
Par ailleurs, aucun des écrits de Sri Aurobindo qui sont reproduits par Reddy ne contient le nom « sanātana dharma » employé pour désigner seulement « l’hindouisme supérieur non sectaire ». Dans le texte du Karmayogin, écrit en 1909* le nom est employé pour désigner « cet hindouisme plus vaste », qui est la « religion qui embrasse la science et la foi, le théisme, le christianisme, le mahométisme, le bouddhisme sans rien être pourtant de cela ». Dans le texte « écrit en 1919-1921 de la période de l’Arya » le nom « sanātana dharma » désigne tout l’hindouisme. « La culture religieuse qui porte maintenant le nom d’hindouisme n’a pas seulement rempli cet objectif […]. Elle ne se donna aucun nom, car elle ne se fixa aucune limite sectaire ; […]. Une immense disposition à nombreuses facettes et à nombreuses étapes pour une construction de soi-même et une découverte de soi-même spirituelles, elle avait quelque droit de parler d’elle-même par le seul nom qu’elle connaissait, la religion éternelle, sanātana dharma. »
La phrase de Reddy se lit ainsi : « l’hindouisme » « que Sri Aurobindo appela le sanātana dharma » et c’est correct.
Littéralement, par l’incise « c’est-à-dire l’hindouisme supérieur non sectaire », Reddy réduit malhonnêtement tout « l’hindouisme » à seulement cette partie car c’est à elle qu’il attribue ce qu’il annonce ensuite.
Ce qui peut être appelé « fondement spirituel » de l’espèce humaine est la réalité qui existait avant le début du processus d’involution en étapes successives et toute la suite jusqu’à maintenant. Ce n’est pas l’hindouisme en entier ou partiellement qui posa cela.
Ce fut dans l’hindouisme qu’il y eut la plus grande perception / réception de cela, avec des divisions, avec parfois des déformations, etc. Ça ne correspond pas à poser « un fondement spirituel de toute la race humaine » mais c’est ça qu’évoque Reddy avec des mots inadéquats. C’était incomplet parce qu’il n’y avait pas tout ce qu’apportèrent Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental.
Ces deux personnages arrivèrent, firent la jonction avec le plan supramental et firent commencer la manifestation supramentale. La suite de l’histoire à ce sujet se fait d’abord par des humains qui pratiquent, chacun à sa mesure, le yoga intégral de ces deux personnages et il n’y a pas besoin de la religion hindouiste.
Reddy continue de vivre dans son mental et de jouer avec des concepts, avec des mots, et ça le fait penser à l’envers, tout ça pour favoriser « l’hindouisme supérieur non sectaire » et, par derrière, pour soutenir son refus d’accepter des affirmations de Sri Aurobindo et la Mère à cause de son aliénation religieuse.

Suite immédiate.
« tout comme la Civilisation grecque posa le fondement rationnel de la civilisation occidentale actuelle. » (F. prov. d.c.)
« just as Greek civilisation laid the rational foundation of the present Western civilisation. »
Lorsque Reddy parla d’hindouisme dans le début de sa phrase, il sous-entendait aussi une notion de territoire, l’Inde. C’est pour cela que, aussitôt après, il parla de ladite « Civilisation grecque ». Cette dernière contenait beaucoup de religion, « posa » cela, mais Reddy n’en tint pas compte. En employant son nom « Civilisation grecque », il aurait pu dire que ce fut dedans qu’apparut ce qu’il indique.

Suite immédiate.
« Mais les non-hindous n’ont pas besoin d’être jaloux de l’hindouisme car la spiritualité n’en est pas le monopole, tout comme les règles de la pensée logique ne sont pas la propriété exclusive des Grecs. Si la science s’est principalement développée en Europe et en Amérique, cela n’empêche pas les Indiens de devenir des scientifiques de classe mondiale sans avoir à perdre leur propre culture. » (F. prov. d.c.)
« But non-Hindus need not feel jealous about Hinduism because spirituality is not its monopoly, just as the rules of logical thought are not the exclusive property of the Greeks. If science has mainly developed in Europe and America, it does not prevent Indians from becoming world class scientists without having to lose their own culture. » (F. prov. d.c.)
Reddy n’est pas seulement fier de sa religion mais il en est orgueilleux, et tellement qu’il pense que des non-hindouistes pourraient se retrouver « jaloux de l’hindouisme » ! (Avec le même égo enflé, il avait employé le mot « jaloux » à propos du disciple d’origine mahométane.) Est-ce qu’il y a des non-hindouistes qui sont ainsi ? Ici, on ne sait pas. En tout cas, il y a des Occidentaux qui ne furent pas endoctrinés dans l’enfance dans l’hindouisme, qui découvrent en elle quelque chose qui les intéresse et ils se mettent dedans, devenant hindouistes.
Parmi les individus intéressés par Sri Aurobindo et la Mère et qui pratiquent, chacun à sa mesure, leur yoga intégral, et qui se développent ainsi, est-ce qu’il y en a qui sont « jaloux de l’hindouisme » ? Si oui, ils manqueraient beaucoup de compréhension. Il n’y a pas à être jaloux de l’hindouisme dont il n’y a pas besoin, Sri Aurobindo et la Mère ayant utilisé ce qui pouvait l’être, et les réalités qui sont derrière existent indépendamment de cette religion.
Sans chipoter sur le mot « spiritualité », il est exact de dire que l’hindouisme n’a pas « le monopole » de « la spiritualité » et il est exact aussi que, à propos de manifestation supramentale en cours, il faut s’intéresser à Sri Aurobindo et la Mère, pas à l’hindouisme.
Il est certain que, lorsque Reddy parle de la « propre culture » d’« Indiens », il parle de l’hindouisme, faisant comme si tous les Indiens étaient des hindouistes, ce qui fait partie de l’idéal caractéristique des hindouistes les plus bruyants, aspirants à la tyrannie, dont fait partie Reddy. Il ne tient même pas compte des Indiens intéressés par Sri Aurobindo et la Mère et engagés sur leur chemin et qui ont conscience de ne pas être hindouistes, qu’ils l’aient été ou non avant.
Reddy fait comme si tous « les Indiens » qui sont « des scientifiques de classe mondiale » étaient des hindouistes. Est-ce que c’est vrai ?
Ce qui est dit à propos des « Indiens » qui sont « des scientifiques » n’exprime rien à propos de savoir si Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental sont dans l’hindouisme ou hors de lui, ni à propos de savoir s’il y a une compatibilité ou une incompatibilité entre le fait d’être hindouiste et ces deux personnages avec cet apport.

Suite immédiate.
« De même, si l’Inde a été la terre de la spiritualité depuis les temps anciens, cela ne devrait pas empêcher les Occidentaux de pratiquer la discipline spirituelle et de devenir des Yogis réalisés sans avoir à suivre les rituels externes de l’hindouisme. » (F. prov. d.c.)
« So also if India has been the land of spirituality from ancient times, it should not preclude Westerners from practising the spiritual discipline and becoming realised Yogis without having to follow the external rituals of Hinduism. »
« discipline spirituelle ». Si Reddy était sorti de l’hindouisme, il n’aurait pas omis l’aspect de manifestation et aurait employé le nom yoga intégral. Il l’omit car, étant profondément imprégné d’hindouisme, il n’a pas encore compris l’intérêt de la manifestation en général, l’intérêt qu’il y a dans l’existence du monde, de la matière physique, et de sa prise en main. N’étant pas sorti suffisamment de l’hindouisme, il parle de la « discipline spirituelle » sous-entendue hindouiste, dudit « hindouisme supérieur non sectaire » qui ne serait pas accompagné par des « rituels externes ».
Pour s’intéresser à Sri Aurobindo et la Mère et se mettre à pratiquer leur yoga intégral, chacun à sa mesure, il n’y a besoin de rien en provenance directe de l’hindouisme. Ce qu’en utilisèrent et dirent ces deux personnages est suffisant et il ny a même pas besoin de tout connaitre. Les gens qui le comprennent ne se laissent pas tromper par les tentatives de récupération hindouiste comme celle faite par Reddy.
Il ne commença pas à pratiquer le yoga intégral puisque son mental le bloqua dès le début et il n’eut donc aucune expérience en conséquence. Avant d’entendre parler de ce yoga intégral, il ne semble avoir eu aucune expérience spontanée, même très simple, résultant de sa nature de départ (et, s’il y en eut, il ne se retrouva pas sur le fil de vie sur lequel elles sont, il n’en tint pas compte, il oublia). Malgré tout cela, il parle de « Yogis réalisés », faisant référence à ce qui est censé arriver en suivant ladite « discipline spirituelle » hindouiste. Il est probable que ça soit encore une expression de son hindouisme qui ne comprend rien à la manifestation supramentale. Par ailleurs, c’est aussi de la flatterie envers « les Occidentaux » et de la stimulation de l’égo spirituel de certains.

Suite immédiate.
« Le monde évolue, et tout le monde apprend les uns des autres, et personne ne fait beaucoup d’histoires sur l’endroit d’où vous apprenez tant que vous obtenez les meilleures ressources disponibles. C’est avec cette attitude généreuse et pratique que nous devons aller de l’avant au lieu de soulever des objections inutiles quant à la supériorité ou à l’infériorité des autres cultures. » (F. prov. d.c.)
« The world moves on, and everybody learns from each other, and nobody makes a big fuss about where you learn from as long as you get the best available resources. It is with this generous and practical attitude that we should go ahead instead of raising unnecessary objections with regard to the superiority or inferiority of other cultures. »
Reddy n’a pas appris grand-chose de l’Occident et même pas de Sri Aurobindo et la Mère, ce qui est le plus important. Il ne comprend pas l’intérêt qu’eut celui-ci à vivre d’abord en Europe. Il ne comprend pas non plus que la Mère eut un grand développement avant son premier voyage en Inde en bénéficiant d’abord d’une ambiance matérialiste dans sa famille parisienne à une époque où, dans la société française, il y avait une lutte afin de réduire surtout la tyrannie de l’Église chrétienne catholique romaine dans le but de la remplacer par de la neutralité étatique en matière de croyances. (Ça eut un peu de succès mais fut à nouveau remplacé par un mouvement favorable aux tyrannies religieuses, mouvement qui existe encore avec de grands effets de ce mouvement des ténèbres : de l’oppression, ou de la subjugation lorsque la tyrannie n’est pas perçue, de l’ignorance, de la tromperie, de l’illusion concernant de la liberté, des corruptions de principes en vigueur qui y sont contraires afin de les mettre au service de la tyrannie, etc.). La Mère bénéficia aussi du développement de l’occultisme. Reddy ne comprend pas non plus l’aspect manifestation du supramental.
Il « fait beaucoup d’histoires » à propos de « l’endroit » qui est l’Inde, et surtout à propos de l’hindouisme au profit duquel il pense agir.
Parmi les « meilleures ressources disponibles », il n’y a pas l’hindouisme. Il y a Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport concernant le supramental, la pratique du yoga intégral avec, donc, le guide intérieur, la Force de la Mère, les vraies intuitions, etc.
Reddy joue à avoir une « attitude généreuse » alors que toute sa démarche est celle de mains aux doigts courbés pour saisir (en mots) l’apport de Sri Aurobindo et la Mère concernant le supramental. C’est une corruption (en mots) de cet apport, une tentative de récupération au profit de l’hindouisme, une tentative de mettre dans l’hindouisme les Occidentaux intéressés par ces deux personnages et même d’y mettre le monde entier. En bref, son attitude et son comportement sont très égocentriques, très accapareurs, très voraces, à prétention dominatrice dans le but de se donner du plaisir.
Reddy se considère au-dessus de certains êtres qu’il évoque alors qu’il ne l’est pas. Il se pense haut alors qu’il ne l’est pas.
C’est lui qui fait comme s’il y avait un conflit de supériorité. Les personnes qui s’intéressent vraiment à Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport concernant le supramental savent que ceux-ci n’ont pas d’équivalents, pas de concurrents. Quant à l’hindouisme, l’utilisation faite par ces deux personnages suffit. Cette religion en tant que telle comme les autres finira dans le passé. Ça se comprend bien lorsqu’on envisage l’apparition d’êtres humains à conscience supramentalisée puis la nouvelle sorte d’êtres.
Est-ce que Reddy évolua au cours de sa vie en cours, en plus d’avoir été attiré par Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental ? Cette évolution de lui-même, il la combattit pour se mettre au service de son égo, de son passé ?

Suite immédiate.
« Les Indiens seraient certainement fous de ne pas se moderniser avec une éducation occidentale malgré les barrières de langue et de culture qu’ils devront affronter un jour. Mais il serait tout aussi insensé pour les Occidentaux de rejeter les valeurs supérieures de l’hindouisme par jalousie et chauvinisme ou même par pure méconnaissance, surtout lorsque le voyage intérieur a commencé. » (F. prov. d.c.)
« Indians would certainly be foolish not to modernise themselves with Western education despite the barriers of language and culture they will have to face one day. But it would be equally foolish for Westerners to reject the higher values of Hinduism out of jealousy and chauvinism or even from sheer unfamiliarity, especially when the inner journey has begun. »
Si des personnes intéressées par Sri Aurobindo et la Mère sont jalouses de l’hindouisme, c’est parce qu’elles n’ont pas compris l’apport de ces deux personnages.
Lorsque ces personnes, et toutes les autres qui ne sont pas adeptes de la religion hindouiste, ne s’intéressent pas à celle-ci, ce qui est dit par Reddy : la rejettent, est-ce que ça pourrait être par « jalousie » !? Est-ce que ça pourrait être par « chauvinisme » !? Reddy considère que ces autres correspondent à ce quil est : fier d’être hindouiste, « jaloux » de sa religion au sens de : très attaché à elle, orgueilleux d’elle, orgueilleux d’être un hindouiste. Il s’accroche à sa religion. Puisque celle-ci est fortement lié à l’existence de l’Inde, à son histoire, à ce qu’elle est, et que Reddy a le comportement qu’il a, il est chauvin à ce sujet, il fait du « chauvinisme ».
Et malgré son fanatisme religieux, il ne pratique rien, n’a eu aucune expérience, au moins jusqu’à la rédaction de son texte ! Il est donc encore plus ridicule lorsqu’il parle d’Occidentaux pour lesquels « le voyage intérieur a commencé ». Est-ce que le présent texte lui sera un peu utile, ne serait-ce qu’en lui faisant provoquer un peu d’amélioration de sa personnalité, en le rendant un peu conscient de ce qu’il est et de ce qu’il fait !?

Suite immédiate.
« Apprendre des autres cultures dans le bon esprit, ou du moins reconnaitre leur place dans l’ensemble des choses ne devrait pas nous priver de notre identité ni de notre dignité, si c’est ce qui nous préoccupe le plus dans ce genre de conflits culturels !
17 février 2017
 » (Fin du texte de Reddy.)

« Learning from other cultures in the right spirit, or at least recognising their place in the larger scheme of things should not deprive us of our identity nor our dignity, if that is what we are mostly concerned about in these kinds of cultural disputes!
17 February 2017
 » (Fin du texte de Reddy.)

Lorsque Reddy parle d’« Apprendre des autres cultures dans le bon esprit », celui auquel il pense, il envisage surtout que les « autres » apprennent de l’hindouisme. Il eut un contact mental avec l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental mais il est peu étendu car son égo hindouiste empêcha l’extension de la compréhension. Il n’apprit rien de plus.
Malgré lui, il exprima un enjeu du conflit de fond dans lequel il est : les hindouistes qui s’intéressent à Sri Aurobindo et la Mère devraient pouvoir conserver leur « identité », c’est-à-dire rester hindouiste. Dans son texte de vingt pages, il exprima largement cela. Dans son illusion, il arrive à faire cette conciliation.
Le conflit dans lequel est Reddy est entre, d’un côté, l’hindouisme et, de l’autre, Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental. Reddy s’occupe de mettre ceux-ci au service du premier car ce qui le « préoccupe le plus » est de rester hindouiste, est la soumission à son égo hindouiste. Envers les personnes intéressées par ces deux personnages, Reddy s’occupe aussi de les détourner pour les empêcher de sortir de l’hindouisme si elles y sont, ou pour les y mener.
Reddy en fait une affaire de « dignité » et ça montre que son attitude ne relève pas seulement de son égo mental.
Face au texte de Reddy, les personnes qui lisent le présent écrit peuvent constater la justesse de l’affirmation de la Mère déjà reproduite plus haut. « Vous savez très bien que nous reconnaissons la valeur de l᾿Inde antique, mais nous sommes ici pour créer quelque chose de nouveau, pour apporter à la terre quelque chose qui est tout à fait neuf. Si, dans cet effort, votre mental est lié aux choses de l᾿antiquité, il refusera d᾿avancer. »
Est-ce que l’hindouisme finira par être le plus grand opposant à la manifestation supramentale, s’il ne l’est pas déjà !?

L’Après-Ashram de Sri Aurobindo publia The Complete Works of Sri Aurobindo en 37 volumes. Les n° 28 et 29 sont des Lettres. Regarder la table des matières de chacune fait constater ceci.
Il n’y a pas une partie qui a le titre yoga des œuvres (qui concerne la manière de mener toute sa vie) car il y a une incompréhension de ce que c’est. Par contre, il y a une partie qui est titrée yoga du travail, ce qui est très réducteur car ça concerne seulement une partie de la vie, et alors que l’individu peut ne pas avoir trouvé sa voie de vie, surtout s’il ne la cherche pas car ne pratiquant pas le yoga des œuvres. (Dans cette partie, il y a des textes qui pourraient être classés dans une partie titrée yoga des œuvres mais, comme déjà dit, il y a de l’incompréhension.)
Un ancien nom de section était « Plans et parties de l’Être », valant pour un seul Être et aussi notamment pour chaque être humain. Le nouveau nom est « The Parts of the Being and the Planes of Consciousness », Les Parties de l’Être et les Plans de Conscience, comme si ces divers Plans concernaient seulement de la conscience. Dans la partie ainsi titrée : avant il n’y avait pas de sous-titres, et cette imprécision empêchait de commettre des erreurs, et, désormais, il y en a.
Il n’est pas parlé d’abord du psychique, mais de l’être psychique.
Parmi les « Parts of the Being », il n’y a pas la koundalini ni la Mère qui est-dessus et cherche à se manifester. Voici un texte déjà reproduit plus haut. « Il y a une force qui accompagne la croissance de la conscience nouvelle et qui, en même temps qu’elle grandit avec elle, l’aide à s’établir et à se parfaire. Cette force est la Shakti du yoga (yogashakti). Elle est ici-bas repliée et assoupie dans tous les centres (chakra) de notre être intérieur, et elle forme à la base de la colonne vertébrale ce qu’on appelle dans les Tantra la Shakti Koundalinî. Mais elle est aussi au-dessus de nous, au-dessus de notre tête, en tant que Force divine – et là, elle n’est ni repliée ni emprisonnée ni assoupie, mais éveillée, consciente et puissante, étendue et vaste ; elle est là, attendant de se manifester, et c’est à cette Force – au pouvoir de la Mère – que nous devons nous ouvrir. »
L’esprit global de cela est une opposition à la manifestation.
Qu’est-ce qui fit produire cela ?
Ici, il est pensé que c’est l’hindouisme. Il est aussi pensé que, derrière lui, il y a des forces hostiles.


CONCLUSION DU PRÉSENT TEXTE

Comme déjà dit, le problème de Raman Reddy était qu’il ne voulut pas accepter les affirmations de Sri Aurobindo et la Mère qu’eux-mêmes avec leur apport à propos de supramental sont hors de cette religion car ça l’obligerait à sortir de cette religion alors que, aliéné par elle, il ne le voulait pas. Il se retrouva donc dans un problème, et sa réaction, quoi qu’elle fût, était une action immédiate dans sa vie et sur sa suite.

Jusque-là, il n’y avait apparemment qu’une action ordinaire de l’égo. (Reddy n’en était qu’au niveau mental et, s’il avait ouvert celui-ci, il se serait retrouvé en train de s’occuper des autres parties de sa personnalité.)
Comme déjà dit, Reddy ne décida pas d’agir avec le but de comprendre, même avec réticence au début, qu’il fallait accepter les affirmations des deux personnages et, donc, accepter de devoir sortir de sa religion, même s’il allait falloir du temps pour y arriver, avec la possibilité de ne pas y arriver. Il fit comme si le problème en jeu était indépendant de lui et comme s’il était relatif à la relation entre, dit objectivement, d’un côté, l’hindouisme et, de l’autre côté, Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental. Plus précisément, il fit comme si, jusqu’alors, il y avait eu une mauvaise compréhension des annonces, par ces deux personnages, qu’eux-mêmes avec leur apport à propos de supramental sont hors de l’hindouisme, et il se créa une explication corruptrice pour se donner une illusion de conciliation avec son hindouisme et il annonça qu’il avait trouvé la bonne manière de comprendre.
Est-ce que c’était une action ordinaire de l’égo ?
Reddy ne voulut pas faire un pas en avant et il ne resta pas en stagnation car il recula, faisant un grand pas en arrière. Il refusa de s’ouvrir à la lumière. Il entreprit de se détourner de celle-ci, de s’y opposer, de la combattre. Pire, il le fit en corrompant, en mots, ces textes, pour leur donner une signification lui plaisant, pour les mettre au service de l’hindouisme. Encore pire, il évacua, en mots, l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental et exprima que l’hindouisme doit triompher dans l’humanité. Encore pire, il publia sur internet son texte exprimant sa conception de corruption, pour qu’elle soit connue. Il espérait probablement qu’elle soit utilisée par d’autres individus ayant la même position, c’est-à-dire afin qu’ils y trouvent des arguments pour ne pas sortir de leur hindouisme, pour refuser de s’ouvrir à la lumière, en ayant l’illusion du contraire. Est-ce qu’il publia avec l’espoir de faire adopter sa conception par des individus qui ne l’ont pas ? Reddy, après s’être détourné de la lumière chercha donc à détourner d’autres individus de Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport à propos de supramental et sa manifestation. Donc, Reddy s’opposa (au premier degré) à la manifestation supramentale, il la combattit.
Qu’est-ce qui cherche à faire sortir du bon chemin ? C’est une force anti-divine, des forces anti-divines. Reddy s’en fit un instrument. Il est à leur service. Il avait refusé de se modifier pour pouvoir recevoir la lumière, et il se modifia en entrant dans l’obscurité, en s’ouvrant aux ténèbres et en en devenant un instrument, un instrument de forces hostiles, d’abord assouriques en son cas.
L’action de Reddy n’est pas caractéristique de l’hindouisme, d’un hindouiste. Elle relève des forces hostiles qui agissent notamment ainsi et de manière pire partout sur la Terre où de la lumière apparait ou est apparue, qu’elle soit encore accompagnée par des éléments contraires, ou sans eux comme à propos de Sri Aurobindo et la Mère avec leur apport.
Est-ce que Reddy fut intéressé à Sri Aurobindo et la Mère par ce que ce premier écrivit à propos de l’hindouisme ? Si oui, il chuta par la cause, le prétexte, qui le fit s’intéresser à ces deux personnages.
(À un deuxième degré, l’action de Reddy est utile pour montrer, en la contrant, ce qu’il vaut et des différences entre l’hindouisme et l’apport de Sri Aurobindo et la Mère à propos de supramental, pour montrer ce que sont les forces qui agissent dans ces deux camps et, donc, finalement, pour faire avancer des hindouistes intéressés par ces deux personnages vers la sortie de leur religion, et pour évacuer l’influence hindouiste à propos d’eux.)

Si Reddy accepta de lire le présent texte, comment réagit-il ?
Est-ce que son mental durci commença par se durcir encore plus ? Reddy augmentera-t-il sa lutte contre la lumière ? Est-ce qu’il s’enfoncera encore plus dans les ténèbres ?
Ou est-ce qu’il perçut quelque chose qui lui fit entrevoir où est le bon point de vue général (dans le présent texte), et où est la bonne compréhension des textes de Sri Aurobindo qu’il cita ?
Si oui, est-ce que le présent texte peut aider à prendre la bonne attitude ?
Reddy a l’occasion de pratiquer le yoga intégral, précisément le yoga des œuvres.
Sans parler de ce qui est au niveau du vital, il n’y a pas à rester seulement au niveau mental, arguments contre arguments, car il y a l’occasion de prendre référence au psychique, que l’on peut percevoir derrière le sternum. Par exemple, envisager mentalement que le présent texte exprime la bonne position de conscience et, en même temps, porter attention à ce qui est senti derrière le sternum, par exemple : malaise ou calme et sérénité. Puis envisager mentalement que le présent texte soit globalement mauvais et que la position exprimée dans le texte de Reddy soit bonne, et porter attention à ce qui est perçu derrière le sternum, etc.
Mais est-ce que Reddy est trop coupé de son psychique pour sentir quelque chose ?
Dans tous les cas, vouloir le calme et aspirer à l’avoir, aspirer à tout ce qu’il faut, s’ouvrir à ce qu’il faut, etc., et attendre.
Ce qui est en jeu pour Reddy est ce qu’il n’avait pas voulu faire : au moins accepter de recevoir l’influence de Sri Aurobindo et la Mère, accepter de devoir sortir de sa religion hindouiste. Mais le choix pourrait être le suivant : refuser d’agir selon l’indication exprimée par le psychique, ou agir selon elle malgré tous les arguments qui viennent du mental et toutes les volontés qui viennent du vital.
Raman Reddy voulait avoir du « bien-être spirituel », ce qui signifiait pour lui : satisfaire son égo. Est-ce que le présent texte va perturber ce « bien-être spirituel », le rendre impossible à exister ? Le seul moyen de trouver le véritable bien-être est de se mettre en harmonie avec le meilleur de soi-même qui est déjà présent : le psychique. Reconnaitre ses erreurs, l’écrire en un texte, à publier sur internet.
Si Reddy agit ainsi, il se retrouvera dans une situation où son psychique sera davantage exprimé et où il aura donc la possibilité de s’exprimer davantage, etc. En continuant d’agir ainsi, il finira par constater qu’une première expérience lui arrive spontanément, etc.


Fin.

 

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