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Ohoettilto-3 (oho-et-til-to-3)
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  • Blog faisant partie d’une série de plusieurs. Il concerne l’intérieur d’Auroville, surtout sa Zone internationale, notamment tout Pavillon à propos de la France, dont tout ce qui est nommé -Pavillon de France- est mauvais et finira par être détruit.
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Janv.18.MéfaitsDe l'idéal de l'unité(Début.)

 

JANVIER 18,
RÉVOLUTION EN VUE À AUROVILLE ?
DIVAKAR PUBLICATIONS : TEXTE « QUELLE VILLE ? »,
DU BON ET DU MAUVAIS,
NOTAMMENT DES MÉFAITS DE L’IDÉAL DE L’UNITÉ,
AVEC LA POSITION DES « NEUTRES »

 

 

INTRODUCTION

Un Aurovilien a un site internet que l’on trouve en écrivant Divakar Publications dans le moteur de recherches. Dans la fin de janvier 18, il y publia un texte titré « Quelle Ville ? ».

Plusieurs parties sont considérées intéressantes, pour des causes diverses, et méritant d’être connues plus largement.
Le texte est aussi présenté ici pour que son auteur puisse tirer profit de réflexions qu’il suscite.
Voici donc des informations sur la forme puis sur le fond.

Ci-après, la nouvelle graphie de la langue française est employée mais pas dans les citations. Il y a peut-être des erreurs. Vu le contenu du présent texte, ça concerne surtout la suppression de certains accents circonflexes, comme dans connaitre, plait (de plaire), déplait (de déplaire), surement et réapparaitre. L’accent grave au mot évènement est donc aussi volontaire.
Comme pour tous les textes du présent blog et de ceux qui lui sont rattachés, en plus de fautes de frappe ou d’étourderie, il y a probablement des fautes de français autres que l'absence volontaire d'emploi du subjonctif dans certains cas (comme dans le langage parlé ordinaire).
Dans les citations, pour exprimer qu’un aller à la ligne suivante n’est pas reproduit, une barre oblique est placée.



INFORMATIONS SUR LA FORME

GÉNÉRALITÉS


Le titre est « Quelle Ville ? ». Le texte étant publié sur le site internet d’un Aurovilien, on pense qu’il est parlé d’Auroville et on en a la confirmation dès la première page du récit. Le titre signifie donc d’abord : Auroville : quelle ville ? L’absence d’indication du nom exprime un renfermement, une mauvaise communication avec l’extérieur.
Par ailleurs, le titre exprime mal ce qu’il signifie qui est au minimum : Auroville, quelle sorte de ville ? ou : Auroville, quelle sorte de ville est en train d’être créée ? La signification est du genre : vu ce qui est en train de se passer dans Auroville, voici ce qu’elle est en train de devenir et est-ce que c’est bien ? Ce n’est pas descriptif des enjeux mais ça fait penser qu’il y a la désapprobation de quelque chose qui se passe.

Le texte est composé de plusieurs parties (ce qui est un bon point), qui sont des chapitres. Une tentative de lire la série de leurs titres ne permet pas d’envisager ce que l’auteur présenta car les chapitres ne sont désignés que par leur numéro. Ça aussi exprime une mauvaise communication avec l’extérieur.

Pour envisager ce qui est dans le livre, il faut donc se mettre à lire, au moins en feuilletant ou, sinon, si on veut, complètement.
À l’intérieur de tous les chapitres, il n’y a pas un texte compact car sans aucun interligne mais il y a, non seulement des interlignes mais aussi un découpage par des astérisques avec de l’espace avant et après chacun (qui est peut-être trop grand). C’est aussi un bon point.
Par ailleurs, le texte est lisible, ce qui en est encore un autre.

Les personnages indiqués le sont toujours seulement par une ou plusieurs initiales. Pour l’architecte principal d’Auroville, nommé Roger Anger, qui fut le mari d’une des petites-filles de la Mère, Françoise, et peut-être aussi pour d’autres personnes, la seule initiale est celle du prénom. Le texte fut donc écrit pour des gens qui connaissent déjà au moins les grandes lignes de l’histoire d’Auroville.

On comprend rapidement qu’une histoire est racontée. On comprend aussi qu’il y eut la volonté de la narrer d’une manière chronologique, mais tout n’est pas toujours compréhensible car très peu de dates sont indiquées et, en plus, il y a des allers et retours dans le temps. Comme exemple, voici ce qu’il y a sur les pages 209 à 235.
P. 209. « le 29 Mai 1976 ».
P. 210. « au matin du 13 Juillet suivant ».
P. 216. « En Juillet, 1979 ».
P. 218. « Ce fut donc en 1980 qu’IG. revint au pouvoir. / Oui, ce fut donc sept années après qu’Elle Se fut retirée que […]. » (« Elle » ne désigne pas « IG. », Indira Gandhi, mais c’est un nom propre synonyme de la Mère. L’explication est dans quelques lignes ci-après.)
P. 218. « En Avril 1981 ».
P. 224. « Durant ces années de conflit déclaré ».
P. 225. « Ce n’est qu’en 1988, lorsque l’Acte de Parlement fut voté, […]. »
P. 226. « Et lorsqu’enfin Sa ville fut reconnue et déclarée, par la Cour suprême de l’Inde en 1982, […]. »
P. 235. « […] certains dans la communauté s’appliquèrent à présenter une exposition dédiée au thème de l’évolution, afin d’y situer le rôle de cette aventure ; mais ils omirent toute référence explicite à l’Agenda, dont pourtant tous les 13 volumes étaient à présent publiés. L’apprenant, S. y vit le signe d’une absurde revanche de la médiocrité, d’une démission et d’une sorte de trahison justement du sens comme du moteur évolutifs de toute l’entreprise, et communiqua formellement ses adieux. / Un peu plus tard, après un regain momentané de ferveur et de zèle de la part des fidèles sur le terrain, l’un de ses assistants jugea approprié de [P. 236.] déclarer l’échec de la tentative [de faire se développer Auroville], déclaration qui incita un certain nombre d’entre eux à déserter le navire naufragé [Auroville] ou leur fournit un prétexte ou une justification légitimes pour s’en retourner dans le vaste monde à la recherche d’autres possibilités. / S. alors se démit [désapprouva, se désolidarisa] de cet empressement négatif et poursuivit ses communications avec ceux qui le souhaitaient encore ; mais de son côté, une autre étape du chemin s’annonçait et il était temps de se distancier des affaires de Sa ville en tant qu’acteur et intervenant.
/ * /
Le 31 Octobre 1984 au matin, IG. […] fut assassinée, par deux de ses propres gardes du corps.
Pourtant, le Gouvernement garda sa promesse et, en 1988, introduisit au Parlement de l’inde [Inde] un Acte spécifiquement formulé […]. » (Fin des citations.)
Celui des « assistants » de Satprem qui fut évoqué est Luc Venet. Sa lettre et celle de Satprem datent de 1985*. Lorsqu’on ne le sait pas déjà, le récit fait penser que ça exista entre l’année 82 et le 31 octobre 84. (À l’époque, cette affaire fut largement connue hors d’Auroville. Il serait intéressant de publier un livre contenant notamment une présentation de l’exposition incluant tous ses textes. Selon l’auteur de Quelle Ville ?, elle aurait contenu une « référence » « à l’Agenda » qui n’était pas « explicite » mais implicite. Le livre à publier contiendrait aussi des reproductions de la lettre de protestation émise par Satprem, celle émise par Venet, la réplique de Satprem, tout cela complet et avec l’indication des destinataires, ainsi que toute autre information objective pour que ce qui exista puisse être connu. Il pourrait aussi y avoir des témoignages exprimant diverses positions qui existèrent. Est-ce que Satprem, dans sa contestation de l’exposition, présenta aussi sa conception spéciale de l’Agenda et de ce que chacun intéressé aurait à faire ?)

Vu le peu de dates que contient le texte, le lecteur se retrouve souvent comme flottant sur de l’eau en mouvement et ballotté de-ci de-là, sans pouvoir tout comprendre et sans pouvoir apprécier par lui-même.

Ce qui empêche aussi cela est l’absence de reproduction de documents, au moins ceux de moments importants, décisionnels, à part quelques-uns de la Mère. L’auteur voulut que ses affirmations soient acceptées, crues, rien que parce que c’est lui qui les émettait.
En plus, il est certain que des positions d’individus qui furent exprimées ne le furent pas avec les mots de ceux-ci mais avec ceux de l’auteur et ça n’aide pas à comprendre.

Il y a des reproductions d’écrits ou de paroles de la Mère sans indiquer de quel livre ils proviennent. Ça se comprend pour la Charte d’Auroville mais pas pour les autres.
Si l’auteur s’était occupé de trouver les textes authentiques en indiquant la référence de chacun, est-ce qu’il aurait écrit ceci ?
P. 92. « Elle les avait nombre de fois prévenus pourtant, "ne faîtes [faites] pas de mes paroles une doctrine, ce sont la Force en action dans un contexte et pour une nécessité particuliers et uniques dans lé [le] déroulement infini…" » (F.d.c.)
Même sans tenir compte des deux fautes, ça ressemble à de la mauvaise traduction en français d’un texte en anglais.
Si c’est vrai, est-ce que ce dernier était lui-même une mauvaise traduction du texte en français qui est le suivant ? « Ne prenez pas mes paroles pour un enseignement. Mes paroles sont toujours une force en action ; elles sont prononcées dans un but défini, et perdent leur pouvoir véritable quand elles sont séparées de la circonstance qui les avaient motivées ». (Livre : Paroles de la Mère I, Sri Aurobindo Ashram, Pondichéry, « Troisième édition : 2009 (version PDF) », dans le début, en photographie d’un texte manuscrit.)
Si l’auteur s’était occupé de trouver les textes authentiques en indiquant la référence de chacun, est-ce qu’il aurait reproduit le texte titré Pour être un vrai Aurovilien avec plusieurs fautes, notamment avec le mot Aurovilien écrit deux fois avec deux lettres l alors qu’il n’en faut qu’un selon ce que décida la Mère. Dans le livre Paroles de la Mère I, p. 367, à la date du 2 juin 70, il y a ceci. « On met (Mère écrit) "Pour être un vrai Aurovilien". C’est exprès que je l’écris avec un seul "l". » Quelque part dans l’Agenda, il est écrit que la Mère indiqua que c’était « de l’aurovilien », comme on dit : c’est du français, ou : c’est de l’anglais.

L’auteur s’exprima souvent avec seulement des allusions alors que ce qui est avant et ce qui est après ne permettent pas de comprendre. Il y en a des exemples dans des passages qui sont reproduits plus loin.

Rien qu’à propos des évènements indiqués ou évoqués, on sort de la lecture sans en avoir une bonne perception, sans pouvoir tout comprendre et sans savoir si ce qu’affirma l’auteur correspond ou non à ce qui exista.

(Par ailleurs, tout cela est largement enrobé d’une idéologie particulière à l’auteur, problème qui concerne le fond.)


PARTICULARITÉS DE LANGAGE CONCERNANT LA FORME

L’auteur a certaines particularités de langage qu’il est intéressant de noter tout de suite car l’esprit qui les fit placer n’est probablement pas étranger à l’idéologie exprimée.

Le groupe de mots « Sa ville » est souvent employé comme synonyme d’Auroville, c’est-à-dire comme un nom propre. Il l’est ainsi lorsque, à côté, la Mère n’est pas indiquée et que l’adjectif possessif « Sa » ne se rapporte donc à rien. Ça contribue à donner un caractère dévotionnel au texte.
Il en est de même pour « Son temple » qui est parfois synonyme de Matrimandir, par exemple p. 209.
C’est l’adjectif possessif qui est employé bizarrement lorsque le contexte ne le fait pas se référer à la Mère.
Il en est de même à propos de certains emplois du mot « Elle », qui est ordinairement un pronom mais qui n’en est pas un lorsque le contexte ne le fait pas désigner la Mère. Plus haut, il y a l’exemple de la p. 218 avec Indira Gandhi et en voici un autre.
P. 155 et 156. « La question de la fidélité à Sa vision originale se compliqua davantage avec l’intervention d’une disciple de l’ashram, astrologue de vocation, PNB., qui, comparant les données de Sa description avec celles des plans actuels de la construction [du Matrimandir], releva un nombre important d’"erreurs", […]. Elle cherchait à communiquer une alarme et un avertissement à tous les acteurs de l’œuvre, […]. PNB. se référait à des sciences qui étaient demeurées ésotériques au cours des âges passés, mais qu’Elle, par Son identification avec la Conscience de Vérité, pouvait traduire et exprimer spontanément – et infailliblement : les mesures qu’Elle avait, par exemple, dictées à l’ingénieur, le prouvaient par leur harmonie directement issue du sacré. » (F.d.c.)
Il en est de même pour certains « Celui », « Il », « Lui », et peut-être d’autres mots.
Ce problème de compréhension existe lors de premières lectures puis on s’habitue.
(Est-ce que l’auteur, lisant ce qui précède, pense que ce sujet relève du fond de son texte ? Objectivement, il relève de la forme.)

L’auteur employa aussi des tournures anglaises ou des mots qui semblent provenir de l’anglais, par exemple :
P. 197. « détrimentaire » pour : préjudiciable.
P. 280. « hors et au centre de l’espace-temps » : hors de l’espace-temps et en son centre.
P. 284. « sociologistes » : sociologues.
Ce serait à mettre en français.
Est-ce que certaines des fautes et bizarreries indiquées plus loin ont aussi la même cause ?

L’auteur employa des mots rares, sans les définir, et il faut recourir plusieurs fois à un dictionnaire si on veut tenter de tout comprendre.

Exemples : « déterrence » (p. 163.), « propitiées » (p. 225), « sycophantes » (p. 254).

Le verbe émuler est peu usité en France et l’auteur employa être émulé dont on ne sait pas si ça existe ou si c’est son invention (qui ne mérite pas d’exister).
P. 278 « Car l’on aurait peine à identifier dans ce projet […] quoique [quoi que] ce soit qui puisse être émulé pour le bien de la Terre ».

Il y a aussi le verbe éliciter qui provient du langage religieux papiste (alors qu’il y avait susciter, produire, provoquer et d’autres verbes selon ce qu’on veut exprimer). Exemples.
P. 168. « […] ; et c’est ainsi que, malgré tous ses échecs, ses ambigüités et, parfois, son arrogance, cette collectivité singulière continue d’éliciter les bonnes volontés et même de susciter les espoirs. » (« éliciter » : attirer ? stimuler ?)
P. 190. « Nous avions déjà eu plus d’une fois l’expérience d’être observés par les medias [médias] […] et des modifications de tension et de comportement que telles intrusions ne manquaient pas de provoquer ou d’éliciter, mais c’était là un phénomène momentané, bientôt dissipé. »
P. 199. « Chaque domaine de recherche et de développement élicitait son opposition spécifique, […]. »
P. 219. « […] béton armé […] un matériau et une technique qui jusqu’à présent dans le monde avaient surtout été utilisés pour des travaux d’utilité publique, tels des ponts, des barrages, des réservoirs, ou pour des formes futuristes d’habitat collectif et n’avaient pas encore élicité la même révérence ou le même souci de perfection. » (« élicité » : suscité ?, abouti à ? provoqué ?...) L’auteur plaça une liste de constructions faites en béton armé sans y placer les immeubles ordinaires d’habitations, ce qui fut une erreur, même malgré son mot « surtout », car, vers 1969*, ça se faisait déjà souvent.)

Il y a aussi le nom commun féminin résilience. À propos de psychologie, il est de plus en plus employé en France depuis très peu de dizaines d’années. Que chacun qui le veut cherche à connaitre la signification qu’il eut d’abord dans un autre domaine que la psychologie puis la signification psychologique qui arriva depuis l’anglais. (Point de vue ici : le mot avec cette dernière signification est inexpressif et ne mérite pas d’être employé. En plus, il a déjà reçu plusieurs variantes et on ne peut savoir chaque fois laquelle est en jeu.) L’auteur employa parfois le mot avec une signification psychologique et d’autres fois avec une signification dont on se demande si c’est la même ou une autre qu’il aurait inventée et dont on se demande ce qu’elle serait. Voici trois exemples.
P. 102. « Les demandes sur l’endurance et la résilience de Son corps étaient telles qu’il pouvait se passer plusieurs jours sans qu’aucun intermédiaire ne puisse s’approcher d’Elle, ou seulement dans le silence. »
P. 113. « […] villageois […] : par leur effort instinctivement mesuré, leur modeste résilience, leurs corps dignes vêtus d’un simple pagne, […]. »
P. 149. « […] une proportion importante des travailleurs […] qui se joignaient quotidiennement aux divers chantiers, contribuant [par] leur résilience physique et leur grâce et leur alerte bonne volonté à l’atmosphère commune. »

Il y a le nom commun féminin précédence, qui désigne le caractère de ce qui précède, de ce qui est antérieur.
P. 97. « R. [Roger Anger, architecte en chef], en tant que responsable du plan de la ville, avait droit de précédence : […]. » = avait droit de priorité. Il était avant tout autre architecte. Emploi correct du mot.
P. 211. « Ni l’un ni l’autre ne devant dominer ou prendre la précédence, tous deux parts égales d’un seul, unique processus – celui de Sa ville. » Il est parlé de deux motifs pour construire le Matrimandir.
« dominer » = passer avant l’autre.
« précédence ». Il y a le mot « prendre » : soit un motif était avant l’autre dans le temps, lui était antérieur, soit il ne l’était pas. La seule chose qui pouvait donc être prise éventuellement était la prééminence, la domination. En ce cas, il y a un pléonasme avec « dominer ».


En conséquence du constat de la recherche de mots spéciaux, pour des mots qui sont compréhensibles immédiatement on ne sait pas s’ils sont des inventions volontaires ou des fautes.
P. 71 et 284. « exploitateur », « exploitateurs » : ordinairement c’est : exploiteur.
P. 229. « exploitatrices » : ordinairement c’est : exploiteuses.
P. 185. « sa station sociale » : sa situation sociale ?
P. 195, 273 et 299. « Tamil Nad » : Nadu ? (« Tamil Nadu » p. 105 et 218.)
P. 266. « un nouvel appliquant » : arrivant ?
P. 267. « l’adhérence » : l’adhésion ?

Emploi spécial des mots de la famille de partage. Voici deux exemples.
P. 37. « des objectifs partagés » : n’exprime pas qu’il y a des objectifs qui sont décomposés en fragments dont chaque Aurovilien en reçoit un ou plusieurs mais signifie : admis par tous (ou censés l’être).
P. 95. « un besoin vivant et partagé de se relier à la Force » : ne désigne pas une fragmentation puis une répartition mais signifie : commun à plusieurs (ou à tous).
(En France, les socialistes au pouvoir diffusèrent des significations spéciales des mots de la famille de partage.)

Emploi spécial du nom commun part : une part, des parts.
Parfois, c’est un synonyme notoire de parties et en voici un exemple.
P. 295. « […] l’arbre de Neem, dont les propriétés curatives sont nombreuses dans toutes ses parts – l’écorce, le fruit, la graine, les feuilles et les fleurs – […]. »
D’autres fois, on se demande quelle est la cause de l’emploi, on se demande s’il y a une signification spéciale qui n’est pas indiquée. Le mot apparait alors comme un pan de mur placé dans la phrase et on se demande quelle conception est cachée derrière. La répétition de l’apparence énigmatique finit par provoquer un effet comique. Voici deux exemples d’emploi.
P. 19. « […] le bon fonctionnement de toutes les parts nécessaires à la vie de chaque jour semblait assuré. »
P. 269. « Cette aune d’appréciation et d’évaluation, si raisonnable et commune soit-elle, se mit à éroder la relation intérieure et profonde entre les parts. »


FAUTES DE FRAPPE, D’ÉTOURDERIE, DE CORRECTION AUTOMATIQUE INADAPTÉES, ETC.

À l’intention de l’auteur, pour qu’il améliore son texte, voici une liste de fautes. Tout autre lecteur peut ne pas la lire et sauter donc à la suite.
P. 19. « Pigalle ;hébergeait » : virgule au lieu de point-virgule, puis espace.
P. 22. « une petite personne […] s’était presque emparé » : emparée.
P. 28. « par seuls successifs » : seuils.
P. 31. « un vrai Aurovillien » : il faut une seule lettre l. (C’est du langage aurovilien.)
« L’Aurovillien doit perdre » : pareil.
Toute cette citation doit être revue car elle contient plusieurs différences par rapport au texte authentique, et pas seulement de ponctuation.
P. 36. « de l’Un manifeste » : de l’Un manifesté ?
P. 43. » Chaque être qui parvenait devant Elle, Elle [l’] enveloppait et [l’] environnait ».
P. 51. « Ici où là » : ou.
P. 60. « Peut-être [que] l’obligation ».
P. 63. « y était rassemble » : rassemblé.
P. 68. « Elle [l’] offrit » ?
P. 72. « interpellant » : interpelant.
P. 73. « de toute désir » : tout.
         « quoiqu’il arrive et quelles que soient » : quoi qu’il.
P. 74. « bord ‘d’une approche ».
P. 86. « dont l’accomplissement lui permettre de trouver » : permette, et surtout : permet.
P. 87. « que l’on s’abstienne de créer quoique ce soit de durable » : quoi que.
P. 88. « la ^polarisarisation ».
P. 92. « ne faîtes pas » : ne faites pas.
« lé déroulement infini » : « le »
« Elle [le] nomma ».
P. 93. « les talonnèrent [,] Elle ».
         « capable de se récréer » : recréer.
P. 95. « éviter que ceci » : … cela.
P. 97. « si modestement cela soit » : si modestement que soit cela.
P. 103. « quoique l’on fasse sur le terrain » : quoi que.
P. 104. « n’importe quel » : n’importe lequel.
P. 105. Mot « aléatoire » ne convient pas : le supprimer sans le remplacer.
P. 107. « dés le début » : dès.
         « quoiqu’il arrive à l’avenir » : quoi qu’il.
P.110. « du Seigneur » : il manque le point final.
P. 112. « direct ; permanent » : direct, permanent.
P. 115. « le Conscience répond » : la.
P. 117. En haut, manque du guillemet fermant.
P. 120. « ceci ne pouvait » : cela… (ou : ça).
P. 122. « l’’univers » : ne pas mettre deux apostrophes.
P. 130. « d’être conscient du Divin" » : il manque le point final.
P. 132. « les medias » : les médias.
P. 143. « interrompue, » : remplacer la virgule par un point final.
P. 149. « contribuant [par] leur résilience ».
P. 150. « MaÏlam » : ?
         « enclos pour la talle » : taille.
P. 151 : « Comment les décisions […] venus ? » : Plusieurs questions.
P. 156. « l’aventure, quoiqu’il arrive » : quoi qu’il.
P. 159. « Ceux qui dés lors » : dès.
P. 160. « il y avait-il aussi » : un « il » en trop.
P. 161. « qu’Elle avait pratiqué » : pratiquée.
P. 162. « contribuer le meilleur ». Verbe sans complém. d’obj. direct. Refaire.
P. 177. « quoiqu’Elle ait vu » : quoi qu’Elle.

P. 178. « dans la structure, » : point final.
P. 180. « frondaison [,] l’étendue ».
P. 183. « les villageois son [t] naturellement ».
P. 189. « d ‘un grand frère » : l’apostrophe.
P. 190. « en tous sens » : en tout sens, ou : en tous les sens.
         « les medias » : les médias.
P. 195. « les medias » : les médias.
         « Ceci avait l’avantage » : Cela…
         « il y en avait-il une » : le premier « il » est en trop.
P. 197. « ceci offrait » : cela…
         « Quoique nous fassions » : Quoi que.
P. 202. « avant de construire quoique ce soit » : quoi que.
         « Toutefois if faudrait » : il.
P. 203. « à chaque instant » : il manque le point final.
« là lecture » : « la ».
         « graduellement amène à réfléchir » : amené.
         « aptitude de l’égo » : ego.
         « de l’exalte, de l’inspiré » : exalté.
         « Ceci implique » : Cela…
P. 206. « ne peuvent plus contribuer » : Pour ce verbe, comme plus haut.
P. 208. « découvre et créé » : crée.
P. 209. « quelques soient les tensions » : quelles que.
         « étage er de bétonnage » : et.
P. 211. « précédence » employé pour prééminence, et pléonasme avec dominer.
P. 214. « mémé si tout le reste » : même.
P. 217. « l’aventure d Sa ville » : manque au moins une lettre.
P. 220. « espaces crées » : créés.
                   « formes crées » : créées.
P. 222. « un porche ou un bassin pré moulés » : prémoulés (ou pré-moulés ?).
         « der grands lampions » : des.
P. 225. « Harassées » : Harcelées ?
P. 226. « et [que] le corps matériel de la sphère ».
P. 227. « du bruitage extérieur » : du bruit extérieur.
         « du dehors au-dedans » : au dedans ? Relation ou état au-dedans ?
P. 230. « de fournir à R ; tous les éléments » : … R. tous…
P. 234. « fut confirme » : fut confirmé.
P. 236. « Parlement de l’inde » : Inde.
P. 238. « une Société qui […] entendaient dicter » : entendait.
P. 240. « possibilité et d’approuver » : « et » ?
P. 249. « clairement définis » : définies (ou refaire la phrase).
         « ne tarda pas de se faire » : … à se faire.
P. 250. « contribuaient [par] une proportion ».
P. 256. « om l’on est exposé » : où.
P. 268. « créées ou acquis » : créés ou acquis.
P. 275. « Ceci était impératif » : Cela…
P. 276. « contribuer [par] leurs capacités comme [par] leurs aspirations ».
P. 278. « quoique ce soit qui puisse » : quoi que.
         « réclamaient d’y accéder » : … à y…
P. 279. « comment opposer le droit » : … s’opposer au…
         « puissent dés lors » : … dès…
P. 280. « les deux rampe » : rampes.
P. 282. « Ceci obligea » : Cela …
« produits créés pas les unités » : par.
    « et d’autres encore.. » : 1 point ou 3 mais pas 2.
P. 285. « confrontés par » : confrontés à.

P. 291. « Mais ceci ne lui » : … cela…
P. 294. « doivent être dissouts » : … dissous.
P. 306. « contribuer au moins [de] la somme ».
P. 311. « un mandale » : mandala. (Argot : une mandale = une gifle.)
P. 321. « s’était donc retire dans les montagnes » : retiré.
P. 324. « nous avons ka responsabilité » : « la ».
P. 325. « tard et [que] l’organisme ».
P. 327. « à quel moment à quel seuil » : selon ce à quoi pense l’auteur : à quel moment, à quel seuil, ou : à quel moment et à quel seuil.
P. 330. « « si nous ne vouons plus le nommer » : voulons.


POUR AMÉLIORER LE TEXTE

Au cas où l’auteur comprendrait que son texte a besoin d’être amélioré à propos de la forme, il pourrait commencer par corriger les fautes puis déplacer des passages pour créer partout (ou le plus possible) l’ordre chronologique, ajouter des dates, mettre des noms écrits en entier au moins lors de leur premier emploi, développer ce qui n’est qu’évoqué par des allusions, etc. Chercher partout à être compréhensible.
Et il y aurait aussi les corrections à apporter à propos du fond. Voici celui-ci.


PREMIÈRE PARTIE CONCERNANT LE FOND : PARTICULARITÉS DE LANGAGE

L’auteur plaça des listes et ajouta des compléments divers, ce qui produit parfois des erreurs. Ses citations sont parfois inexactes. Il y a aussi parfois l’indication d’un choix entre deux alternatives (deux éventualités, ou deux possibilités,…) qui sont parfois sans pertinence ou sans pertinence évidente.



PLACEMENTS DE LISTE

L’auteur plaça des listes dont voici deux exemples.
P. 118. « L’objet, le sujet, l’instrument, le témoin, et l’âme vraie : l’objet de l’action transformatrice, le sujet qui s’y offre, l’instrument qui apprend son travail, le témoin qui regarde et équilibre, et l’âme qui reconnait, reçoit, éclaire, intègre et unifie, telles sont les cinq parts complémentaires et solidaires de l’aspirant. » (F.d.c.)
Il y a la liste des cinq éléments (nommés « parts ») et celle des verbes relatifs à ladite « âme ».
Chaque fois qu’une liste, les deux précédentes et les autres, n’est pas complète, il y a de l’erreur. Dans la liste des cinq éléments, est-ce que l’auteur envisagea par sous-entendu les résistances et des chutes éventuelles ? Si ce fut non, il y a de l’erreur. On ne devrait pas avoir à se demander s’il l’envisagea ou non. Est-ce que ce qui est appelé « l’âme » effectue d’autres actions que les cinq indiquées ? Par exemple, est-ce que l’action d’éclairer inclue celle de protéger ? (Que désigne précisément ce mot « âme » en une telle phrase ? Est-ce que quelque chose qui agit pour équilibrer a encore la position du « témoin » qui regarde ?)


AJOUTS DE PRÉCISION

À propos de conceptions qui sont celles de Sri Aurobindo et surtout de la Mère, l’auteur ajouta volontairement des précisions par-ci par-là, adjectifs, compléments divers. Ça déforme les textes cités mais ça lui servit à présenter ses propres conceptions lorsqu’il fit cela au nom de l’un ou l’autre des deux personnages. Il semble avoir fait cela involontairement. Voici un exemple.
P. 74. « […] il est souvent dit par certains, que le devoir et la nécessité de […] précèdent et priment sur ceux de devenir de véritables serviteurs du divin, […]. » (F.d.c.)
L’expression de l’auteur qui est « véritables serviteurs du divin » signifie qu’on peut être serviteur du divin quoique sans l’être véritablement.
Lorsque ces mots correspondent à ce qu’ils expriment ainsi, il n’y a que ce qui est indiqué dans la Charte qui ne fait pas de distinction parmi les serviteurs volontaires « de la Conscience Divine » entre ceux qui le seraient véritablement et ceux qui ne le seraient pas. En ce cas, la distinction faite par l’auteur ne sert objectivement à rien car chacun peut être un tel « serviteur volontaire » lorsqu’il suit ce qui est de la « Conscience Divine » en lui et qu’il perçoit, et ne pas l’être à un autre moment proche lorsqu’il se fait serviteur d’une autre partie de lui-même.
Mais l’auteur plaça une autre signification. Elle est indiquée plus loin.


CITATIONS PARFOIS INEXACTES

Exemple.
P. 104. « Elle mit plusieurs fois en garde les arrogants, en déclarant par exemple que n’importe quel de ces paysans était plus conscient du divin que les intellectuels d’Europe. » (F.d.c.)
Livre Parole de la Mère I, p. 267, extrait du message du 8 février 72 : « Ce fait est si évident qu’un simple paysan ignorant, ici, est dans son cœur plus proche du Divin que les intellectuels d’Europe »


POUR DES CHOIX, PRÉSENTER DES ALTERNATIVES QUI SONT PARFOIS SANS PERTINENCE, OU SANS PERTINENCE ÉVIDENTE

Très peu d’exemples de cela sont indiqués plus loin.


D’autres particularités de langage concernant le fond sont indiquées plus loin.


CONCERNANT LE FOND : IL Y A DU BON

Il y a la narration d’une histoire et elle commence d’après l’ordre de l’auteur : la Mère, Sri Aurobindo, Ashram, début de la manifestation supramentale et ses suites, fondation d’Auroville avec ses premières suites (notamment le début de la construction du Matrimandir) et ce que vivait la Mère avant le 17 novembre 73.

Il y a les autres suites, notamment les conflits qui existèrent dans cette ville à propos de propriété des terrains par la Sri Aurobindo Society (S.A.S.), ainsi que les étapes successives de la construction du Matrimandir avec les problèmes et parfois des conflits. L’auteur alla jusqu’au moment où il termina sa rédaction, janvier 18.
À lire.
De cette histoire n’est rapporté ci-après que ce qui l’est à l’occasion de sujets traités.
Il y a les défauts indiqués plus haut, et aussi ceux indiqués plus loin.

Concernant l’histoire récente, le texte contient des contestations de faits qui étaient prévus dans Auroville pour son 50ème anniversaire. L’un est la pose de la première pierre d’une longue barre courbe d’immeubles qui fait partie du projet de structure galactique qui est contesté par l’auteur. Une autre contestation concerne la présence prévue de membres de l’Ex-Ashram et de la S.A.S. partiellement imbriqués à une ou plusieurs cérémonies du 50me anniversaire. Une autre concerne des interventions étatiques indiennes ou peut-être seulement leur nature. Ces contestations sont considérées ici comme bonnes, certaines étant considérées comme insuffisamment contestataires. Un article relatif à cela est sur le blog Antiténèbres de Canalblog.

Plus loin ci-après est présentée une autre contestation de l’auteur, qui est favorable à des jardins extérieurs pour le Matrimandir, nommés aussi parc, et qui est ici approuvée partiellement.


CONCERNANT LE FOND : ALLURE GÉNÉRALE

L’auteur aurait pu présenter des faits avec leur signification objective compréhensible par quiconque, en les accompagnant par l’expression de sa propre compréhension provenant du point de vue où son développement le porta, et en citant ou non des textes de Sri Aurobindo ou de la Mère. Ça aurait permis à chaque lecteur de recevoir des informations objectives, et aussi cette appréciation et, donc, de se former la leur.

Mais il apparait que l’auteur, au cours de la narration de l’histoire, se mit à introduire des éléments d’une conception spéciale, qui contient des erreurs, et qui fut ainsi petit à petit développée. Il fit cela, soit sous le nom de Sri Aurobindo ou de la Mère, soit directement mais en semblant penser que ses affirmations n’étaient pas particulières, soit à lui-même seul, soit à lui-même et d’autres personnes comme tous les « Neutres ». Il ne se rendit visiblement pas compte qu’il exprimait une conception spéciale. Elle lui servit notamment à soutenir ses opinions et ses projets concernant le Matrimandir et son entourage et qui avaient été repoussés par l’architecte en chef Roger Anger.
Ce sont des éléments de cette idéologie qui sont le plus présentés dans la suite du présent texte, par des citations commentées. Il y a suffisamment de celles-ci pour avoir un bon aperçu et comprendre suffisamment le reste du texte Quelle Ville ?.
L’auteur du présent texte perçut d’autres erreurs mais ne les rapporta pas pour éviter de se retrouver en train de dire des erreurs à propos de sujets pas assez connus et, d’ailleurs, il y en a peut-être déjà dans ce qui suit. Des individus plus développés que lui pourraient commenter correctement ou découvrir encore d’autres erreurs de l’auteur, et aussi dans les commentaires du présent texte.


CAUSES PROBABLES EN L’AUTEUR DE SES CONCEPTIONS ERRONÉES (ET LEURS CONSÉQUENCES) : UNE OU PLUSIEURS GRANDES EXPÉRIENCES DONT IL SORTIT DÉSÉQUILIBRÉ

L’auteur n’inventa pas son délire à l’occasion de ses projets repoussés car il en avait déjà avant. La cause probable est qu’il eut une ou plusieurs grandes expériences et que, vu ce qu’il était, il s’en retrouva déséquilibré, jusqu’à perdre contact avec son psychique.

Il dissémina des informations dans son texte, sans qu’on puisse savoir s’il répéta des généralités qu’il avait lues (et, en ce cas, il aurait fallu placer chaque fois une citation) ou s’il évoqua telle ou telle expérience qu’il eut.

P. 73. « Devant Elle, comme le naufragé touchant enfin le rivage, le corps-même devenait conscient d’une aspiration immémoriale à la Vérité. »
Si l’auteur n’inventa pas, il décrivit une situation qu’il vécut, une expérience.

P. 117. « Certains jours, jusqu’à deux cent personnes défilaient devant Elle et à chacune Elle donnait le contact intérieur direct. »
Qu’est-ce que l’auteur sait de ce que chacune de ces personnes vivait lors de son passage devant la Mère !? Quoi qu’il en soit, il exprima quelque chose qui lui arriva semble-t-il chaque fois qu’il se retrouva en face d’elle.

P. 124. « Une seconde devant Elle, et l’existence acquerrait enfin un sens. / Un regard d’Elle et le cœur était délivré. »
Là comme ailleurs, si l’auteur n’inventa pas, il décrivit une situation qu’il vécut, une expérience.

P. 197 et 198. « […] nous sommes des créatures sous le joug : aussi longtemps que le mental physique poursuit son sillon répétitif […], nous n’émergeons que très rarement et exceptionnellement à la conscience du tout. »
L’auteur aurait-il dit cela s’il n’avait pas vécu cette expérience de « la conscience du tout » ? Le mot « rarement » semble exprimer qu’elle lui arriva plusieurs fois.
Est-ce que c’est la même expérience que précédemment ou une autre ? Ici on ne sait pas.
(L’auteur ne parla pas seulement des Auroviliens mais exprima une généralité pour tous les humains : les deux « nous ». Non ! chacun d’eux n’émerge pas « à la conscience du tout » même une seule fois dans sa vie. Et pareil pour les individus qui pratiquent le yoga intégral.)

P. 288. « Elle et Lui avaient souvent indiqué que le Divin est aussi près ou aussi loin qu’on le croit, et tout Leur travail était de Le retrouver ici-même, matériellement, une Présence active à laquelle chacun peut apprendre à s’unir. / Lorsqu’on allait devant Elle, le corps même comprenait cette réalité, qui était enfin la réponse à tous ces âges d’évolution. / […] / […] là-haut dans Sa chambre, tant d’êtres, tant d’âmes cherchant à s’éveiller et secouer la lourdeur et l’opacité de la conscience physique, avaient reçu cette Grâce – marqués à jamais de Sa flamme blanche. »
L’auteur semble parler d’une expérience qui lui arriva. S’il voulut exprimer aussi combien de fois, ce n’est pas compréhensible.

P. 122. « Dans le cœur de ceux qu’Elle avait acceptés pour le travail de transformation, Elle logeait une émanation permanente de Sa présence. »
Si l’auteur n’inventa pas, il évoqua une situation qu’il vécut, une expérience.
Mais il semble ne pas l’avoir comprise, d’après les deux passages suivants de Sri Aurobindo.
Lettres, t. 4, p. 125. « […] il y a en vous un être psychique qui est divin, qui est directement une partie de la Mère, pur de tous ces défauts. Il est recouvert et dissimulé par la conscience et la nature ordinaires, mais quand il se dévoile et peut venir au premier plan pour gouverner l’être, alors il transforme la conscience ordinaire, jette au-dehors tous ces éléments non-divins et transforme complètement la nature extérieure. […] »
Sri Aurobindo parle de la Mère, p. 62. « Il est vrai de toute âme sur la terre qu’elle est une portion de la Mère divine et passe par les expériences de l'Ignorance afin de parvenir à la vérité de son être, de devenir l’instrument d’une divine Manifestation et de travailler ici-bas. »
Selon ces textes, il y a déjà quelque chose de la Mère dans les individus et ça finit par être révélé. C’est un contraire de ce qu’indiqua l’auteur : « Elle logeait ».
Par ailleurs, que vaut l’explication : « ceux qu’Elle avait acceptés pour le travail de transformation » ?

P. 139, à propos des Auroviliens. « Elle voulait instaurer le gouvernement de la conscience directe à la place du Mental, en commençant par ceux qui avaient déjà une perception de ce nouveau règne – mais ici ou là autour d’Elle, comme un abîme d’incompréhension semblait se creuser. »
Où l’auteur trouva-t-il l’idée que la Mère voulait « instaurer » ce qui est indiqué « en commençant » comme il le dit ?
Est-ce que la Mère ne commençait pas comme indiqué mais agissait avec les individus qu’elle avait accepté pour être Auroviliens selon ce que chacun était ?
Quoi qu’il en soit, il apparait que l’auteur sous-entend qu’il faisait partie des individus qui « avaient déjà une perception de ce nouveau règne ».

Il n’envisagea pas que, de sa ou ses expériences, il sortit déséquilibré, jusqu’à perdre contact avec son psychique. Il n’envisagea pas qu’une grande expérience puisse faire penser à l’individu qui l’a que tous les éléments de lui-même sont bons alors qu’ils ne le sont pas ou pas tous, ou qu’il y ait eu une tentative d’utilisation qui provoqua un déséquilibre, ou d’autres choses peut-être.

P. 273. « La conversion de la conscience physique humaine ordinaire à une échelle collective exposée au monde extérieur : cette entreprise n’a jamais été tentée auparavant. / L’on ne peut évaluer ses progrès d’après aucun critère déjà éprouvé ; l’on ne peut le faire qu’avec le regard de la Conscience de vérité, laquelle n’est, ici ou là, que partiellement incarnée. »

P. 117. « Le vital en nous recherche des "expériences", le mental en nous chérit toute connaissance qui puisse accroître son importance : il faut un excellent équilibre pour tenir la charge de l’action de la Force et certains ignoraient à la fois le bon sens et la loi de l’humilité et devaient être renvoyés, écartés, apaisés. »
Vu ce qui est rapporté ci-après du livre commenté, l’auteur n’eut visiblement pas l’« excellent équilibre » qui lui aurait permis de « tenir la charge de l’action de la Force ».
On ne dit rien sur la fin de la phrase car on ne sait rien à ces sujets.
(L’enjeu n’est pas d’avoir ou non un « excellent équilibre », il est que des faits évoqués se passent et que, vu ce qu’est l’individu qui reçoit chacun d’eux, un déséquilibre en résulte parfois et que, sil réagit correctement, il finit par se rétablir, se rééquilibrer, à un niveau supérieur à celui d’avant le fait dont le déséquilibre avait résulté.)

P. 38. « Elle, ne cessait d’aller de l’avant, mais en même temps Elle préservait et protégeait tout ce qui s’était déjà tourné vers la Vérité. / Ces trois mouvements, de progression ininterrompue, d’universalisation constante et de préservation sûre et profonde, sont inséparables et complémentaires. / Mais ce n’est que par l’intervention de la Grâce que la conscience individuelle non-transformée peut avoir un réel aperçu de cette complémentarité. »
L’affirmation d’un caractère ininterrompu de la « progression » fut une invention de l’auteur. Pareil concernant la « préservation » et la protection indiquées. Est-ce qu’il ignore que des chutes peuvent exister dans le développement ? Qu’il relise notamment des écrits de Sri Aurobindo ! Ces mots « la Grâce » sont-ils synonymes de l’illusion ?

P. 86. « Pourtant chacun apprendrait bientôt que la race, la culture, le contexte social et physique dans lesquels on est né cette fois-ci, ne sont pas le seul bagage que nous portons avec nous, où que nous allions : il y a aussi, et peut-être surtout, la charge intérieure de la difficulté particulière que chaque âme doit traiter et de la victoire unique qu’elle doit remporter – qui constitue en quelque sorte la mission de chaque âme, dont l’accomplissement lui permettre [permette, et surtout : permet] de trouver sa juste place dans la hiérarchie véritable du tout. »
L’auteur finira-t-il par la trouver ?
Chaque évènement qui est un grand pas dans le développement d’un individu fait que sa conscience est agrandie. Ce qui est utile visiblement aux autres, et qui peut donc être communiqué en paroles ou en un texte, est ce qui est perçu, compris, à partir du nouveau point de vue qu’est le nouvel état de conscience.
Dans les parties suivantes du présent texte, il y a des citations qui montrent ce que l’auteur perçoit, comprend. À partir de cela, on remonte à la compréhension que son état de conscience n’est pas équilibré.

Selon ce que l’auteur écrivit, la ou les expériences qu’il vécut furent très grandes. Vu ce qu’il était, il s’en retrouva déséquilibré. Il entra dans une sorte de folie et, plusieurs dizaines d’années après, il n’est pas encore rééquilibré.
Cela dit, il finit par s’exprimer, reprenant contact avec de la réalité. Il pourrait finir par retrouver un équilibre, en l’étant à un niveau supérieur à son état psychologique d’avant ses expériences, pouvant enfin tirer profit de celles-ci.
S’il prend connaissance du présent texte et l’étudie, ça l’aidera surement.
Notamment, il pourra trouver une action à accomplir : exposer celles des erreurs de conceptions qui sont en jeu et les combattre afin que d’autres individus qui les ont soient aidés à en sortir, et afin que des individus qui ne les ont pas mais qui pourraient finir par les avoir ne se retrouvent pas avec ou, s’ils finissent par les avoir, soient aidés à en sortir.


L’AUTEUR EXPRIMA PARFOIS QU’AUROVILLE AURAIT LE MONOPOLE DE LA MANIFESTATION SUPRAMENTALE ET DE CE QUI EST OBJECTIVEMENT LE YOGA INTÉGRAL

L’auteur raconta une histoire en la commençant selon son ordre : la Mère, Sri Aurobindo, Ashram, début de la manifestation supramentale et ses suites, fondation d’Auroville.

Il arriva ainsi à ce qui est dans celle-ci et, là, se retrouvant dedans, il perdit le fil de l’histoire. Il renversa la situation, faisant parfois comme si Auroville avait le monopole de la manifestation supramentale et de ce qui est objectivement le yoga intégral. Voici des citations commentées.

P. 29. « En effet, ces deux documents qu’Elle mit alors en circulation (la Charte le jour-même de l’inauguration et le second texte quelques deux ans plus tard, pour tenter d’éclairer un peu les premiers arrivants désorientés) dans l’atmosphère de la Terre sont fondateurs d’un âge nouveau. » (F.d.c.)
Les faits qui furent vraiment « fondateurs d’un âge nouveau » furent les actions des deux personnages appelés Sri Aurobindo et de la Mère à propos du début de la manifestation supramentale et du début de sa suite, ce qui exista en grande partie avant la création d’Auroville par la Mère. Il y eut aussi leurs paroles et écrits d’avant ce moment.
Mais l’auteur fit comme s’il ignorait qu’Auroville existe dans le cadre de la manifestation supramentale. Il fit comme si celle-ci existait dans le cadre d’Auroville.

Après le passage précédent où il est parlé de deux textes, l’auteur les reproduisit : la Charte du 28 février 68, et le texte titré Pour être un vrai Aurovilien datant du 13 juin 1970* (en y plaçant des fautes). Puis il écrivit ceci.
P. 32. « Ces deux textes nous amènent au seuil d’une aventure plus vaste et plus vraie que toutes les quêtes du passé, une aventure qui enfin pourra justifier le labeur incalculable de notre espèce. / Les lignes d’action et de conduite, le nouveau "dharma" qui s’y révèlent, ne sont l’exclusivité d’aucune personne, d’aucun groupe, d’aucun parti ni d’aucun peuple, mais concernent l’humanité toute entière = ferments et guides à la fois de son progrès de conscience. » (F.d.c.)
Même commentaire que pour le passage précédent.
Et l’auteur remplaça, en mots, toutes les indications données par Sri Aurobindo et la Mère, spécialement ce qui concerne leur yoga intégral, la pratique de celui-ci, par les deux textes qu’il reproduisit.
Si ses mots correspondaient à de la réalité, il soutiendrait l’idée que tous les humains qui sont hors d’Auroville ne devraient pas se centrer sur eux-mêmes et que ceux qui sont intéressés par Sri Aurobindo et la Mère devraient se centrer sur cette ville.
L’énorme orgueil qu’ont certains Auroviliens est perceptible.

P. 62. Concernant Auroville. « Elle et Lui ont tant dit et tant expliqué et tant travaillé et tant démontré, par Leur propre exemple : qu’une poignée d’humains veuille donc enfin se lancer dans l’aventure, dans l’inconnu, dans un avenir qui sera un devenir – conscient de "Cela", conscient de l’Un. » (F.d.c.)
L’action des personnages qui furent nommés Sri Aurobindo et la Mère fit le début de la manifestation supramentale et le début de sa suite. Ça n’existe pas seulement dans Auroville mais l’auteur affirma implicitement le contraire : « qu’une poignée d’humains veuille donc enfin se lancer ».
Par ailleurs, pour l’avenir, l’auteur envisagea « conscient de "Cela", conscient de l’Un » et ça concerne la « poignée d’humains » qui est composée de tous les Auroviliens (de cet avenir). L’auteur passa donc directement d’individus qui se lancent, qui commencent, à un état où il y a beaucoup. Il fait souvent cela et c’est une des caractéristiques du livre : c’est rien (ou presque rien) ou beaucoup.
(L’emploi du mot « exemple » est-il correct ?)

P. 71. « Cette ville était offerte au monde comme un corps accessible de Leur enseignement et une amarre pour Leur travail sur la Terre. » (F.d.c.)
Avant la création de cette ville, cet enseignement était « accessible » à tout individu par la mise à disposition de livres. Pareil pour après.
L’auteur parla de « corps accessible » « de » « Leur enseignement » et ça semble signifier que celui-ci serait « accessible » seulement par l’intermédiaire d’Auroville. Si c’est la signification, il y a une erreur.

P. 55. « Et comment, à travers l’expérience concrète de cette ville à construire, communiquer au monde le sens et la présence de ce pas évolutif qui attend et appelle l’humanité dans son ensemble ? » (F.d.c.)
Les livres, notamment, de Sri Aurobindo et de la Mère servent à « communiquer au monde » l’existence du processus de manifestation supramentale en cours ainsi que le moyen que chaque individu peut employer, où qu’il soit, s’il veut y contribuer, et c’est la pratique du yoga intégral (à la mesure de chacun).
Un texte comme celui commenté n’incite pas du tout à s’intéresser à Auroville et encore moins à « communiquer » ce que l’auteur indiqua.
Ce qui est objectivement indiqué par l’auteur, cette ville n’est pas encore arrivée à l’état de pouvoir le communiquer à des humains qui ne sont pas déjà intéressés à l’apport de Sri Aurobindo et la Mère par un autre moyen.
(Même après l’apparition d’êtres supramentaux, des humains continueront d’exister.)

P. 181. « Et, en fait, la liberté de vivre Sa ville, d’en être digne, d’en servir les buts et l’idéal, ne pouvait s’appréhender concrètement que par un effort de conscience de tout l’être : un Yoga. » (F.d.c.)
Dans ce passage l’auteur affirma qu’« un Yoga » serait le moyen de « vivre » à Auroville selon ce pour quoi cette ville est faite.
Est-ce qu’il parla du yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère ? Si oui, il a raison. Mais est-ce qu’il parla d’un autre yoga, celui qu’il imagine ? Est-ce qu’il dit que le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère ne serait praticable qu’à Auroville ? Quoi qu’il en soit, le yoga intégral existait avant la création d’Auroville et il est praticable partout sur Terre.
« de tout l’être » : affirmation relative à de la totalité.

P. 311 et 312. À propos du Matrimandir. « Le Principe de la Force créatrice, de la Mère universelle : comment s’adresser à Elle, comment s’ouvrir, justement, à Sa Force consciente, Sa Force transformatrice, qui seule peut mettre chaque être et chaque mouvement en présence du Vrai, du Divin, de l’Un ? / * / C’est pour cela que ce lieu a été voulu et construit, pour ce travail de conscience, pour cette action, cette rencontre et cette union. » (F.d.c.)
Pourquoi parler de « Principe » ?
Pour trouver les réponses aux deux questions, lire ce qui fut écrit par Sri Aurobindo et la Mère sur le yoga intégral.
L’auteur partit de sa question « comment » qui correspond à un moment où il n’y a rien ou presque rien, puis parla d’être « en présence du Vrai, du Divin, de l’Un », ce qui correspond à beaucoup. Mais entre ces deux états, il y a de nombreux degrés que l’auteur n’évoqua même pas. C’est du genre rien (ou presque rien) ou beaucoup.
« ce lieu » : le Matrimandir, qui est dans Auroville. Ce bâtiment est un lieu de forte présence de la « Force » indiquée mais ça ne signifie pas que cette dernière ne soit pas active et perceptible ailleurs, et hors d’Auroville.
L’auteur fit comme si Auroville avait le monopole de cette Force, et celui de la manifestation supramentale, et celui de la pratique de ce qui est objectivement le yoga intégral (de Sri Aurobindo et la Mère).


CONCERNANT LE MATRIMANDIR, CONTESTATION DE SON APPARENCE EXTÉRIEURE AINSI QUE DES DOUZE REPRÉSENTATIONS DE MORCEAUX DE TERRE ÉCARTÉS PAR LA SORTIE SYMBOLIQUE DE TERRE DE LA SPHÈRE MATRIMANDIR, ET QUI EST ICI DÉSAPPROUVÉE

Il est parlé de l’apparence extérieure à disques dorés ainsi que des douze bâtiments qui sont tout près du Matrimandir, autour de sa base.


P. 138. « […] R. [l’architecte en chef Roger Anger] définissait les contours et les environs immédiats de la sphère future – espace modelé tout de tuile rouge, représentant une terre brûlée craquant et s’ouvrant pour laisser affleurer le globe doré de la nouvelle création -, […]. »

P. 138. « R. proposait un spectacle visuel dramatique original par lequel il souhaitait exprimer ce qu’il avait saisi de l’avènement du monde supramental sur la Terre et dans l’humanité. »

P. 226. « Le modèle initial qu’avait préparé l’équipe parisienne de R., avec ses rangées rythmiques de disques dorés, s’il séduisait encore bon nombre des travailleurs, apparaissait à d’autres comme pacotille et quincaillerie clinquante et presque vulgaire, une ostentation s’emparant du regard au détriment d’une expérience plus profonde et plus intégrale. »
Qu’est-ce qui ferait l’incompatibilité, la contradiction, entre l’apparence aux disques dorés et ladite « expérience plus profonde et plus intégrale » ?

P. 241. « R. n’avait pas voulu ne présenter que cette version adaptée et relativement simplifiée des disques d’or : il avait tenu à ce que la sphère soit sertie des douze pétales inclus dans son premier modèle - les douze structures entourant la sphère et atteignant une hauteur presque égale à celle de son équateur -, afin que le symbole soit clair et entier. »
Ce n’est pas « son équateur » mais son tropique du bas.

P. 241. « R. invitait la communauté à se prononcer en faveur d’une glorieuse déclaration d’affirmation – qui serait en même temps une imposition, dictant et conditionnant l’expérience de chacun. »
Avec ce qui est écrit p. 138, ça donne d’abord que l’architecte voulut exprimer l’« affirmation » « de l’avènement du monde supramental sur la Terre et dans l’humanité », c’est-à-dire d’abord l’« affirmation » du début de la manifestation supramentale et de sa suite jusqu’à la réussite complète, le succès, le triomphe. Où est le problème ? Il n’y en a pas, contrairement à ce que pense l’auteur.
Celui-ci ajouta son appréciation concernant une manière « glorieuse ». Chacun en pense ce qu’il veut. Même si ce mot correspond à ce qui est exprimé par les douze structures, où est le problème ? Il n’y en a pas.
Par ailleurs, en quoi les douze représentations de morceaux de terre écartés par la sortie symbolique de Terre de la sphère dicteraient et conditionneraient « l’expérience de chacun » ? Est-ce que l’auteur pense qu’elles pourraient empêcher l’action de la Force de la Mère et la réception par chacun selon son état de conscience ? Si oui, il se trompe.
Quelle est la cause de l’opposition qu’a l’auteur ?

P. 242 et 243. « Ce symbole de l’émergence d’une victorieuse perfection est percutant : le triomphe évolutif de la Vérité solaire involuée dans la Matière et l’Inconscient – que peut-on y redire ? »
L’auteur comprend qu’il n’y a pas de problème à ce sujet. Où est donc le problème pour lui !?

Suite immédiate.
« / Cependant, dans Son travail de conscience, n’avait-Elle pas maintes fois décrit la nature de l’être nouveau – sa parfaite égalité de réponse, son universalité, sa totale absence d’égoïsme, sa capacité à constamment devenir au rythme de l’univers : une sorte d’invisibilité pour le regard ordinaire ? »
C’est l’auteur qui conclut qu’il y aurait « une sorte d’invisibilité ». Par ailleurs, quel est le rapport avec son reproche ? Veut-il que le Matrimandir soit comme invisible ? Veut-il que le caractère « glorieux » n’existe pas ? Mais si la notion lui déplait, qu’il la remplace par la notion de réussite, de succès !
De manière générale, en quoi ladite « nature de l’être nouveau » devrait empêcher l’existence des disques dorés et des douze représentations de morceaux de terre écartés ?
On ne comprend pas. Est-ce que l’auteur exprima qu’il voudrait que le Matrimandir soit invisible « pour le regard ordinaire », c’est-à-dire pour le grand public, en étant réservé à des initiés ?
Est-ce que l’auteur sait vraiment ce qui lui déplait ?

Suite immédiate.
« / N’avait-Elle pas maintes fois encouragé Ses enfants et disciples à se tourner vers une neutralité réceptive, un mouvement d’humilité de plus en plus entier de tout l’être, de tout le corps, de toutes les cellules, afin de s’ouvrir à Cela qui doit être manifesté ? »
Avec le mot « afin », est-ce qu’il y a l’idée que pour « s’ouvrir à Cela qui doit être manifesté », il faudrait que « tout l’être », « tout le corps », « toutes les cellules », soient dans un état de « neutralité réceptive », dans « un mouvement d’humilité de plus en plus entier » ? Sans s’occuper de savoir si les mots « neutralité » et « humilité » conviennent, ce que l’auteur décrivit ou évoqua est un état de grand développement, au moins du genre de celui que la Mère avait en dernier, peut-être plus. Quel est l’intérêt de parler de ça à propos des douze constructions qui entourent le Matrimandir ? On ne comprend pas.
En plus, l’ouverture et la réceptivité ne se font pas complètement en une fois. Ce qu’affirma l’auteur est dans le genre rien (ou presque rien) ou beaucoup. Et ça ne permet toujours pas de comprendre ce qu’il affirma.
L’expression « se tourner vers » est-elle bonne ? En tout cas, elle n’exprime pas que l’état de conscience vers lequel il faudrait se tourner serait arrivé ou finirait par arriver dans tel ou tel individu.
Il vaut mieux suivre ce que Sri Aurobindo et la Mère écrivirent à propos de yoga intégral, en commençant à partir de l’état où chacun est à son début, plutôt qu’adopter les idées de l’auteur.
Ce qu’il affirma fait penser qu’il se raconte des histoires. Est-ce qu’il joue, veut jouer, à être dans l’état qu’il indique ?
(Par ailleurs, l’auteur écrivit « Ses enfants et disciples ». S’il avait employé seulement ce dernier nom, il n’y aurait pas eu de problème car il y aurait eu une généralité où l’on ne s’occupe pas d’apprécier la valeur de chacun. Mais la juxtaposition du mot « enfants » crée une erreur d’après ce qui est écrit dans le tome II de l’Agenda, entretien du 25 avril 1961, p. 202 de l’édition de 1978*, dit par la Mère. « Je perds mon temps. Déjà, avec tous les gens qui sont ici... (mais je ne leur ai jamais dit qu’ils étaient mes disciples : je leur ai dit qu’ils étaient mes enfants – […]. »)

Suite immédiate.
« / Sommes-nous donc déjà transformés, qu’il faille le clamer si haut et si fort, »
Le mot « transformés » exprime que ce qui était indiqué avant correspondait vraiment à un état de grand développement. Il n’y a aucun intérêt à en parler à propos des disques dorés et de l’entourage proche du Matrimandir.
L’auteur dit que les Auroviliens avec l’architecte n’avaient pas et n’ont pas encore l’état de grand développement évoqué avant, ne sont pas « transformés ». Il aurait pu penser que le caractère glorieux qu’il attribue n’exprimait donc pas cela mais autre chose, qui est la manifestation supramentale en cours et son succès inévitable (lorsqu’on croit à cela).
Mais il ne pensa pas à cela car il s’occupa des individus auroviliens, et seulement de ceux de son époque. Il fit comme si le Matrimandir était fait pour eux. Il se trompa.
En évoquant un état de grand développement, il ne pensa finalement qu’à une poignée d’individus dont il fait partie. On perçoit de l’orgueil.

Suite immédiate.
« au lieu de proposer une concentration de tout l’être dans la Force-Conscience qui seule peut nous changer et mener le monde hors de son chaos douloureux vers l’harmonie de l’unité ? »
En quoi les disques dorés et les douze constructions qui environnent le Matrimandir empêchent que de la « concentration » existe ? Où est l’incompatibilité, la contradiction ? Ce que dit l’auteur est incompréhensible, ne tient pas debout.
Par ailleurs, le Matrimandir est relatif à une proposition de possibilité de concentration, et l’ampleur de cette dernière est relative à chacun dans l’état où il est.

Suite immédiate.
P. 242 et 243. « /*/ Alors bien sûr, le modèle alternatif que P. s’était laissé persuader de présenter aussi, […] apparut lunaire et insipide […]. / Ce qui était un appel, ou un rappel de la simplicité comme clé, fut aisément ridiculisé par la ferveur populaire : […], un vote à main levée acheva d’emporter les voix.
Une profonde incompréhension, un malentendu presque central, semblait ainsi s’installer pour les années à venir.
Tout comme l’intervention d’une approche plus vitale changea le principe initial d’un infini rayonnement immobile et d’une calme irradiation permanente - le modèle de la nébuleuse – en une galaxie mobile et déterminante, ainsi le mystère insaisissable de ce lieu de concentration [P. 243.] silencieuse et protégée dans l’action de la Conscience-Force, se changeait en une démonstration magnifiquement victorieuse. 
»

Qu’est-ce qui ferait l’incompatibilité, la contradiction, entre l’apparence aux disques dorés et ce qui est indiqué ?
Pourquoi parler de « mystère insaisissable » ? Il y a la Force de la Mère et chacun en perçoit ou non et reçoit selon son état.
Par ailleurs, où est la contradiction entre l’existence d’un lieu de concentration et ce que l’auteur appelle « une démonstration magnifiquement victorieuse » ?
On ne comprend pas ce que l’auteur exprima. C’est normal puisque sa contestation ne tient pas debout.
La position qu’avait l’auteur était-elle aussi celles d’autres personnes ? Quoi qu’il en soit, vu qu’elle est incompréhensible, visiblement mal inspirée et donc inacceptable, il est normal que, du point de vue de l’auteur, elle ait provoqué de l’incompréhension. Est-ce qu’elle était seulement comprise pour ce qu’elle était ?
En tout cas, la comparaison avec le problème de la structure nébuleuse ou galactique n’est pas bonne.
(Pourquoi employer le mot « déterminante » ? Que la structure admise soit la nébuleuse ou la galaxie, elle détermine l’urbanisme qui existe ensuite dans son cadre. Est-ce que l’auteur voulut exprimer que la structure galactique est beaucoup plus contraignante, beaucoup moins souple, que l’autre ?)

Suite immédiate.
« / La victoire de quoi sur quoi ? »
C’est la « victoire » de « l’avènement du monde supramental sur la Terre et dans l’humanité », « le triomphe évolutif de la Vérité solaire involuée dans la Matière et l’Inconscient », pour reprendre les expressions de l’auteur. Tout ce qu’il ajouta à cela est de la complication inutile, de l’agitation mentale sans cause valable.

Suite immédiate.
« / * / Que souhaitions-nous communiquer au monde, aux êtres en quête, aux pays de la Terre, aux enfants dont les regards aspirent à la Vérité ? / L’intelligence humaine peut tout penser et son contraire. »
Il n’y a pas que l’« intelligence » qui pense. De manière générale, on peut penser n’importe quoi et son contraire, avec parfois des complications inutiles, des erreurs, des aberrations, des folies …
(Le groupe de mots « regards aspirent à la Vérité » signifie que les regards des enfants évoqués expriment l’aspiration spontanée de ceux-ci à quelque chose dont ils ne savent pas ce que c’est et qui est désigné par le mot « Vérité ».)
« Que souhaitions-nous communiquer ». Le problème était qu’il y avait le Matrimandir à construire et l’enjeu était d’avoir les bonnes inspirations. Il n’y avait pas à partir dans des élucubrations, notamment en se demandant ce qui était à communiquer.
En posant la question, l’individu se met en avant, se valorise, au lieu de servir.
Par ailleurs, lorsque la question est posée, où que ce soit sur la Terre, la réponse est d’indiquer l’apport de Sri Aurobindo et la Mère.

P. 294. « Ce que R. a proposé, et tenté d’imposer, est une terre brûlée par l’émergence d’un pouvoir glorieux. »
« tenté d’imposer » : les disques dorés existent ainsi que les douze constructions et il n’y eut donc pas seulement une tentative de créer cela.
Le reste est l’appréciation de l’auteur. Est-ce qu’il mélangea cela avec deux autres problèmes qui sont les jardins intérieurs et ceux extérieurs ? Voir plus loin. Avant, voici autre chose.


CONCERNANT LE MATRIMANDIR, QUELQUES ÉLÉMENTS DE LA CONCEPTION QU’A L’AUTEUR CONCERNANT SA SIGNIFICATION, SA FONCTION

L’auteur écrivit que les disques dorés et ce qui est déjà bâti autour du Matrimandir nuit à la compréhension de la signification de ce bâtiment, de sa fonction.

Ci-après, on n’a pas cherché à montrer le lien qui, selon l’auteur, existerait entre l’un et l’autre. Il y a d’abord des citations qui montrent que cette contestation existe puis d’autres qui expriment la conception que l’auteur a de la signification, la fonction, du Matrimandir.

P. 227. « Car la façon dont on revêtirait le temple, son apparence extérieure et ce qu’elle communiquerait, détermineraient en grande partie la relation que chacun entretiendrait avec son sens, sa présence et sa fonction. »
L’auteur parla de l’idée que chacun peut se faire mais l’enjeu est plutôt l’action de s’offrir à la Mère, avec ou non l’effet de la force présente sur chacun.

P. 311. « L’obstination de R. à réaliser cette esthétique formaliste rigoureuse, cette perfection de l’image, a probablement élargi et creusé le malentendu quant à la fonction de ce temple. / Et, par association, la fonction de cette ville en devenir. »
P. 312. « Mais la perfection de l’image a dominé, […] – et la dimension intérieure et vivante de l’expérience en est régimentée. »
P. 315. « Tout comme la signification profonde et vivante de Son temple est occultée par la brillance de sa forme, […]. »
P. 320. « Et Son temple, le lieu privilégié pour la réception de Sa Force transformatrice, est construit, même s’il n’est pas encore exactement fidèle à Sa vision : c’est à la communauté […]. »

Ladite « signification », ladite « fonction », sont celles de la conception qu’a l’auteur.

P. 310. « […] le Matrimandir […]. / […], son financement est indépendant de la communauté [des Auroviliens], qui n’y a pratiquement pas contribué économiquement, puisque même la maintenance des équipes volontaires, comme les salaires des employés, ont toujours été couverts par les donations extérieures. / L’on peut pourtant affirmer que c’est bien la communauté des participants à Son aventure qui l’a enfanté, durant de longues et intenses années d’épreuves et de vicissitudes, et que seule la communauté en détient le vivant et durable secret, sans lequel ce monument ne serait précisément que cela : un monument de plus. / Alors, quelle est la part de ce secret qui concerne tous, tous les êtres humains, à commencer par les habitants de la grande Inde ? »
Ladite « aventure » de la Mère n’est pas seulement Auroville mais c’est d’abord, avec Sri Aurobindo, le contact avec le plan supramental et le début de sa manifestation. L’affirmation de l’auteur fait partie de l’idéologie de monopole qu’ont des Auroviliens.
L’argent arriva de l’extérieur et, sans lui, les Auroviliens n’auraient pas pu construire le Matrimandir mais, pourtant, il fut écrit qu’eux seuls l’auraient « enfanté ». Ça fait aussi partie de cette idéologie de monopole et c’est l’orgueil qu’ont des Auroviliens qui fut aussi exprimé ainsi.
Il fut écrit que « seule la communauté en détient le vivant et durable secret ». C’est encore cette volonté de monopole et cet orgueil qui furent exprimés ainsi.
L’auteur indiqua cependant qu’une « part » de ce secret concernerait les humains vivant hors d’Auroville. Il n’en était pas arrivé à préciser sa quantité mais il chercha à la connaitre : « quelle est la part » !
L’auteur délire.
D’abord il n’y a pas de secret. Selon le site d’Auroville, ce fut en juillet 71 que la Mère annonça quelque chose à Roger Anger et que celui-ci l’écrivit ensuite. Ce fut probablement dit et écrit en français mais seuls des textes en anglais furent trouvés pour être placés ici. Dans un numéro de la publication Lettre du Matrimandir, « Special Issue N° 12 », numéro spécial n° 12, qui correspond à avril-mai-juin 1985*, il y a ceci. « Build Matrimandir, put my symbol in place and Sri Aurobindo’s, and the globe. I take it upon myself to make it into a very strong center. Only those who are capable will perceive it. » Sur le site d’Auroville, le texte reproduit contient ceci : « put in place my symbol », « the suspended globe » et « a very powerful center ». Pour savoir lequel des deux textes est le bon, voir le texte original. Voici une traduction en français du texte qui semble le plus exact, le premier. Construisez le Matrimandir, mettez mon symbole en place et celui de Sri Aurobindo, et le globe. Je prends sur moi d’en faire un centre très fort. Seulement ceux qui seront capables percevront cela.
Ensuite, les Auroviliens n’ont pas le monopole de l’action de la Mère en eux et il est possible que certains n’en aient encore rien reçu. D’ailleurs, il y a visiblement certains d’entre eux qui, dans le Matrimandir, ne perçoivent pas davantage qu’une impression générale.

L’auteur écrivit ceci.
P. 281. « R. avait une fois noté, sortant d’une entrevue avec Elle, cette injonction : "préparez tout, mettez les symboles en place, et je me charge d’en faire un centre puissant" : […]. »

P. 312. « Et, au cœur de ce sanctuaire, au sein de ce temple-sphère, protégée et environnée par les plus beaux jardins de la Terre, vibre cette Chambre immaculée, chambre de passage, chambre d’apprentissage et d’accès à un autre Etat : une offrande à la grande Mère des mondes et, plus encore, Son don et Son présent à tous ceux dans l’humanité qui aspirent à trouver leur conscience et accéder à l’étape suivante de l’évolution par l’unification de leurs parts autour de leur centre véritable.
Cet outil de progrès offert à tout individu qui souhaite, ou est prêt à en découvrir l’usage conscient, ce privilège incomparable rendu accessible à tout être, d’où qu’il vienne, assoiffé de conscience véritable : voici le trésor dont la communauté de Ses enfants est la gardienne, la garante, l’intendante – et la première utilisatrice pour son propre développement de conscience au service de la Vérité et de l’Unité.
 »

« leurs parts ».
L’auteur ne parla pas de secret mais de « trésor ». Est-ce qu’il fit une différence entre les deux ? Il ne semble pas mais on ne sait pas si l’auteur qui aime les complications en fit une. Quoi qu’il en soit, à propos de « trésor », les Auroviliens n’en auraient pas le monopole, et ils ne l’ont pas.
Par ailleurs, l’auteur plaça une liste indiquant ce que seraient, ce que devraient être, selon lui, les motivations des individus qui vont dans le Matrimandir. Il agit en tyran. Et il n’indiqua pas, par exemple, la motivation (qu’il jugera peut-être peu élevée) consistant à s’offrir à la Mère pour devenir un de ses instruments quelle que soit l’action à accomplir et, lorsque celle-ci est déjà connue, pour devenir plus efficace.
L’auteur semble avoir exprimé que toute l’action de la Mère sur Terre passe par le Matrimandir. C’est faux quoique celui-ci soit un lieu de forte concentration.
Vu ce que l’auteur exposa dans son texte de son état de conscience, il y a au moins un Aurovilien qui ne sait pas utiliser le bâtiment « pour son propre développement de conscience ».

P. 280-281. « Ce silence : un silence matériel nulle part ailleurs jamais rencontré, un silence physique qui ouvre sur le silence intérieur en présence de la Conscience, à la fois hors et au centre de l’espace-temps, c’est ce silence qui aidera le mieux les uns comme les autres à découvrir et comprendre la fonction et le mouvement de ce lieu consacré. / Apprendre à se concentrer pour trouver sa conscience, avait-Elle dit. »
Est-ce qu’il y a vraiment besoin d’aller au moins une fois à l’intérieur de la pièce caractéristique du Matrimandir pour « découvrir et comprendre la fonction » de ce lieu ? Est-ce que la lecture de ce qu’en écrivit la Mère ne le permet vraiment pas ?
Et il y a des gens qui, chaque fois qu’ils entrent dans le lieu, n’ont pas seulement la perception du silence mais ont une sensation physique de tout le corps comme s’il entrait dans une matière, comme on entre en entier dans de l’eau, au lieu de la sensation ordinaire qui est d’être dans rien (alors qu’on est dans l’air comme un poisson est dans l’eau et que ça lui est ordinaire). L’auteur est-il en train de généraliser sa propre perception. Est-ce qu’il y a un aspect de tyrannie ?
Et si un individu n’est pas déjà informé qu’une manifestation supramentale a commencé et qu’il y a la Force de la Mère, est-ce qu’une perception, quoi qu’elle soit, peut aider à penser cela, à le comprendre ? C’est au moins douteux.
Quant au « mouvement » du « lieu », de quoi parle l’auteur ? Même après y être allé plusieurs fois, est-ce qu’il y a la découverte et la compréhension d’un « mouvement », que celui-ci soit ou non perçu ?

P. 320. « Dans Sa ville et sur le chemin de Sa ville, c’est aux aventuriers de l’avenir qu’il revient de L’appeler, de Lui demander de les guider : Elle n’impose rien. / Mais Sa Grâce n’a jamais cessé d’agir. / Et Son temple, le lieu privilégié pour la réception de Sa Force transformatrice, est construit, […] : c’est à la communauté [des Auroviliens] d’apprendre à en faire usage, à le faire évoluer, à rendre son principe effectif dans la pratique du chemin et la découverte de ses clés. »
« Dans Sa ville et sur le chemin de Sa ville » : il est dit que tous les humains qui pratiquent le yoga intégral devraient s’installer à Auroville. Le nom « aventuriers de l’avenir » ne désigne donc pas seulement les Auroviliens.
Par contre, ces derniers seulement pourraient utiliser le Matrimandir de manière efficace dans leur développement individuel. Erreur et orgueil.

Voici une citation en deux fragments commentés.

P. 54 et 55. « Mais comment, sans retomber dans la religion et ses inévitables superstitions, actualiser dans les formes un espace, un symbole et un acte qui soient porteurs de cette Force de Conscience et de son pouvoir à la fois protecteur, révélateur et transformateur ? »
Est-ce que ces trois fonctions indiquées par l’auteur dans cette dernière liste évoquent notamment l’aspect Kali de la Mère ?

P. 24, cet aspect est indiqué ainsi. « […] les quatre aspects de la Mère dans la manifestation = le pouvoir de combattre l’obscurité et la force de progrès ; […]. » (Ce n’est pas : « le pouvoir de combattre l’obscurité et la force » mais c’est « le pouvoir » et « la force ».)

Suite immédiate.
« Et comment inscrire la relation unique de chacun à ce symbole et cet espace dans le tissu d’une vie collective à découvrir, d’une exploration et d’une aventure intégrales ?
Ce creuset de la Force, comment y accèderait-on ?
*
Comment encourager la dévotion véritable, celle qui consiste à faire l’offrande active de tout ce que l’on est et de tout ce que l’on a à la Vérité ?
Comment assurer les conditions optimales pour la réceptivité de chaque individualité, comme de la collectivité ?
*
Et comment, à travers l’expérience concrète de cette ville à construire, communiquer au monde le sens et la présence de ce pas évolutif qui attend et appelle l’humanité dans son ensemble ?
Hors des dualités, des oppositions et des conflits, dans l’unité, la complémentarité, l’équilibre progressif, comment syncrétiser en un symbole toutes les tendances qui travaillent et labourent le corps de l’espèce humaine ?
 »

Sans même s’occuper d’expressions contenues dans chacune de ces questions, toutes celles-ci sont des complications inutiles, font perdre du temps. Autrement dit, elles sont oiseuses.
L’orgueil de l’auteur s’y perçoit.
Voici quelques réponses adressées à lui-même : cesser d’agir en tyran, cesser de jouer au dévot zélé alors que son état de conscience est mauvais, ne pas jouer aux détenteurs du monopole de la Mère, ne pas chercher à s’interposer entre les individus et celle-ci, ne pas chercher à « communiquer » ses folies au reste du monde même s’il continue à élucubrer, arrêter de vouloir entrainer le reste de l’humanité dans ses folies en jouant à être « Hors des dualités », etc.
Les individus intéressés peuvent s’occuper de comprendre et pratiquer le yoga intégral, chacun à sa mesure.

P. 280. « Comment communiquer au pays et au monde le pas évolutionnaire exprimé par le Matrimandir ? »
Pour répondre, les commentaires précédents sont suffisants.


CONCERNANT LE CENTRE DU MATRIMANDIR, UNE PAROLE DE LA MÈRE QUI FUT BIEN RAPPORTÉE PAR L’AUTEUR

P. 95. « Le dernier jour de l’année 1969, la question du centre lui fut à nouveau présentée et […] Elle percevait comme un espace clos, silencieux, traversé verticalement par un rayon de lumière permanent, avec un objet de concentration en son milieu. »

P. 229. « […], ce globe qui recevrait un jour le rayon vertical, objet de la concentration […]. »
Selon les tomes 10 et 11 de l’Agenda, ce ne fut pas dans l’entretien du 31 décembre 69 mais dans le suivant du 3 janvier 70 que la Mère indiqua : « et tout à fait au centre, alors l’objet de la concentration ». (P. 18 de l’édition de 1981*.)
Se concentrer sur quelque chose qui est hors de soi, est-ce que c’est vraiment de la concentration ?
Lorsque la Mère indiqua que le Matrimandir est fait pour se concentrer, est-ce que ce fut pour indiquer qu’il fallait toujours se concentrer ainsi ?
Lors d’une première visite dans la chambre du Matrimandir, et aussi d’autres fois, chacun peut regarder les objets en place, notamment le rayon vertical de lumière qui passe à travers le globe de cristal, etc., et penser au symbolisme de cela qui n’est pas un secret.
Par ailleurs, en plus des premières perceptions dues au fait d’être en ce lieu, on peut s’occuper de se concentrer sur ici ou là à propos de soi, et il est aussi possible qu’un phénomène intérieur se déclenche, peut-être même alors qu’on en est encore à chercher à se placer dans une position assise confortable, et, alors, on le laisse exister. L’attention est relative à cela.
Est-ce que la Mère indiqua ce que peut être un début de concentration ? Penser au rayon de lumière qui correspond à ce qui cherche à se manifester davantage sur la Terre, et qui arrive  sur le globe de cristal qui le laisse passer sans déformation comme soi-même devrait soccuper dêtre de plus en plus linstrument réceptif et pur, et on pense alors à s’ouvrir soi-même maintenant à l’action de la Force de la Mère, … ?


CONCERNANT LE MATRIMANDIR, CONTESTATION FAVORABLE À DES JARDINS EXTÉRIEURS, NOMMÉS AUSSI PARC, ET QUI EST ICI PARTIELLEMENT APPROUVÉE

(Est-ce que l’auteur ne distingua pas les jardins intérieurs de ceux extérieurs ?)


P. 293. « L’"Aire de la Paix", avait-Elle nommé l’ensemble central comprenant le parc de l’Unité, l’eau, les jardins intérieurs, l’amphithéâtre, le banyan et la sphère du temple. »
P. 244. « […] les douze jardins intérieurs qui se répartiraient dans l’aire de l’Ovale avec le Banyan et l’Amphithéâtre, […]. / Et cet Ovale étant à son tour environné d’eau, puis du Parc de l’Unité, l’expérience de se trouver dans l’Aire de la Paix et de s’y mouvoir offrirait donc une intégralité de possibilités, de perceptions et de découvertes des positions et des dimensions de la Conscience que nul autre lieu sur la Terre ne pouvait offrir. »
P. 293. « Ce qu’Elle avait vu et proposé, était une présence intégrale, une intégralité de présence dont les trois parts œuvrent ensemble à la nouvelle Création : la Nature, l’humanité dédiée, et la Conscience de Vérité, trois degrés ou trois modes d’incarnation collaborant à la manifestation d’une harmonie supérieure. »

« parts ».
Dans ces citations, qu’est-ce qui revient vraiment à « Elle » et qu’est-ce qui revient à l’auteur, que ce soit exprimé en son nom ou sous celui de « Elle » ?

P. 94 « Car, disait-Elle lorsque l’écoute lui était offerte, la présence de la Nature, des arbres et des plantes, était indispensable à la réception de la Force. »
« des arbres et des plantes » : vu ce que l’auteur écrivit ailleurs, il est parlé d’une grande quantité de ces végétaux.
Est-ce que la Mère indiqua vraiment cela ou est-ce que l’auteur inventa ? Il aurait fallu placer une citation (avec sa référence), si elle peut exister.
Qui que soit l’auteur de l’affirmation, elle signifie qu’aucun être humain habitant dans une zone urbanisée ne pourrait recevoir « la Force » de la Mère. Leur éventuelle pratique du yoga intégral n’aurait jamais d’effet. Notamment, tous les habitants de l’Ashram de Pondichéry depuis le début de son existence auraient été dans ce cas. L’affirmation est forcément erronée.
Au mieux, il y eut une déformation d’une affirmation de la Mère.

P. 128 et 129. « […] l’environnement immédiat du Matrimandir. / À plusieurs reprises et avant même que soit lancée l’aventure de Sa ville, Elle avait décrit ce parc, le plus beau des jardins, qui exprimerait tout autour du lieu central de concentration la beauté, la richesse et la plénitude de la Nature physique, et ce parc serait entouré d’un mur afin de préserver le silence et l’isolement concentré de l’expérience centrale. […]
Pourtant R., dans sa conception architecturale, ne laissait aucun espace à cette présence de la Nature, sinon sous la forme de récipients symboliques, vasques de fleurs [...] qui seraient placées et remplacées dans des aires délimitées correspondant aux douze qualités. / […] / […] une douzaine de grands pots artistiquement disposés […]. »
Lorsque l’auteur employa le mot « Nature », ce fut pour désigner la nature végétale, la « Nature physique » végétale, (peut-être sans penser aux petits animaux qui y vivent). Il n’évoqua pas la nature animale ni les humains.

Est-ce que le mot « expérience » fait partie de la description faite par la Mère ou est-ce qu’il provint d’une invention faite par l’auteur ?

P. 138 : « […] une atmosphère privilégiée de tranquille et harmonieuse contemplation où la Nature, l’aspiration humaine et la Force divine œuvraient ensemble à la nouvelle création. »
Il faudrait d’abord de la « contemplation ». C’est l’auteur qui inventa cela.
Puis il y aurait l’action du trio indiqué : « la Nature [végétale], l’aspiration humaine et la Force divine ». D’où sort ce trio ? Précisément, d’où sort l’ajout de « la Nature [végétale] » aux deux autres éléments ? Est-ce que des humains qui vivent dans des villes, par exemple à Pondichéry, ne pourraient pas pratiquer le yoga intégral et se développer ? Et qu’en était-il de Sri Aurobindo dans sa chambre pendant de nombreuses années ?
Premier paragraphe du livret titré La Mère, par Sri Aurobindo : « Seuls, deux pouvoirs, par leur conjonction, peuvent accomplir la grande et difficile tâche qui est le but de notre effort : une aspiration constante et infaillible appelant den bas, et une grâce suprême répondant den haut ».

P. 141. « S’avisant de sa responsabilité dans l’harmonie générale, R. demanda à N. à qui Elle avait donné la charge de la première pépinière et des premières plantations, de créer une large ceinture d’arbres tout autour de l’aire centrale : il ouvrait ainsi la possibilité d’une complémentarité et d’un équilibre viables et capables de perfectionnement dans le temps et l’espace. / C’étaient les premières ébauches de ces jardins extérieurs auxquels tant de bras et d’aspirations contribuèrent jusqu’à ce que, plus de vingt années plus tard, R. cherche à les effacer afin de recouvrer tout l’impact de sa perspective monumentale. »

P. 263. « R., alors qu’il reprenait les rênes, relativisées, qui lui étaient présentées, s’était déjà impatienté de la présence de grands arbres en bordure de l’Amphithéâtre. Peu à peu devint claire son intention de revenir à une conception visuelle épurée de l’architecture du temple central. »

P. 290 et 291. « R. […] accepta de siéger au Conseil gouvernemental en tant qu’architecte en chef et obtint que le plan de la galaxie devienne loi. / Mais ceci ne lui suffisait pas, car il voulait que le monument central soit clairement inscrit comme le pivot formel de cette réalité urbaine, visible de toutes parts : l’existence des jardins extérieurs – [c’est-à-dire :] du parc – autour de l’Ovale […] lui apparaissait contraire, un obstacle et un encombrement. / Que les arbres et les parcs de la ville se distribuent en bras étendus ou en segments concentriques parmi les édifices pour les agrémenter et pourvoir des lieux de récréation aux habitants, plutôt que d’obstruer l’approche visuelle du Temple, tel était son souhait. »
À quelle décision correspond le mot « loi » et quelle est sa date ? Il aurait fallu publier le document et indiquer où le trouver pour qu’on puisse vérifier que la reproduction est exacte.

P. 294. « R. disposait donc à présent d’une raison légitime d’abandonner le projet du parc – de ces jardins extérieurs auxquels il avait donné son accord plus de vingt ans avant - ; l’on n’en parlerait plus, aucun discours officiel désormais n’en ferait mention, - sauf par inadvertance. »
Est-ce que ladite « raison légitime » est indiquée par « obtint que le plan de la galaxie devienne loi » ? Si oui, est-ce que la structure galactique impliquait l’absence de jardins extérieurs ? Non semble-t-il. Est-ce que l’auteur ne distingua pas les différents problèmes ?

P. 309. « Pour achever le monument central et son décor sans plus avoir à traiter avec aucune objection substantielle d’aucune sorte, R., en collusion avec le président du Conseil gouvernemental, obtint que, par un édit officiel, le premier à intervenir ainsi dans les affaires internes de la communauté, soient évacuées toutes les sources de questionnement : les personnes qui insistaient pour que soient préservés et respectés les éléments complémentaires de l’édifice principal, à savoir les jardins extérieurs, les arbres, la présence positive de la Nature. »
À quelle décision correspondent les mots « édit officiel » et quelle est sa date ? Il aurait fallu publier le document et indiquer où le trouver pour qu’on puisse vérifier que la reproduction est exacte. Ledit « édit officiel » ne correspondit pas à la première intervention étatique indienne dans Auroville mais il fut peut-être le premier de son genre. Est-ce que c’est exact ? Est-ce qu’il fut suivi par d’autres du même genre ?
Vu ce que l’auteur avait écrit avant, on comprend qu’il fait partie des personnes qui furent « évacuées ». Puisqu’il vit encore dans Auroville, il n’en fut pas évacué au sens d’expulsé. Que signifie le mot ? Est-ce qu’il correspond à l’évacuation de toute activité relative à ce qui est en jeu, notamment à toute réunion ?

P. 231 et 232. Le Matrimandir, « fruit » qui « demeure à ce jour une perfection partielle – imposante et persuasive, mais incomplète.
Car ce qui est offert aujourd’hui, est un joyau sur un écrin immaculé, un monument de perfection contemporaine sans pareil, un objet unique et original à l’intérieur duquel on peut accéder pour une expérience incomparable – mais auquel il manque le milieu, l’environnement et la possibilité vivante d’une infinité d’approches, qui livreraient son plein sens et son entière fonction.
Au lieu de proposer, ou d’imposer, cette opulence qui domine le regard et les sens, ce serait le trésor et la magie que chacun découvrirait uniquement depuis la plénitude et le flux harmonieux de la Nature, que chacun pourrait librement contempler et chérir depuis le grand abri d’un sanctuaire vivant et vibrant de présence, au centre tranquille de Sa ville en devenir.
[…] une impeccable création matérielle [le Matrimandir], son incomplétude est une béance, une absence : le manque de cette intégralité qui pourrait communiquer le sens du chemin terrestre vers une vivante et durable harmonie.
 »

Que désigne le groupe de mots « infinité d’approches » ? Est-ce que l’auteur veut que chaque personne agissant pour entrer dans le Matrimandir s’y prépare en se promenant ou siégeant dans la végétation jusqu’à se retrouver dans un certain de conscience variable selon les jardins intérieurs, et dont un surveillant dirait lorsqu’il serait atteint et autoriserait alors l’entrée ?
D’où vient l’idée qu’une « infinité d’approches » serait nécessaire pour que le Matrimandir puisse livrer « son plein sens et son entière fonction » ? On ne comprend pas.
Ça semble relever de la complication sans cause valable, et pareil pour ce qui est dans le paragraphe suivant du texte commenté.
Selon l’auteur, il y aurait « le trésor et la magie » qui pourraient être découverts « depuis » les jardins extérieurs lorsqu’on regarde le Matrimandir, et aussi « depuis » celui-ci lorsqu’on regarde ces jardins.
C’est ainsi que « le sens du chemin terrestre » serait perceptible. Les mots « trésor » et « magie » désignent donc ce « sens ».
Est-ce que des humains qui vivent dans des villes, par exemple à Pondichéry, ne pourraient pas percevoir ce « sens » ? Et qu’en était-il de Sri Aurobindo dans sa chambre pendant de nombreuses années ?


Les arguments de l’auteur pour soutenir le projet d’existence de jardins extérieurs ne valent rien, sauf la référence à un texte de la Mère mais, à cause du mot « expérience », il faudrait vérifier le résumé. Ces mauvais arguments font penser que l’auteur est mal inspiré et que son projet ne vaut rien. Ils nuisent à celui-ci.
Mais les mauvais arguments ne signifient pas que le projet soit mauvais.

Ici, il est pensé qu’il faudrait des jardins extérieurs. Mais il est aussi pensé qu’il serait bon que le Matrimandir puisse être visible de loin depuis quelques lieux ouverts constamment au public, comme une route publique par exemple, même si c’est seulement par-dessus de bas buissons et sous des branches d’arbres, ou depuis un belvédère. Les vues depuis ces lieux sont compatibles avec des jardins extérieurs mais pas avec l’idée d’un enfermement du Matrimandir dans un mur de végétation.


LA ZONE INTERNATIONALE INCOMPRISE ET DÉVALORISÉE

L’auteur a une mauvaise conception de ce qu’est Auroville et il est donc normal qu’il ait une mauvaise conception de sa partie qui est la Zone internationale.

Ce sujet est présenté dans un article spécial du blog Ohoettilto-3.
En voici un passage.
P. 100. « L’Inde serait la première, bien sûr, à construire son pavillon. / Mais le Tibet avait donné son accord enthousiaste, avec une compréhension lucide de l’enjeu et de l’action terrestres. »
Un pays, c’est-à-dire un État-pays, est composé d’un territoire particulier, d’une population qui lui est particulière, d’une souveraineté de cette population sur ce territoire, et d’une organisation unificatrice de ces trois éléments.
Au moins depuis la fondation d’Auroville en 1968*, il n’existe aucun pays qui soit nommé Tibet. Ce qui n’existe pas ne put donc pas donner « son accord » (qu’il soit ou non « enthousiaste »).
Par ailleurs, l’auteur n’indiqua pas à quoi celui-ci aurait été donné. S’il n’y avait pas eu le mot « Mais », le reste signifierait que l’accord aurait été donné à la construction du Pavillon de l’Inde.
Sous le nom « Tibet » l’auteur évoqua forcément le moine-chef qui contribua à la construction du bâtiment qui est nommé « Pavillon de la culture tibétaine ». L’auteur approuve cette folie religieuse. Vu l’état de conscience imprégné d’idées fausses et de délire qu’il a et qu’il exposa dans l’ensemble de son texte, son appréciation d’un caractère « lucide » ne vaut rien.
Il ne parla pas de faits qui sont érigés sur le terrain qui est actuellement considéré comme celui de la Zone internationale en étant présentés chacun comme relatif à un Pavillon de pays. Est-ce qu’il les approuve ? Si c’était oui, il semble qu’il l’aurait dit. Est-ce qu’il les désapprouve ? Si oui, est-ce que, préférant agir selon l’idée d’une unité impliquant de ne pas créer des divisions, des conflits, il préféra trahir son psychique et se taire ? Objectivement, ne pas contester ces faits, c’est admettre qu’ils existent, c’est approuver leur existence.


L’AUTEUR DIFFUSA UNE DOCTRINE DONT LES DEUX PREMIERS ÉLÉMENTS SONT QU’IL FAUT AGIR D’APRÈS L’IDÉE D’UNITÉ (EN ÉTANT PRÊT À JOUER PARFOIS À AVOIR L’ÉTAT DE CONSCIENCE OÙ IL Y A LA PERCEPTION DE TOUT EST LE DIVIN, LE DIVIN EST TOUT), ET QUE CETTE IDÉE A POUR CONSÉQUENCE QU’IL FAUT ÊTRE HOSTILE À TOUTE DIVISION, OPPOSITION, CONFLIT

P. 328. « Comment se développer collectivement depuis l’unité, plutôt que depuis la division ? »

Un développement de l’être humain se fait à partir de l’état dans lequel il est déjà. Pareil pour des humains en groupe. Lorsqu’il y a de la division, et il est normal qu’il y en ait et pendant longtemps, le développement se fait à partir de ça. L’auteur se demanda comment jouer collectivement à « l’unité » et se développer à partir de ce mensonge, de cette illusion.
Lorsque, à propos d’Auroville, on pose la question : Comment se développer collectivement ?, il y a une réponse très simple qui est que chacun s’occupe de suivre son guide intérieur, s’occupe de pratiquer le yoga intégral. Ça se fait à la mesure de chacun. Voir les livres de Sri Aurobindo et de la Mère.

P. 318. Cette « communauté » d’Auroviliens, « à la différence des recherches conduites par la conscience mentalisée qui opère par la séparation, le contraste et l’opposition, il lui faut s’identifier à un principe supérieur qui opère depuis la conscience de l’union et de l’unité de tout ce qui est. »
Quoi que soit l’état de conscience où il y a « la conscience de l’union et de l’unité de tout ce qui est », il est élevé. Soit il est présent en un individu, soit il ne l’est pas.
S’il est présent, il n’y a pas à « s’identifier » à lui. L’emploi de ce mot montre que l’auteur considère qu’il faudrait que lui-même et les autres Auroviliens jouent à avoir cet état de conscience, soient donc aussi des traitres à leur psychique et des illusionnés.
C’est confirmé par la suite : « s’identifier » à « un principe » « qui opère depuis ».
L’auteur transposa, en idée, sa position mensongère à l’ensemble des Auroviliens, en voulant qu’il y ait collectivement une absence d’opposition, de division, de conflit.
Au lieu de chercher à (tenter de) « s’identifier » comme indiqué, que chacun se mette à suivre son guide intérieur qui est déjà là !

P. 240. « […] ; mais les compréhensions, justement, de comment il fallait s’y prendre pour parvenir à marcher ensemble, revenaient, comme à une vieille habitude, à des postures divergentes et des polarités. »
C’est l’auteur qui s’exprima ainsi et on ne sait pas si ça correspond à des situations qui existèrent. On fait avec ce qui est écrit.

« compréhensions » : illusions de compréhension à propos d’unité. Elles étaient accompagnées par un comportement artificiel, du mensonge, mais la réalité écrasée finissait par réapparaitre. Il aurait fallu partir de là au lieu de se raconter des histoires.
Est-ce que le guide intérieur ne sert à rien !?

P. 317. « Il existe une sorte d’éthique de l’âme : […] ; l’on ne peut accepter aucune sorte de violence, qu’elle soit morale ou physique – et si ces choses cherchent à s’imposer ou à se manifester, l’âme se retire derrière le voile. / Pourtant, la conduite humaine ordinaire se dote de toute une gamme de justifications et d’explications de ces mouvements que l’âme ne peut accepter. / Si nous voulons le règne de l’âme – le règne de la Vérité -, il nous faut agir en conséquence et collectivement nous défaire de tous les mouvements qui ne lui sont pas offerts, qui la refusent, la nient ou l’empêchent de se manifester. »
De l’unité, considérer que, dans la manifestation, au moins à propos de ce qui ne concerne pas un état supramental suffisant, il ne devrait pas y avoir de divisions, de conflits, est une erreur, selon ce qui est compris ici des écrits de Sri Aurobindo et la Mère et de leurs actions.
L’auteur oublie notamment la Bhagavad Guita et des écrits de ces deux personnages, et aussi leurs actions connaissables à propos de plusieurs cas de violences physiques, des guerres, notamment la Deuxième guerre mondiale.
Voici une seule citation qui provient du texte Héraclite. (Livre : De la Grèce à l’Inde, « Shrî Aurobindo », Paris : Éditions Albin Michel, collection Spiritualités vivantes, 1976*. Page 58.) « Non seulement il y a la guerre entre un être et un autre, entre une force et une autre, mais à l’intérieur de chacun il y a une opposition éternelle, une tension des contraires, et c’est cette tension qui crée l’équilibre nécessaire à l’harmonie. L’harmonie donc est présente, car le cosmos même, dans son accomplissement, est une harmonie ; mais c’est parce que dans son processus le cosmos est guerre, tension, opposition, équilibre d’éternels contraires. Il ne saurait exister de véritable paix, à moins que par paix l’on entende une tension stable, un équilibre de pouvoir entre des forces hostiles, une sorte de mutuelle neutralisation d’excès. La paix ne peut rien créer, rien maintenir, et la prière d’Homère que la guerre périsse d’entre les dieux et d’entre les hommes est une monstrueuse absurdité, car cela signifierait la fin du monde. Il peut y avoir périodiquement une fin, non par la paix ou la réconciliation, mais par une conflagration, par une attaque du Feu, to pur epelton, un jugement fulgurant et une condamnation. La Force a créé le monde, la Force est le monde, la Force par sa violence maintient le monde, la Force mettra fin au monde - et le recréera éternellement. » (Fin de citation.)
Dans le texte de l’auteur : « que l’âme ne peut accepter ». Comprendre : qui sont contraires à la conception qu’a l’auteur et que celui-ci ne peut donc accepter. L’auteur exprima que, comme critère d’action, il suit une conception, il suit son mental.
« le règne de l’âme – le règne de la Vérité ». Est-ce que le premier groupe de mots peut correspondre à une situation où un individu prend son psychique pour guide, à la mesure de ce qu’il peut faire, peut-être pas beaucoup, et où il lui faut beaucoup de temps pour se développer, plusieurs vies ? Est-ce que ce groupe de mots avec « règne » correspond à un état développé du psychique ? Est-ce qu’il correspond à autre chose ? Quoi qu’il en soit, le deuxième groupe de mots correspond à une situation où la conscience supramentale domine. Il est donc mauvais d’établir une synonymie entre les deux groupes de mots. Mais l’auteur ne parle pas du « règne de l’âme » ni du « règne de la Vérité » car il parle de sa conception présentée avant où il y a notamment l’absence de toute violence physique.
L’auteur est un Français. Si, avec sa conception, il avait vécu en France au moment du début de la Révolution française, il en aurait été un ennemi. S’il y avait vécu au moment de l’Occupation allemande nazie, il aurait été partisan de la soumission à ceux-ci. S’il avait vécu au moment où des individus soumis à des colonisateurs français se révoltaient et entraient en guerre contre ces derniers, il aurait été partisan de ceux-ci disant vouloir l’ordre et la paix. Et il est donc actuellement partisan des tyrannies qui existent en France et ailleurs, religieuses, financières et autres, notamment ce qui existe par ladite construction de l’Europe. Il y a des équivalents s’il avait été ressortissant de tout autre pays. Si un régime de liberté existait quelque part, il en serait partisan (car partisan de tout pouvoir en place afin d’éviter des oppositions), mais n’en serait pas un protecteur car, si ce régime était en risque de se faire renverser par des tyrans, l’auteur se mettrait en retrait en étant prêt à se rallier à ceux-ci après leur triomphe.


LE TROISIÈME ÉLÉMENT DE LA DOCTRINE DE L’AUTEUR EST QU’IL FAUT APPLIQUER LES DEUX PREMIERS ÉLÉMENTS DE CELLE-CI MÊME LORSQUE ÇA CRÉE DAVANTAGE DE DIVISIONS ET DE CONFLITS (FAISANT UNE CONTRADICTION APPARENTE), LE QUATRIÈME ÉLÉMENT EST QU’IL FAUT APPLIQUER LES TROIS PREMIERS JUSQU’À TRAHIR SON PSYCHIQUE CHAQUE FOIS QUE NÉCESSAIRE, ET L’AUTEUR EXPRIMA QUE C’ÉTAIT LA POSITION DES « NEUTRES »

Lorsqu’il y a déjà de la division, de l’opposition, du conflit, être hostile à cela crée une nouvelle division, une nouvelle opposition, un nouveau conflit.


Voici une citation en plusieurs fragments commentés.

P. 170 et 171. Concernant Satprem. « […] les obstacles et les antagonismes qu’il avait rencontrés au sujet de l’Agenda [avant sa publication], l’avaient dressé contre une certaine famille d’attitudes qu’il jugeait contraires à la Vérité de demain. »
« une certaine famille d’attitudes » : allusion à on ne sait pas quoi.
« Vérité de demain » : pourquoi pas aussi à celle de l’époque !? Quelle signification donna l’auteur à ce mot « Vérité » ? Par rapport à ladite « Vérité de demain », qu’est-ce qui, selon lui, était « la Vérité » du moment du conflit ?

Suite immédiate.
« C’est alors qu’il s’autorisa à user de cet immense véhicule [l’Agenda] pour [, par la publication en plusieurs volumes,] colporter ses propres jugements, interprétations et évaluations, sous la forme de commentaires ajoutés, escomptant ainsi indiquer – débusquer – l’adversaire, c’est-à-dire tout ce qui profite et prend avantage de l’incarnation de la Présence, sans s’y donner. »
Les membres de l’Ashram ne voulaient pas que les paroles de la Mère qui leur étaient désobligeantes fussent publiées (et ici on ne sait pas s’il y avait au moins une autre cause). Au moins certains de leurs partisans ont la même position.
Lorsque la S.A.S. voulait dominer dans Auroville, est-ce que ça avait quelque chose à voir avec « profite et prend avantage de l’incarnation de la Présence » (quoi que soit la signification de ces quatre derniers mots) ?
Est-ce que Satprem disait ce complément ? Si c’est non, l’auteur lui attribuerait une pensée qu’il n’avait pas.
Par ailleurs, l’auteur ne perçut pas que les forces hostiles sont des adversaires et que leurs serviteurs, conscients ou non de leur situation de serviteur, le sont aussi.
Est-ce que des opposants aux « commentaires » de Satprem ont déjà publié un texte contenant tous ceux qui leur déplaisent et en y ajoutant leur commentaire ? Si c’est non, qu’ils le fassent pour que chacun puisse constater ce qu’ils reprochent à Satprem à ce sujet !

Suite.
« / * / […] / Une sorte de mélodrame épique voulut alors se dérouler et impliquer les uns comme les autres, […]. / Par son intervention arbitraire, S. introduisit et encouragea une approche divisive qui généra dans la dynamique collective, pour nombre d’années à venir, des effets pernicieux. »
L’intervention de Satprem n’eut rien d’« arbitraire ». Est-ce que l’auteur voulut dire : illégitime ? Quoi qu’il en soit, il exprima cela car il réfléchissait à l’envers.
L’auteur joua à l’unité et ce fut la première erreur. Il y a au moins deux catégories d’individus intéressés à Sri Aurobindo et la Mère ou au moins à Auroville et qui jouent à l’unité. Il y a ceux qui n’ont que l’idéal de cela, et il y a ceux, dont fait partie l’auteur, qui eurent au moins une fois une grande expérience, celle de Tout est le Divin, le Divin est tout, ou peut-être aussi une autre. Les arguments des uns et des autres peuvent ne pas être tous les mêmes mais certains sont communs. Ici, on s’occupe du texte étudié.
Une deuxième erreur de l’auteur et des individus pensant comme lui est de considérer que, en conséquence de ladite unité, il ne devrait pas y avoir de division, de conflit. Tout ce qui en crée est alors considéré illégitime. C’est cette autre erreur qui explique l’emploi des mots « introduisit » et « divisive ».
Pour éviter cela, il aurait fallu, selon l’auteur, que les enregistrements et les papiers de l’Agenda soient laissés, par Satprem, entre les mains de membres de l’(Ex-)Ashram, qui auraient pu en extraire tout ce qui leur déplaisait. Est-ce que l’auteur, qui appelle l’Agenda « immense véhicule », l’aurait alors appelé : très très « immense véhicule » !?
Les deux erreurs firent écrire que l’action de Satprem et ses partisans créa « dans la dynamique collective, pour nombre d’années à venir, des effets pernicieux ».
Objectivement, les individus qui jouaient à l’unité et qui en déduisaient que ça impliquait l’absence de division et de conflit créèrent une autre division et d’autres conflits. (Être opposé à toute opposition, c’est être dans une opposition, c’est créer une séparation, une division, éventuellement jusqu’au conflit notoire.)

Suite immédiate.
« / * / Ainsi, par les logiques respectives de ces deux conflits – entre S. et l’ashram d’une part, et entre les propriétaires [des terres d’Auroville] et les habitants de l’autre -, les alignements et les camps rivalisèrent d’influence et toute tentative de neutralité, de conciliation ou même d’indépendance individuelle devenait suspecte. »
Ce qui est appelé « tentative de neutralité » est la position des individus indiqués plus haut, malhonnêtes intellectuellement, enfermés dans leur mental, s’y racontant des histoires, jouant à être très développés, jouant à être supérieurs, s’illusionnant, nuisibles.

La position de « tentative […] de conciliation » avait-t-elle un sens ? Comment concilier, selon ce qui est indiqué comme ayant été l’enjeu, la volonté de publication de certains passages et celle de ne pas les publier ? En publier la moitié, ou un mot sur deux en alternance !? Et mêmes question et réponses proposées concernant la S.A.S. et la propriété des terrains.
La position de « tentative […] d’indépendance individuelle », au cas où elle aurait été différente de celle de « neutralité », ne valait pas mieux que celle-ci, selon ce que rapporta l’auteur de tout cela.
Il affirma que chacune des tentatives était considérée comme « suspecte » par les individus qui ne les approuvaient pas. Si c’est vrai, c’était insuffisant car elles étaient nuisibles puisqu’elles fortifiaient objectivement l’Ex-Ashram et la S.A.S. partiellement imbriqués, et combattaient l’Agenda et Auroville.

Autre citation commentée.
P. 160 et 161. « C’est ainsi que, dans l’expérience d’une grande partie des pionniers, la libération de Sa ville et la libération de Son Agenda semblèrent constituer une seule et même cause. / Il y avait pourtant ceux qui éprouvaient une grande réticence à s’y joindre, non parce qu’ils s’y opposaient, mais parce qu’ils redoutaient tout amalgame, toute condamnation péremptoire reposant sur des jugements extérieurs, sans la connaissance véritable par directe identité, qu’Elle avait pratiqué [e] avec chacun comme avec tous, infailliblement, au service d’une vaste et compréhensive harmonie. »
Le mot « semblèrent » et aussi « réticence à s’y joindre » montrent qu’il est parlé d’un moment où les deux libérations n’avaient pas encore existé. Il n’y avait donc pas deux libérations mais deux combats de libération. Est-ce que ce fut par le refus, en doctrine, de tout combat que l’auteur s’exprima ainsi ?
Le combat pour « la libération » d’Auroville se faisait contre la S.A.S., et celui pour l’Agenda se faisait contre l’Ashram, mais ces deux organismes étaient partiellement imbriqués l’un dans l’autre.
Concernant « ceux qui éprouvaient » la « grande réticence » indiquée, on ne sait pas si l’auteur présenta leur position à l’époque ou sa propre interprétation actuelle. Ce qui suit est fait d’après le texte commenté.
Selon ce récit, ces individus s’étaient inventé l’idée qu’il leur faudrait agir d’après un état de conscience qu’ils n’avaient pas, celui où il y a « la connaissance véritable par directe identité » et, précisément, d’après l’état de conscience que la Mère avait, l’état supramental.
Ils s’étaient aussi inventé l’idée que cet état impliquait une « vaste et compréhensive harmonie » au sens qu’ils lui donnaient, c’est-à-dire une absence d’opposition, de division, de combat, de victoire sur des opposants vaincus. Pourtant, Sri Aurobindo et la Mère combattirent, notamment en soutenant des guerres matérielles.
Ces individus qui avaient la première idée mauvaise ci-dessus (accompagnée par la deuxième) étaient suffisamment lucides pour constater qu’aucun d’eux n’avaient cet état de conscience.
Alors, ils décidèrent de s’abstenir de prendre position entre les deux camps. (Le mot « Neutre » exprime cela, au moins objectivement, et, ici, on ne sait pas si une autre signification fut donnée.)
Ce faisant, ils créèrent une autre division. Il y a donc une contradiction apparente avec la première idée mauvaise, une incohérence. Si elle existe vraiment, ce qui semble le cas, ça montrerait que le vrai fondement de leur action n’était pas l’idée d’unité mais autre chose.
En tout cas, quelque chose qui est important est qu’ils se retrouvèrent objectivement partisans des forces dominantes du moment, c’est-à-dire des deux organismes partiellement imbriqués, et en train de condamner les opposants à ceux-ci, en train de les combattre.
Est-ce que l’auteur faisait partie de ces individus ou est-ce que ce n’était pas le cas mais que, finalement, il leur donna raison ? D’après ce passage commenté, on ne sait pas mais il semble qu’il en faisait partie.
Par ailleurs, une partie de l’enseignement de Sri Aurobindo et de la Mère concerne l’existence du psychique qui sait toujours ce qui est bien à faire dans chaque circonstance, et qu’il faudrait suivre. Dans le yoga intégral, il y a l’action de se mettre à repérer en soi ce que c’est et à le suivre. Au cas où les individus indiqués plus haut avaient compris cela, ils l’avaient oublié. Selon le récit, ils surent ce que leur psychique leur disait de faire car c’est exprimé là où il y a les mots « réticence » et « redoutaient » : leur psychique, s’exprimant à travers leur mental et leur vital, les poussaient à se « joindre » au combat contre l’Ashram et la S.A.S. imbriqués partiellement mais ces Auroviliens se racontaient des histoires et ils décidèrent de suivre leur mental (qui était en mauvais état à propos de ce qui était en jeu), ils préférèrent faire plaisir à leur ego, et ils trahirent leur psychique.
Est-ce qu’ils avaient aussi oublié la Charte d’Auroville avec sa règle « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine », ces deux derniers mots désignant notamment le psychique ? Quoi qu’il en soit, ils agirent contrairement à cela.
Si les individus en jeu étaient vraiment comme décrits par l’auteur, ils étaient très mauvais, pire que des ignorants.

Voici une citation en plusieurs fragments commentés.

P. 224 et 225. « Durant ces années de conflit déclaré, ces visiteurs aspirants qui s’attardaient et semblaient souhaiter se joindre à l’aventure, étaient bientôt sommés de choisir un "côté". / "Si tu n’es pas avec nous, tu es contre nous", tel était le message. / [P. 225.] Une alternative à ces deux causes incompatibles et à leur affrontement s’était pourtant constituée, composée de personnes qui n’avaient pu se résoudre à soutenir les vues étroites de la Société mais ne pouvaient moralement adhérer aux positions que S. et ses adhérents avaient prises : les "neutres". »
Ce mot « neutres » ne désigne pas « S. et ses adhérents » mais les « personnes » évoquées.
Des individus qui expriment une troisième position (et ceux qui en expriment une quatrième, etc.) peuvent choisir un mot qui soit expressif de leur position, descriptif, sans avoir besoin du mot neutre. Les « neutres » d’Auroville acceptèrent d’être désignés par ce mot, qu’ils se soient nommés ainsi ou qu’ils aient acceptés le mot attribué par d’autres individus. Ils considérèrent donc ce mot comme exprimant leur positon.

Suite immédiate.
« Harassées et méprisées par les uns, cultivées et propitiées par les autres, ces individualités très distinctes étaient devenues, par la force de l’ostracisme, relativement solidaires : »
« Harassées » : accablées de fatigue, exténuées. Mot qui fut peut-être employé par erreur à la place de : harcelées. (En ce cas, est-ce qu’il fut voulu dire : harcelées jusqu’à en être fatiguées, exténuées !? Ça ne semble pas.)
« propitiées » : rendues propices, rendues favorables.
« cultivées et propitiées » : peut-être : courtisées (par la S.A.S.) et utilisées (par elle à son profit).

Suite immédiate.
« ce fut ainsi que, lorsque O., le premier administrateur effectif délégué par le Gouvernement central, eut identifié tous les protagonistes en place, il conseilla à ces "neutres" de former une Association légale les regroupant, afin de prévenir leur éviction. / Ce qu’ils firent. / Ce n’est qu’en 1988, lorsque l’Acte de Parlement fut voté, confirmant le rôle du Gouvernement et ses responsabilités dans la destinée de Sa ville, qu’une liste officielle de tous les résidents fut établie, incluant les "neutres" : la clôture d’un long chapitre corrosif – parfois drôle ou ridicule, souvent dévastateur. »
Une rumeur dit que, lors du procès, les Neutres voulurent intervenir, que ça leur fut refusé. (Est-ce que ce fut parce qu’ils n’étaient pas d’un des deux camps du conflit en cours ?) La même rumeur dit qu’ils obtinrent cependant le droit de présenter leur point de vue dans un texte. Si c’est vrai, est-ce que celui-ci fut déjà publié ? Il devrait l’être de manière facilement accessible, et être soumis à une étude comme dans le présent texte.
La loi indienne date de septembre 1988*. La création faite par cette loi de l’organisme étatique interne à Auroville nommé Fondation d’Auroville, ainsi que l’absence d’expulsion des Neutres, furent deux des causes qui firent que la majorité des membres de l’association française qui était alors nommée Auroville International France (qui avait été créée avec un autre nom dans la fin de 1968*) décida, en avril 1989*, de cesser toute relation avec Auroville, de s’en désintéresser, et de s’occuper beaucoup de la diffusion de l’Agenda, en transformant son nom pour correspondre à cela, devenant Agenda International France. (En 1995*, elle décida de se dissoudre au profit de l’Institut de recherches évolutives, et ce fut fait.)
Le « long chapitre » sera suivi par un ou plusieurs autres car la position qui est présentée par l’auteur comme étant celle des neutres doit être combattue jusqu’à ce qu’elle n’ait plus aucun partisan, même si ça n’arrive que dans longtemps. Il faut l’empêcher de corrompre d’autres humains.
À l’époque des conflits et après, est-ce que personne dans Auroville ne sut montrer les erreurs de la position des « Neutres » de manière suffisamment bonne pour qu’ils le comprennent ? Publier en un nouveau livre tous les textes qui furent émis à l’époque, et des compte-rendus postérieurs, et des témoignages de toute époque.

Autre citation. Plus haut il y a une citation de la page 161 qui se termine par « au service d’une vaste et compréhensive harmonie ». En voici la suite qui est dans le chapitre d’après.
P. 162. « Comme inexorablement, les approches divergentes se muèrent en positions, qui se retranchèrent et s’affrontèrent.
Les camps se formèrent.
C’était comme une mauvaise contagion : la nature humaine inchangée reprenant ses droits, d’anciennes querelles, des ambitions longtemps réprimées, des tendances longtemps écartées resurgissaient de tous côtés – et bien d’inutiles blessures furent infligées, au nom de la Vérité, chacun légitimant sa position dans la bataille.
Car tous avaient dégringolé.
Toute l’offrande de réceptivité collective qu’Elle avait travaillé à construire semblait compromise.
Tant que chacun se tournait vers Elle, se référait à Elle, faisait effort pour La servir, le miracle était possible à chaque instant ; mais quand les uns comme les autres se toisaient et se jugeaient et se rejetaient mutuellement, comment l’harmonie pourrait-elle agir ?
 »

Est-ce que l’auteur parla aussi des Neutres « qui se retranchèrent », formant un des « camps » qui « s’affrontèrent » ? Est-ce qu’eux aussi furent présentés comme ayant « dégringolé » ? Le paragraphe relatif à ladite « mauvaise contagion » n’est composé que d’allusions à on ne sait pas quoi et il ne permet pas de contribuer à apporter la réponse. Par contre, une réponse positive à ces deux questions semble devoir être apportée puisqu’il est dit que c’était « de tous côtés » que « resurgissaient » les faits évoqués. Mais est-ce que l’auteur considéra que la position des Neutres formait un des « côtés » ?
Est-ce que tous les belligérants annonçaient vraiment agir « au nom de la Vérité » ? Si oui, l’auteur commettrait une erreur à propos des Neutres puisque, selon lui-même, ils agissaient au nom d’une idée, celle d’unité. Il y aurait une erreur aussi à propos de la S.A.S. et de l’Ashram partiellement imbriqués qui agissaient pour les causes indiquées plus haut. Concernant les partisans de Satprem, il est possible que l’action de protection des documents de l’Agenda ait été faite « au nom de la Vérité » mais qu’en fut-il ? Pour tous, l’auteur aurait dû reproduire des documents indiquant les motifs annoncés, et les motivations qui ne l’étaient pas mais qui existaient.
L’auteur écrivit que les individus de tous les « camps » qu’il évoquait (trois ou deux ?) reçurent des « blessures » mais il ne dit pas lesquelles. Est-ce qu’il en fut ainsi ? En plus, il dit qu’elles furent « inutiles » ? Qu’est-ce qui lui fit écrire cela ? Est-ce qu’il n’y eut que les Neutres qui reçurent des « blessures » ?
On ne cherche pas à savoir si le groupe de mot « offrande de réceptivité collective » est légitime ou non.
Il fut exprimé qu’avant le 17 novembre 1973*, chacun des belligérants (qui étaient objectivement les Auroviliens de tous les camps et les membres de la S.A.S. et de l’Ashram imbriqués partiellement) « se tournait vers » le personnage appelé la Mère, « se référait à Elle, faisait effort pour La servir ». (Il est probable que ça ne correspond pas complètement à la réalité, il est probable que l’auteur idéalisa.)
Il fut exprimé aussi que, quelques années après ce 17 novembre, « les uns comme les autres se toisaient et se jugeaient et se rejetaient mutuellement ».
L’auteur omit ce qu’il y avait eu entre ces deux positions : l’apparition de problèmes qui étaient des positions prises par des individus et que d’autres n’acceptèrent pas et contre lesquelles ils s’opposèrent. De leur solution dépendait la suite de l’histoire.
Mais certains refusèrent de prendre part au combat, (favorisant donc le camp qui était déjà dominant). Ils voulaient qu’il n’y ait pas de divergences, d’oppositions, de conflits.
La cause était que, au lieu de reconnaitre qu’ils étaient dans l’histoire, dans la manifestation, ils jouaient à être au-dessus. Ils trahirent leur psychique en jouant à l’unité et celle-ci, selon eux, impliquait l’absence de divergences, d’oppositions, de conflits, ce que l’auteur appela « l’harmonie » : « comment l’harmonie pourrait-elle agir ? ». Il parla de l’idée qu’il avait de ce qu’il appela « harmonie ».
Des individus eurent une occasion de permettre à leur psychique de s’exprimer, de grandir, mais ils la laissèrent passer et, en plus, ils le trahirent. (S’ils se considéraient serviteurs de la Mère, ils se trompaient, étant serviteurs de leur conception, serviteur d’eux-mêmes, de leur ego.)
Finalement, on se demande si l’auteur plaça les Neutres comme ayant formé un des « camps » en conflit, comme ayant aussi vécu « la nature humaine inchangée reprenant ses droits », comme ayant aussi « dégringolé ». Est-ce qu’il continuait à tout juger depuis une illusion, celle d’être en une position élevée, supérieure à la masse des autres, mais qui est faite d’incompréhensions, d’illusions, d’orgueil et de trahison du psychique ?
Lorsque l’auteur écrivit qu’il y avait « la nature humaine inchangée reprenant ses droits », il exprima implicitement qu’avant il y aurait eu une pression (faite par le personnage appelé la Mère) mais qui n’aurait provoqué aucun changement de la « nature » de chaque individu en jeu. Est-ce que ça correspond à la réalité ?
En disant cela, l’auteur exprima aussi qu’il ne tenait pas compte du psychique qui est dans « la nature » de chacun et qui influe comme il peut et pousse à être pris pour guide, qui attend de l’être.


DES INDIVIDUS, AUROVILIENS OU NON, DONT L’AUTEUR NE DIT PAS S’IL EST L’UN D’EUX, FURENT DITS CONSIDÉRER SATPREM COMME LEUR REPRÉSENTANT AUPRÈS DE LA MÈRE, ET IL EST CONSIDÉRÉ ICI QU’ILS ONT TORT

P. 322. « S., avec sa prose incantatoire comme une flamme constante appelant la vérité de l’avenir, par la relation toute privilégiée qu’Elle entretint avec lui durant de nombreuses années, demeure pour beaucoup de Ses enfants leur représentant auprès d’Elle et Son représentant auprès d’eux – comme un éclaireur et un grand frère dans le labeur évolutif. »

De tels individus qui ont besoin d’un « représentant », d’un intermédiaire, ont tort. En plus, ils montrent, ils semblent montrer, que leur état de développement n’en est même pas arrivé à la plus petite perception de la Force de la Mère en eux.
Et est-ce que ces disciples de Satprem se laissèrent entrainer par son idéologie néfaste consistant à ce que chacun le voulant s’occupe immédiatement, par soi-même, de sa transformation supramentale !?
Mais est-ce que ce que l’auteur dit de « beaucoup » d’individus correspond à leur réalité ? Est-ce que ce fut seulement une manière de dévaloriser ces opposants des Neutres ?


L’AUTEUR UTILISA AU MOINS LES TROIS PREMIERS ÉLÉMENTS DE SA DOCTRINE POUR EXPLIQUER QUE SES PROJETS N’AURAIENT PAS DÛ ÊTRE REPOUSSÉS PAR L’ARCHITECTE ET QU’IL FAUDRAIT TENIR COMPTE DE CELUI QUI PEUT ENCORE AVOIR DE L’EFFET : CELUI CONCERNANT LES JARDINS EXTÉRIEURS

Si l’auteur avait appliqué les deux premiers éléments de sa doctrine à ses projets repoussés par l’architecte, il aurait abandonné ceux-ci en se ralliant au projet de celui-ci. Mais, appliquant le troisième élément de sa doctrine, il préféra continuer de les soutenir, continuant la division et se mettant dans une position d’opposant dans un conflit.

Il reprocha à l’architecte de ne pas avoir appliqué, à son profit, les deux premiers éléments de sa doctrine, ce qui correspondit à ne pas avoir intégré ses projets dans les siens, et il inventa des arguments. Il eut de la rancœur envers celui-ci.
(Les deux premiers éléments de la doctrine de l’auteur n’étant pas bons, le comportement qui est contraire à celle-ci, c’est-à-dire la continuation du soutien aux projets, n’est pas forcément mauvais. Il faut observer ce que vaut chacun d’eux en lui-même : voir ce qui est écrit plus haut.)

P. 241. « […], plutôt que de rechercher l’équilibre des approches, R. invitait la communauté à se prononcer en faveur d’une glorieuse déclaration d’affirmation […]. »
Le groupe de mot « l’équilibre des approches » signifie que l’architecte Roger Anger n’aurait pas dû repousser les projets de l’auteur à propos de l’entourage du Matrimandir. Ça se rattache à la doctrine de l’unité.

P. 312. « Mais la perfection de l’image a dominé, au détriment d’une perfection intégrale et compréhensive – où chaque part trouve sa juste place et rien n’est exclu – et la dimension intérieure et vivante de l’expérience en est régimentée. »

P. 290. « R., en tant que guide potentiel d’une démarche inclusive, n’était pas unanimement reconnu ; il aurait fallu pour cela qu’il sache justement intégrer tous ces aspects en présence dans une proposition d’effectuation accessible à tous. »
Le mot « effectuation » semble concerner l’inclusion des projets repoussés ou d’au moins une partie de chacun d’eux.
Puisque l’auteur dit ailleurs que Roger Anger n’avait pas une « démarche inclusive », pourquoi l’envisager comme étant cela ?
En plus, alors que l’auteur dit ailleurs qu’Anger n’avait pas une « démarche inclusive », il dit aussi que des Auroviliens le considéraient comme en ayant une !


L’AUTEUR, PLAIDANT POUR SA DOCTRINE DE L’UNITÉ ET POUR SES PROJETS, JOUA AVEC LE MOT EGO

Voici d’abord des extraits du livre : Paroles de la Mère I.


Pages 229 et 230. Message du 24 février 1971*. « La vraie spiritualité se trouve dans le service de l’œuvre divine. / Le refus de travailler pour tous n’est qu’une manifestation égoïste et n’a aucune valeur spirituelle. / La première chose à faire pour pouvoir vivre à Auroville, c’est d’accepter de se libérer de son ego. »
Puisque c’est la « première chose à faire », les cinq derniers mots correspondent à ne pas être égoïste au sens ordinaire de cela. Ils ne désignent pas la disparition de l’ego (du « sens de l’ego », S.A., La synthèse des yogas, tome 1, chap. IX.) qui arrive, selon ce qui est écrit, lorsqu’un individu se retrouve en un certain état permanent élevé de développement.

P. 234. Message du 23 octobre 1971*. « L’idéal des Auroviliens doit être de se débarrasser de l’ego — pas du tout de satisfaire leur ego. / S’ils suivent la vieille manière humaine faite d’exigences égoïstes, comment peuvent-ils espérer que le monde changera ? » Original en anglais. Traduction pas faite par la Mère.
Ici aussi, « se débarrasser de l’ego » a la signification ordinaire. Parler de changement du monde contient peut-être une allusion à un état élevé de développement.

P. 230. Message de février 1971*. « Pour être Aurovilien il faut au moins appartenir à l’humanité éclairée et aspirer à la conscience supérieure, celle qui gouvernera l’espèce de demain. / Toujours plus haut et toujours mieux, par-delà les limitations égoïstes. »
Ce dernier mot a d’abord la signification ordinaire puis d’autres de moins en moins ordinaires jusqu’à celle qui correspond à un niveau élevé de développement et même jusqu’à « la conscience supérieure […] qui gouvernera l’espèce de demain ».

Citations de l’auteur et leur commentaire.

P. 87 et 88. « Pour émerger de la création du Mental, qui nous conditionne tous et dont nos personnalités sont issues, pour nous élever hors de ses polarités – moi et le monde, nous et les autres, l’homme et la femme, la vie et la mort… -, la première condition est que l’être psychique vienne en avant et remplace l’ego séparé. / Tant que nous demeurons déterminés par l’ego, les polarisations nous sont nécessaires, et les tensions qu’elles produisent, pour nous situer et pour progresser. / C’est ainsi qu’au cours de ces années nous avons éprouvé la ^polarisation [polarisation] et le conflit de vérités qui auraient dû, qui doivent encore, qui devront, nécessairement, trouver leur union créative. »
(Contre ladite polarité « lhomme et la femme », il y a déjà, comme avant, des intersexués.)

« émerger de la création du Mental ». L’auteur parla de sortir du plan de conscience mentale pour entrer dans le plan de conscience supramentale ou, plutôt, dans un plan intermédiaire entre les deux. Quel est l’intérêt de dire cela ?
Est-ce qu’il est exact de parler de « l’être psychique » qui vient « en avant » et « remplace » « l’ego séparé » ?
Selon Sri Aurobindo, c’est à un niveau élevé de développement que l’ego disparait. Selon l’auteur, avant ce moment il n’y aurait pas l’état de « l’être psychique » « en avant ». Vu ce qu’il dit en général à propos d’« être psychique », son affirmation n’a pas à être considérée comme exprimant une vérité. Les individus qui veulent savoir ce qu’il en est peuvent chercher dans des écrits de Sri Aurobindo et de la Mère.
À quel moment n’y a-t-il plus aucune détermination « par l’ego » ?
L’auteur plaida pour ses projets qui auraient dû, selon lui, être intégrés par l’architecte dans une « union créative » au lieu d’être repoussés par lui.
Par ailleurs, on peut comprendre l’expression ego séparateur mais l’emploi du mot « séparé » signifie qu’il existerait un ego non « séparé ». Est-ce que ce concept a une signification sensée ? Est-ce qu’il fait partie de l’enseignement de Sri Aurobindo et de la Mère ? Il semble que l’ajout de l’adjectif « séparé » ait seulement créé un pléonasme.

P. 88. « Ce n’est qu’avec la dissolution de l’ego que les germes de tous nos conflits se révèlent être ceux d’une plus grande et durable harmonie. »
Ladite « dissolution de l’ego » existe à un niveau élevé de développement.
Selon l’auteur, tous les individus des « conflits » évoqués devraient se retrouver avec cet état de conscience.
Selon lui, « les germes de tous nos conflits » feraient déjà une « harmonie ». Après « la dissolution de l’ego », elle serait « plus grande et durable ».
L’auteur n’envisagea pas que de tels « germes » puissent être abandonnés longtemps avant la « dissolution de l’ego » car ayant été reconnus mauvais.
L’affirmation semble une invention.
L’auteur plaida pour ses projets. Il semble avoir dit que si Anger n’avait pas agi selon son ego, il les aurait acceptés. Il ne se demanda pas si ce fut son ego ou autre chose qui le fit s’accrocher à eux.
Tant que tel individu qui agit n’a pas vécu la « dissolution de l’ego », il ne sert à rien d’utile de parler de ce qui existerait après. Au plus, il faudrait faire une citation.

P. 127. « C’est le Mental, bien sûr, qui voit ceci OU cela, qui veut ceci mais PAS cela, tandis qu’Elle disait de toute Sa Force, c’est ceci ET cela ET encore cela ET aussi cela, côte à côte, ensemble : le temps de l’exclusivité est terminé, le temps de l’ego est révolu. »
La Mère disait ainsi du point de vue de la conscience supramentale et pas à propos de tout car, par exemple, ça n’incluait pas les mensonges.
En plus, dans l’entretien du 3 janvier 1970*, p. 23 du tome 11 de l’Agenda, elle accompagna cela par : « Être assez plastique et assez large pour que tout soit réuni ». Tant qu’on ne l’est pas et qu’on est face à ce qui existe dans sa situation, est-ce qu’il faudrait rester à ne rien faire, ne pas prendre position, ne pas se démarquer !? Non ! et on se développe notamment en faisant cela. Il n’y a pas à jouer à être dans l’état indiqué par la Mère, car jouer ainsi relève du mensonge, de l’orgueil, peut-être de la folie.
Par ailleurs, ce mot « ego » est relatif à ce qui disparait à un niveau élevé de développement, pas seulement à de l’égoïsme même très réduit.

P. 181. « L’ego ne se hâtait pas d’abdiquer : on se querellait pour l’emplacement d’une colline, pour la direction d’une équipe, pour la qualité d’un travail, pour une question de discipline ou d’assiduité. »
Que désigne précisément ce verbe « abdiquer » ?
Que désigne précisément ce nom commun « ego » ?

 

 

 

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