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Ohoettilto-3 (oho-et-til-to-3)
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  • Blog faisant partie d’une série de plusieurs. Il concerne l’intérieur d’Auroville, surtout sa Zone internationale, notamment tout Pavillon à propos de la France, dont tout ce qui est nommé -Pavillon de France- est mauvais et finira par être détruit.
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Van Vrekhem, ennemi de Satprem,etc.(27pages environ.)

 

GEORGES VAN VREKHEM
FUT UN ENNEMI DE SATPREM,
PARCE QU’IL ÉTAIT DU CAMP DE L’APRÈS-ASHRAM,
ET AUTRES INFORMATIONS SUR CE QU’IL ÉTAIT

 

L’Aurovilien Vrekhem était ennemi de Satprem et favorable à l’Après-Ashram et à sa prise en main d’Auroville, et cette ville qui le soutient est pareille.
Ce texte avait été publié le 27 octobre de l’année numérotée 2014 par tyrannie chrétienne, sur le site internet Ohoettilto désormais interdit. Il l’avait été sous le titre suivant : Georges van Vrekhem fut un ennemi de Satprem, et il le fut parce qu’il était du camp de l’Après-Ashram.
Ci-après, il est reproduit tel qu’il était, avec son ancienne graphie de la langue française, mais il y a quelques différences. Quelques fautes de français sont corrigées, quelques passages sont barrés, deux sont supprimés, un autre dans le début est modifié à cause d’un changement du site internet d’Auroville, le présent bloc de paragraphes est ajouté ainsi qu’un autre à la fin.
Par ailleurs, il n’avait pas encore été compris que la S.A.S. (Sri Aurobindo Society) n’est pas une partie de l’Ashram (devenu un Après-Ashram) mais qu’il y a deux organismes qui sont partiellement imbriqués. Cette incompréhension était exprimée dans le texte, qui est cependant laissé comme il était.



INTRODUCTION

L’Aurovilien Vrekhem était ennemi de Satprem et favorable à l’Après-Ashram et à sa prise en main d’Auroville. Ces affirmations sont démontrées dans le présent article. Celui-ci contient aussi d’autres informations sur ce Georges van Vrekhem et elles contribuent à montrer ce qu’il était.
Les deux tiers environ du présent article furent déjà publiés sur le site Ohoettilto, dans un article titré Appel pour de grands changements, qui fut placé une première fois le 30 décembre 10, une deuxième fois le 26 juin 12 en un autre endroit.
Tout le début de ce qui suit est nouveau.


PRINCIPALES SOURCES DES INFORMATIONS UTILISÉES

LE SITE INTERNET D’AUROVILLE


[Placé lors de la publication en octobre 18 sur le blog Ohoettilto-3.
La présente partie est modifiée puisque c’est le nouveau site internet d’Auroville, qui apparut le 19 aout 14, qui est désormais indiqué. Deux de ses pages sont utilisées, c’est-à-dire deux de ses textes. Ils étaient déjà sur l’ancien site. Les voici.
- Une biographie de G.V.V., en anglais. Pour la lire, dans le moteur de recherche internet écrire : auroville.org vrekhem , puis cliquer sur la première réponse. On arrive sur le texte, dont la dernière mise à jour de la page date du 14 juin 2014*.
- Un texte sur Satprem dont G.V.V. est l’auteur et qui est accompagné par une photographie de Satprem (qui n’est pas à la même place que sur l’ancien site). Pour lire ce texte, dans le moteur de recherche internet écrire : auroville.org satprem , puis cliquer sur la première réponse. On arrive sur le texte en anglais, dont la dernière mise à jour de la page date du 17 juin 2015*. Sur l’ancien site, il y avait une version en français mais elle n’existe pas sur le nouveau. De ce texte proviennent les citations en français qui sont plus loin.]


DEUX LIVRES DE G.V.V.

- Un livre édité d’abord en anglais en *02, avec le titre Patterns of the Present. Édition du livre en français, en 03, avec le titre Lignes de force du présent, « Édition Latin Pen » à Auroville.
- Un livre édité d’abord en anglais en *05, avec le titre The Mother, The Story of Her Life, New Delhi : Rupa § Co. Édition du livre en français, en 07, avec le titre La Mère une biographie, Paris : Les Belles Lettres.


ÉLÉMENTS DE LA VIE DE G.V.V. D’APRÈS SA BIOGRAPHIE

Selon la biographie de G.V.V. dont la référence est indiquée ci-dessus, celui-ci était un Belge de la partie néerlandaise de la Belgique, et parlait notamment le néerlandais. Il arriva à l’Ashram de Pondichéry en 70 et la Mère lui donna un nom qu’il ne porta jamais. Il devint l’un des secrétaires de la Sri Aurobindo Society (S.A.S.), celui qui fut chargé des relations internationales à propos du projet Auroville. Puis il cessa de faire partie de ce groupe. Plus tard, en 78, il cessa d’habiter à l’Ashram à Pondichéry en allant s’installer à Auroville. Il mourut le 31 août *12.

Dans l’article il y a ceci. « The Mother gave him the name Matriprasad (meaning ‘Blessing of The Mother’ or ‘Offering to The Mother’) which he however never used. » Traduction : La Mère lui donna le nom Matriprasad (signifiant "Bénédiction de la Mère" ou "Offrande à la Mère") qu’il ne porta toutefois jamais.
Est-ce que le refus de porter ce nom exprima un refus de soumission à la Mère, un refus d’ouverture à elle, c’est-à-dire un blocage intérieur à propos de développement individuel yoguique ?

À propos de l’activité de G.V.V. dans la S.A.S., il est écrit qu’il fut l’un des secrétaires en charge « with international relations for their project Auroville », c’est-à-dire en charge des relations internationales concernant leur projet.
Il est donc écrit « leur » projet.
Tout n’est pas faux mais il y a ceci.
Concernant l’origine d’Auroville, dans un message de la Mère du 17 avril 69 il y a ceci : « La conception d’Auroville est purement divine et elle a précédé de beaucoup d’années son exécution ». C’est dans Paroles de la Mère, tome 1, p. 218, mais ce fut sûrement publié ailleurs avant. (La suite immédiate est ceci : « Naturellement dans les détails de l’exécution la conscience humaine intervient ».) La même idée fut exprimée lors d'une série de questions posées sur Auroville. L’une fut ceci : « Qui a pris l’initiative de la construction d’Auroville ? » La réponse complète fut ceci : « Le Seigneur suprême ». Ça date du 8 octobre *69 et ça se trouve dans le tome 10 de l’Agenda, au 15 novembre 69, mais ce fut sûrement publié ailleurs avant. Il y a peut-être d’autres expressions de cette idée.
C'est donc la position idéologique qui devrait être admise et répétée dans tous les cas où il n’y a pas un récit de l’histoire, ce qui est le cas de l’article sur G.V.V. Ne pas le faire, c’est s’opposer à l’affirmation de la Mère, c’est s’opposer à celle-ci.
Donc, écrire « leur », c’est se placer dans une position antérieure à ces affirmations de la Mère. Et c’est forcément fait pour valoriser la S.A.S., partie de l’Après-Ashram, et pour mettre Auroville sous sa domination. L’auteur de l’article est du camp de l’Ashram.
Et puisqu’Auroville laissa écrire ce mot, ne le fit pas enlever, celui-ci montre l’influence de l’Après-Ashram chez elle, sa prise en main par celui-ci.
Le conflit entre la Mère, Satprem et Sujata d’un côté, le reste de l’Ashram de l’autre fit qu’il y eut deux camps qui s’affrontèrent et cela continue, notamment par cet emploi du mot « leur ». Les Auroviliens et d’autres personnes qui nient l’existence de ce conflit font partie du camp de l’Après-Ashram. Se mettre à considérer et exprimer que c’est « Le Seigneur suprême » qui est à l’origine d’Auroville supprimerait un élément du conflit.

Par ailleurs, dans l’article, il n’est pas dit à quel moment G.V.V. cessa de faire partie de la S.A.S. Or, vu le conflit qui exista, il eut été intéressant de faire connaître cette date. L’auteur de l’article veut cacher quelque chose et il montre encore ainsi qu’il est du camp de l’Après-Ashram et qu’il favorise la prise en main d’Auroville par celui-ci.

Après l’arrivée de G.V.V. à Auroville en 78, dans quel camp se retrouva-t-il dans le conflit entre des Auroviliens et la S.A.S. ?

Il y a ceci. « L’Agenda de Mère (Mother’s Agenda) had just started to appear. Initially enthusiastic, Georges aimed at translating all the 13 volumes of L’Agenda into Dutch. But after an extremely painful fall-out with Satprem this project was shelved, never to be taken up again. » Traduction. L’Agenda de Mère avait juste commencé à apparaître. Initialement enthousiaste, Georges eut le but de traduire tous les 13 volumes de l’Agenda en néerlandais. Mais, après une dispute extrêmement douloureuse avec Satprem, ce projet fut abandonné, et ne fut jamais repris.
Vu ce qui est indiqué, il y a forcément des gens qui connaissent la cause de la dispute et ce que fut celle-ci ? On attend qu'ils s'expriment publiquement.



UNE ERREUR QUI N'EST PAS DE G.V.V.

Dans la biographie, il y a ceci. « In 1995, Georges began writing his own books. Voorbij de Mens, [...] was published in 1995 ; he then transliterated it into English as Beyond Man, the Life and Work of Sri Aurobindo and The Mother. It was published in India in 1997 and became a highly acclaimed seminal book. […] In this book Georges, for the first time, spoke about Sri Aurobindo and The Mother as the Two-in-One, the double-poled Avatar of the Supermind. »
Traduction. En 1995, Georges commença à écrire ses propres livres. Voorbij de Mens […] fut publié en 1995 ; il le traduisit en anglais sous le titre Beyond Man, the Life and Work of Sri Aurobindo and The Mother. Il fut publié en Inde en 1997 et devint un livre fondateur hautement acclamé. Dans ce livre Georges, pour la première fois, parla de Sri Aurobindo et de La Mère en tant que Deux-en-Un, l’Avatar à double-pôle du Supramental.
Est-il dit que ce fut la première fois que G.V.V., dans un de ses livres, parla de cela ? Est-il dit que ce fut lui qui, le premier parmi tous les humains, parla de cela ?

Cette deuxième possibilité semble la bonne puisqu’il est dit que ce livre fut le premier de ceux de ses livres à traiter de ce qui concerne Sri Aurobindo et la Mère. (Avant, il avait écrit des livres de poèmes, de théâtre, …)
Il n’y avait pourtant pas de nouveauté !
Mais ce fut peut-être l’auteur de l’article qui lut cela pour la première fois dans ce livre.
Quant à G.V.V., ici on ne sait pas ce qu’il écrivit dans ce livre de *95 mais, dans son livre publié en français en *07 avec le titre La Mère une biographie, il ne dit pas que ce fut lui qui comprit cela pour la première fois. Au contraire il cite des affirmations anciennes de Sri Aurobindo publiées dans le livre On Himself, Sur Lui-même, et qui le furent sûrement ailleurs avant.
Voici le passage qui, dans ce livre de *07, est aux pages 228 et 229. « Pour la première fois dans l’histoire connue, la Divinité a, pour Son intervention dans l’évolution, été incarnée dans un Avatar "complet", à deux pôles, contenant l’aspect initiateur et créateur de Son être dans un corps masculin et un corps féminin. "Mère et moi sommes un mais en deux corps", a écrit Sri Aurobindo, et "La Mère et moi-même représentons le même Pouvoir en deux formes." Il devait souligner cette unité : "Il y a une seule force, la force de la Mère – ou, si vous voulez l’exprimer ainsi, la Mère est la Force de Sri Aurobindo 30", autrement dit sa Shakti. Et la Mère devait avec concision formuler l’essence de leur relation : "Sans lui je n’existe pas, sans moi, il n’est pas manifesté." » Le nombre « 30 » renvoie à la référence du livre cité : On Himself.
Est-ce que G.V.V. ne savait pas cela en 95 ? C’est douteux.

Quoi qu’il en soit, le passage commenté ici ne devrait pas être sur un site officiel d’Auroville car il transmet une erreur.


LE DÉBUT DE L’ARTICLE TITRÉ « SATPREM »

Vrekhem était du camp de l’Après-Ashram et ça explique sa position d’hostilité profonde envers Satprem. C’est notamment montré dans ce qui suit.

Dans l’article titré Satprem, il y a ceci. « Ses écrits ont inspiré, et continueront à inspirer, des gens dans le monde entier avec leur appel ardent pour reprendre le formidable travail de transformation physique commencé par Sri Aurobindo et La Mère, un travail que lui et son collaborateur spirituel, Sujata, essayèrent de continuer après la mort de Mère. »
L’article qui est devant le mot « Mère » est écrit avec une première lettre majuscule. Ça et le style d’écriture montrent que G.V.V. est l’auteur de ce début d’article, alors qu’il est indiqué être l'auteur seulement de la suite. (Ce début d'article existe, qui qu'en soit vraiment l'auteur.)

Il y a l’indication de l’action de Satprem incitant tout individu intéressé par Sri Aurobindo et la Mère à s’occuper immédiatement de « transformation physique » au lieu que chacun parte de l’état où il est en s’occupant de faire le yoga. C’était mauvais, ce qui n’est pas dit dans l’article. Cette affaire est hors-sujet par rapport à l’aspect ennemi de Satprem qu’avait G.V.V.
Ce qui montre cet aspect est le mot « essayèrent ». D’abord, ce mot exprime l’idée que c’est Satprem qui s’activa à ce sujet alors qu’il s’offrit à l’action du supramental et que ce fut celui-ci qui agit. Mais ce n’est pas cette signification qui exprime l’aspect ennemi de Satprem. Cet aspect est exprimé par l’idée que ce qui est essayé n’implique pas une réussite. Autrement dit, ce mot ne dit pas que la suite de la manifestation supramentale dans un corps d’humain exista, et cette absence place forcément l’idée que cette suite n’exista pas. G.V.V. nia donc ce qu’indiqua Satprem de ce qui se passait en lui. En plus, il l’accusa donc implicitement de mentir.

Dans le début de l’article, il y a aussi ceci. « Il fut également un personnage d’une considérable influence à Auroville pendant les premières années et pendant le conflit avec la Société Sri Aurobindo, une bataille qu’il vit comme crucial [cruciale] pour l’intégrité d’Auroville et pour la progression du travail de Mère. »
C’est le mot « vit » qui exprime l’aspect ennemi de Satprem. Il signifie que Satprem pensa que la « bataille » entre des Auroviliens et la S.A.S. était cruciale mais qu’elle ne l’était pas. Si l’on n’avait pas voulu exprimer cette idée, on aurait écrit seulement : une bataille cruciale. Autrement dit, le mot « vit » exprime l’idée que des Auroviliens et Satprem n’auraient pas dû combattre la S.A.S. Il exprime donc aussi l’idée que la situation d’avant aurait dû continuer d’exister et aussi celle qu’il faudrait la recréer, c’est-à-dire qu’il faudrait remettre Auroville sous l’influence complète de la S.A.S., de l’Après-Ashram en général, la remettre entre ses mains. Il y a donc aussi l’expression du regret que Satprem ait eu « une considérable influence à Auroville » à propos de cela.

Dans le début de l’article, il y a aussi ceci. « Survivant des camps de concentration, il s’éleva contre toutes les formes de tyrannie. Néanmoins, certains le blâmèrent pour sa critique acerbe envers l’Ashram de Sri Aurobindo et pour ses attaques contre ceux qui ne suivirent pas le chemin qu’il préférait. »
Le mot « Néanmoins » exprime l’idée que la « critique acerbe » faite par Satprem envers « l’Ashram » était une « tyrannie ». L’auteur ignore ce que désigne ce mot. C’est une situation qui existe dans laquelle un pouvoir (avec ses partisans) s’exerce sur des individus qui en sont donc, selon les cas, comprimés, opprimés, subjugués. Les membres de l’Après-Ashram ne furent pas dans cette situation. Les reproches que leur adressa Satprem les dérangèrent, leur furent nuisibles, selon ce que dit l’auteur de l’article par les mots « critique acerbe », mais ce ne fut pas de la tyrannie. Ce mot « Néanmoins » montre que l’auteur de l’article est du camp des ashramites.
Il y a les mêmes significations dans « ses attaques contre ceux qui ne suivirent pas le chemin qu’il préférait » car de telles attaques ne faisaient pas de la tyrannie.
L’auteur ne dit pas que des individus, notamment des Auroviliens, approuvèrent la « critique acerbe envers l’Ashram » faite par Satprem. Il parle seulement des individus qui lui reprochèrent cela : « certains », les ennemis de Satprem. Et l’auteur ne dit pas qu’ils eurent tort. Au contraire, il exprime l’idée qu’ils eurent raison puisque ces reproches sont dits être de la tyrannie et que les individus qui s’y opposèrent, qui les blâmèrent, sont donc présentés comme étant des opposants à la tyrannie. C’est aussi ainsi que G.V.V. exprima son aspect ennemi de Satprem. Implicitement, l’auteur reproche à celui-ci d’avoir soutenu des Auroviliens dans la bataille contre la S.A.S. et c’est une autre expression de l’idée qu’il faudrait remettre Auroville entre les mains de celle-ci. Le passage commenté exprime aussi l’idée que la domination de la S.A.S. sur Auroville ne serait pas de la tyrannie, que ceux des Auroviliens qui combattirent son emprise eurent tort, et qu’il faudrait recréer cette domination.
(Dans « ses attaques contre ceux qui ne suivirent pas le chemin qu’il préférait », il y a quelque chose d'autre qui ne va pas. Satprem ne préférait pas un chemin plutôt qu'un autre car il savait qu'il n'y en a qu'un qui consistait à s'ouvrir à la Mère, à s'ouvrir à l'action du supramental en soi, à le laisser agir en soi, et autres formules. Par contre, il pensait que chacun intéressé devait se mettre immédiatement à s'occuper de transformation corporelle, ce qui était une erreur et une impossibilité, et une contradiction avec le chemin véritable. Par ailleurs, certains de ses reproches étaient légitimes, notamment ceux adressés à l'Après-Ashram. C'est probablement à ceux-là que G.V.V. pensait, ou pensait le plus, lorsqu'il parla d'un autre chemin qui n'était pas celui soi-disant préféré par Satprem.)


LA SUITE DE L’ARTICLE TITRÉ « SATPREM »

Ci-après, il y a d’abord le passage complet de ce qui avait déjà été publié sur le site internet Ohoettilto. C’est placé entre des doubles guillemets, ouvrant : ««, ou fermant : »». Le caractère gras des grands titres est supprimé.
Ensuite, il y a quelques paragraphes nouveaux.

« LA PRÉSENTATION DE SATPREM QUI EST FAITE SUR LE SITE INTERNET D’AUROVILLE DANS UN ARTICLE DU 18 SEPTEMBRE 10

On arrive sur le site internet officiel d’Auroville en faisant 3w puis « .auroville.org ».
Sur la page d’accueil, dans la colonne de droite, il y a le troisième cadre bleu. Son titre est « Quoi de neuf cette semaine ? »
Dans le cadre qui est sous ce titre, il était d’abord écrit : « 18 septembre 2010 » au moment où la citation suivante fut copiée. Désormais, dans ce même cadre, cliquer sur « Archives », puis voir à cette date.

Cliquer sur le mot « Satprem ». Alors apparaît notamment ce qui suit.

Il y a ceci : « Ce qui suit est une version abrégée d’une brève biographie de Satprem dans le livre de Georges van Vrekhem intitulé "Beyond Man". » « Satprem […] prit un enregistreur dans sa chambre. Ainsi naquit l’Agenda. [...] Tout ce que disait La Mère était intéressant, tout était informatif et instructif, bien qu’elle n’aurait elle-même jamais autorisé que des passages confidentiels parlant de personnes de son entourage ne soient publiés. Après le décès de La Mère, une rupture advint entre l’Ashram et Satprem, avec de regrettables conséquences. Sous la direction de La Mère, il avait écrit Sri Aurobindo, ou l’Aventure de la conscience. »
G.V.V. aurait pu écrire qu’il y a des paroles enregistrées de la Mère concernant le secret, qu’il n’y en a pas, semble-t-il, autorisant la publication des passages relatifs à toutes les « personnes de son entourage ». Par contre, il a tort d’écrire « n’aurait elle-même jamais autorisé ».
La femme en question qui décéda en 73 subissait des traitements hostiles, était considérée comme devenue folle. Les ashramites de cet « entourage » empêchèrent Satprem et Sujata de la voir. Les traitements hostiles ne purent qu’empirer pendant les six mois qui suivirent. Aucun témoignage n’existe semble-t-il (puisque les deux individus prêts à témoigner avaient été évacués). Même si rien n’empira, qui peut dire que la Mère ne souhaita pas alors que Satprem publie tous les passages concernant toutes les « personnes de son entourage », surtout les pires !? G.V.V. a donc tort d’écrire « n’aurait elle-même jamais autorisé ». (Et, ensuite, des collaborateurs et de l’argent arrivèrent à Satprem pour les publications de l’ouvrage appelé l’Agenda.)
En plus, indépendamment de l’opinion de la Mère à propos de publication, il y avait intérêt à connaître ce qui exista, et il fallait donc tout publier.
Lorsque G.V.V. dit « n’aurait elle-même jamais autorisé », il commet donc d’abord un abus. Il exprime aussi que lui, personnellement, aurait préféré que les passages (dont il regrette la publication) n’aient pas été publiés. Pourquoi ? Préfère-t-il les ténèbres, le mensonge ? Cherche-t-il à protéger les ashramites d’alors, l’Ashram ? Quoi qu’il en soit, il se présente comme partisan de la Mère, et il reproche à Satprem d’avoir mal agi.
G.V.V. parle de « passages confidentiels ». En quoi, par exemple, la scène avec notamment Pranab en colère avait-elle un caractère confidentiel ? Il n’y en avait pas. En employant ce mot, G.V.V. exprime qu’il aurait voulu que cette scène soit cachée, mise dans l’ombre. Il aurait voulu l’obscurité. Il place aussi l’idée de trahison faite par Satprem. Il fait de Satprem un traître à la Mère. Cette idée est aussi dans les mots « n’aurait elle-même jamais autorisé ».
G.V.V. écrit aussi que c’est « Après le décès de La Mère » qu’« une rupture advint entre l’Ashram et Satprem ». Il parle de la « rupture » mais pas du conflit qui la précéda, et qui avait commencé avant ce décès. Globalement, G.V.V. place « l’Ashram » dans le même camp que la Mère, et il laisse penser que la « rupture » fut due à la publication des « passages ». Pourtant, le conflit existait déjà avant, notamment lorsque Satprem fut empêché de voir la Mère. G.V.V. place Satprem dans le camp opposé à la Mère.
G.V.V. écrit « avec de regrettables conséquences ». (Celles-ci ne sont pas indiquées, mais elles le sont peut-être dans la « version » pas « abrégée ». Les connaître permettrait de découvrir davantage la pensée de G.V.V.) Pourquoi emploie-t-il le mot « regrettables » ? Il est pourtant bon que des forces opposées soient distinguées. Il est bon qu’on sache qu’il y eut des gens qui maltraitèrent la Mère, notamment en la considérant comme folle, en se dépêchant de l’enterrer, et qui voulurent censurer beaucoup les textes appelés l’Agenda. Il est bon qu’on sache que d’autres individus s’occupèrent notamment de diffuser cet ouvrage, notamment Satprem et Luc Venet (même si, selon celui-ci en 07, Satprem enleva des passages le concernant). G.V.V. veut l’obscurité dans cette affaire. Il ne veut pas que, dans celle-ci, au niveau dont il est parlé ici, on puisse distinguer ce qui est bien et ce qui est mal. (Ça fait penser à la scène de la Genèse biblique, avec le récit du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal dont il n’aurait pas fallu manger, selon l’un des personnages, le mauvais.)
Qu’est-ce que G.V.V. regrette ? Il paraît regretter qu’il n’y eût pas un organisme dont tous les membres seraient en accord, où il n’y aurait pas de conflits internes, etc. Est-ce que c’est ça qui est son idéal ? Est-ce qu’il pense qu’il n’est pas possible à atteindre ? Est-ce qu’il espère quand même avancer vers la création d’une situation ressemblant le plus possible à cela ? Est-ce qu’il est animé par le fantasme d’un prétendu paradis terrestre ? Est-ce qu’il fait partie des gens qui agissent pour qu’Auroville ressemble à ça, et reçoive encore des soutiens admiratifs d’organismes officiels qui étalent une sorte de bonne conscience, mais qui est nuisible ?
Dans le combat qui existe, G.V.V. a une conception fausse de la position où il est.

La conception que G.V.V. a de Satprem est pire que celle de Luc Venet dans son texte de 07 car, dedans, Satprem est placé dans une situation pire par rapport à la Mère.
Dans la position de G.V.V., il y a beaucoup de catholicisme romain, des incompréhensions, du soutien à l’obscurité et à la manipulation alors que Luc Venet contribua à la diffusion de l’Agenda et, en publiant son texte en 07, il voulut mettre au jour quelque chose (quoiqu’il l’ait fait en y plaçant ses propres erreurs).
Le plan de conscience qui est exprimé par G.V.V. est inférieur à celui d’où s’exprima Luc Venet, quoique celui-ci s’y soit égaré ... au moins jusqu’à son texte de 07.
Auroville publie ce texte de G.V.V. sur son site internet, et cette ville soutient donc la position de celui-ci. (Les autres textes et images, etc., publiés sur ce site pourraient être soumis à la critique, comme les éléments du Centre des visiteurs à Auroville, si ce n’est pas déjà fait. Les individus voulant faire cela peuvent se contacter, se partager le travail, etc. Si c’est fait, diffuser largement.) »»

Ainsi se termine ce qui fut déjà publié sur le site internet Ohoettilto à propos de ce passage de l’article « Satprem ».


Voici cinq remarques sur ce qui précède.
Des mots de la famille de décès sont employés par Vrekhem et par l’auteur du commentaire. Ils correspondent à la personne qui vécut à Pondichéry et dont le corps fut mis dans un tombeau. Ce faisant, on aurait pu employer aussi les mots de la famille de mourir car c’est le fait objectif. Pour ce qui concerne ce qui se passe en plus, chacun pense ce qu’il veut. On peut donc parler aussi de l’autre point de vue et dire : la Mère quitta son corps ou parler de son départ. Il n’y a pas de contradiction. Vu le contenu de l’article de Vrekhem et de son commentaire, c’est le premier point de vue qui fut placé. (Sur le site Ohoettilto, il est désormais préféré parler de mise au tombeau plutôt que de mort pour placer par sous-entendu l’idée que le corps était peut-être encore seulement en catalepsie lorsqu’il fut placé au tombeau, la mort étant alors arrivée après.)
Dans le commentaire, à propos des six derniers mois avant la mise au tombeau, il est écrit qu’aucun témoignage n’existe semble-t-il (puisque les deux individus prêts à témoigner avaient été évacués). Mais il y eut des témoins directs : tous les ashramites qui côtoyèrent la Mère, et des indirects : ceux qui entendirent ce que dirent les précédents, et peut-être d’autres personnes. Les problèmes sont donc de savoir s’il y eut des témoignages publiés, si oui : quelle est leur valeur, et si des gens qui savent au moins des parties de ce qui exista mais qui n’ont pas encore exprimé cela dans un texte publié le feront.
Il est écrit, parlant de G.V.V., « Cherche-t-il à protéger les ashramites d’alors, l’Ashram ? ». C’est probable, lui-même ayant été l’un des secrétaires de la S.A.S. (Sri Aurobindo Society).
Par ailleurs, dans la fin de ladite « version abrégée » dont il y a des extraits ci-dessus, il y a ceci concernant Satprem. « Puis après son départ, il écrivit la trilogie [de] Mère, dans laquelle pour la première fois il analyse et commente l’inestimable matériel de l’Agenda dont il était alors l’unique possesseur. » Qu’est-ce que le mot « alors » évoque ? Est-ce que c’est quelque chose de juridique ? Est-ce que l’Après-Ashram se déclara copropriétaire ou propriétaire du texte ? Est-ce qu’il y eut un accord entre un Institut de recherches évolutives et l’Ashram ? Inutile d’espérer que l’I.R.E. français fournisse des informations car sa politique est davantage celle de l’enfouissement que celle de l’information. (Incidemment, même question sans réponse pour le fait-il qu’il y a au moins un site internet hors de France et hors d’Inde où tous les tomes de l’Agenda et d’autres textes sont placés et facilement accessibles.)
Dans le commentaire, le verbe empirer est employé, conjugué, deux fois. Il aurait fallu employer le verbe aggraver.


AUTRES INFORMATIONS SUR G.V.V.

Toute la suite du présent article sauf la conclusion est déjà publiée dans l’article du site Ohoettilto titré Appel pour de grands changements. Ci-après, c’est placé entre des doubles guillemets, ouvrant : ««, ou fermant : »».
(Deux fautes sont corrigées ci-dessous : avaient existé autrefois devient avait existé autrefois, et après « d’or de l’individualisme», le point final est mis avant le guillemet fermant. Trois petits passages sont supprimés car la même idée erronée était exprimée dans chacun d'eux […].)

«« G.V.V. N’A PAS COMPRIS CE QU’EST « DIEU » PRÉTENDU CRÉATEUR DANS LES RELIGIONS DITES MONOTHÉISTES

Puisque Georges van Vrekhem, un Belge semble-t-il, est l’auteur de la présentation de Satprem qui est faite sur le site internet d’Auroville, il est intéressant de connaître davantage ce qu’il pense.
Notamment, il n’a pas compris ce qui est, dans les religions dites monothéistes, « Dieu » le prétendu créateur de l’univers. G.V.V. se retrouve en être un soutien objectif.
Voici des citations de deux de ses livres.

Livre de G.V.V. : Lignes de force du présent.
G.V.V. est l’auteur du livre suivant. Première édition en anglais, en 02, avec le titre Patterns of the Present. Édition du livre en français, en 03, avec le titre Lignes de force du présent, « Édition Latin Pen » à Auroville.
Page 149, il y a ceci. « […] diable […] le christianisme l’a présenté sous une forme ridicule. L’Orient a une connaissance occulte beaucoup plus complète du "diable", des êtres antidivins sous leurs différentes formes et à leurs différents niveaux d’existence, à l’inclusion des asouras, ces grands êtres mentaux […]. »
Ce qui fut à l’origine du christianisme exista dans le cadre d’une conception qui existait avant lui : la conception juive. Le « christianisme » existe encore dans ce cadre, a encore cette conception. Dans celle-ci, il y a notamment le prétendu dieu créateur de l’univers, appelé « Dieu ». Les autres religions dites monothéistes ont cet élément.
Selon La Tradition cosmique des Théon, précisément selon Le Drame cosmique, ce personnage serait un puissant être hostile, dominateur, voulant notamment que les humains lui soient soumis. (C’est en France que cette idée, cette révélation, fut faite publiquement, pas en Orient.)
La Mère était d’accord avec cette opinion. Ce qui est ainsi appelé « Dieu » est un asoura. G.V.V. ne cite rien à ce sujet, n’y fait aucune allusion.
G.V.V. se trompe lorsqu’il dit que le « diable […] le christianisme l’a présenté sous une forme ridicule » puisqu’il l’a présenté en tant que « Dieu », le prétendu dieu créateur de l’univers.
Ça n’empêche pas que des êtres hostiles aient été présentés ailleurs. Et des êtres directement bénéfiques, divins, furent présentés comme mauvais, diaboliques, principalement ce qui est représenté par le serpent du récit de la Genèse biblique.
G.V.V. n’a donc pas compris à quoi correspond le mot « Dieu » dans les monothéismes. Objectivement, il protège cela. S’il l’avait compris, il n’emploierait pas le mot « Dieu » comme il le fait.

P. 77. « Pendant des siècles l’Occident a été convaincu de sa supériorité intellectuellement et religieusement. Le fondateur de sa foi était l’unique Avatar, Jésus Christ, la seule et unique incarnation de Dieu en tant qu’homme, du Fils de Dieu qui était aussi le Fils de l’Homme ; les institutions chrétiennes basées sur cette foi étaient les seules à détenir les moyens de salut et les clés du ciel. »
Ce qui fut à l’origine du christianisme exista dans le cadre d’une conception qui existait avant lui, la conception juive, avec l’idée d’un prétendu dieu créateur de l’univers, appelé « Dieu ». Selon ce qu’on rapporte, « Jésus Christ » se disait « Fils de Dieu », et ça signifiait « Fils » de l’asoura. Non seulement il pensait être « Fils de » et pensait être unique, mais il avait une conception erronée de son origine, et il valorisait et approuvait donc l’asoura menteur prétendument créateur de l’univers.

P. 55. « Le Christ […] Le Fils de l’Homme est aussi le Fils de Dieu. »
Selon ce qu’on rapporte, « Le Christ » se disait « Fils de Dieu », et ça signifiait « Fils » de l’asoura, d’un des asouras.

P. 73. « À cause de notre âme, nous ne sommes pas seulement les Fils et les Filles de l’Homme mais aussi les Fils et les Filles de Dieu. »
G.V.V. cherche à valoriser son christianisme (catholique romain). Il le place souvent dans ses textes, en faisant du tortillage intellectuel pour tenter de l’adapter, c’est-à-dire, plus exactement, pour tenter de concilier en lui-même sa religion et ce qu’il comprend de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère.
Il est faux de dire que tous les humains sont « les Fils et les Filles » de l’asoura s’étant dit créateur de l’univers, notamment créateur des humains qu’il veut obéissants, et qui est appelé « Dieu ».

P. 77. « [...] un nombre croissant d’individus qui […] sentirent que les chemins orientaux méritaient d’être explorés, qu’en les suivant on pouvait respirer librement et être soi-même, qu’ils fournissaient la possibilité de rencontrer directement Dieu et justifiaient enfin la vie sur la terre. »
La conception de « Dieu » que G.V.V. a en profondeur, emmêlée avec ce qui provient de Sri Aurobindo et de la Mère, finira-t-elle par le mener à de la folie ? Finira-t-il par se considérer comme étant « Dieu » le créateur et dirigeant de l’univers ?

Livre de G.V.V. : La Mère une biographie.
G.V.V. est l’auteur du livre suivant. Première édition en anglais, en 05, avec le titre The Mother, The Story of Her Life, New Delhi : Rupa § Co. Édition du livre en français, en 07, avec le titre La Mère une biographie, Paris : Les Belles Lettres.

Vers le bas de la p. 69 (mais pas la note de bas de page), tout ce qui est attribué à « la Tradition Cosmique » des Théon n’est pas exact mais l’important est ceci. Il est parlé de la formation des quatre asouras et ensuite, dans le haut de la p. 70, il y a ceci. « (On trouve dans cette histoire les éléments de maintes traditions à travers le monde, bien que la plupart d’entre elles en aient gardé un souvenir fragmentaire. La Bible, par exemple, mentionne seulement l’être de Lumière.) » P. 71, il y a ceci : « Dans les traditions sémitiques, cet Asoura de la Lumière est appelé Lucifer ou Satan. »
Dans la Bible, il est parlé d’un prétendu créateur de l’univers, « Dieu ». Selon La Tradition cosmique, précisément selon Le Drame cosmique, il serait un puissant être hostile, dominateur, voulant notamment que les humains lui soient soumis. La Mère était d’accord avec cette opinion. Ce qui est ainsi appelé « Dieu » est un asoura. G.V.V. ne cite rien à ce sujet, n’y fait aucune allusion.
Dans La Tradition cosmique, précisément dans Le Drame cosmique, il y a un être de lumière qui était un être divin et qui chuta. Vers un début de la phase d’involution, il refusa d’abord de s’investir vers le monde plus dense, plus bas, car ça le dégoûtait et il ne voulait pas devenir de plus en plus imparfait. Au contraire, il voulut s’élever vers l’origine de tout, mais il se retrouva, par plusieurs péripéties, précipité tout au fond de la densité, de la matière : sa chute. Là, il commença un travail divin d’évolution, et c’est lui qui, dans la scène biblique d’Adam et Ève, est le serpent poussant ces deux personnages à désobéir à l’être mauvais se disant leur créateur, « Dieu ». (Selon le récit biblique, celui-ci ne voulait pas que ce qui correspond aux humains puissent manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal car, sinon, ils auraient notamment pu reconnaître qui il était, avec son mensonge. Il ne voulait pas non plus qu’ils mangent du fruit de l’arbre de la vie éternelle, c’est-à-dire qu’ils connaissent l’existence de l’étincelle divine intérieure et se mettent à se laisser guider par ça car, sinon ils auraient pu lui échapper, et on inventa la notion de péché originel pour tenter de faire oublier, de cacher, le guide intérieur, pour empêcher de le trouver, de suivre ses indications. On l’inventa aussi pour expliquer pourquoi les humains étaient comme ils étaient et vivaient dans une situation difficile alors que le dieu prétendument tout puissant aurait pu créer différemment ; ce faisant, on accusa les humains d’être fautifs, responsables, devant expier.) (L’asoura des religions dites monothéistes fait que celles-ci correspondent à ce qu’est celui-ci, leur esprit principal. Chez les juifs, l’esprit de domination concernait un seul peuple, dont tous les membres devaient accepter le dieu en jeu, la croyance en celui-ci, car, sinon, ils en étaient exclus. Dans les autres religions monothéistes, c’est la domination mondiale qui est le but.)

P. 108. « […] le dieu unique (Brahman), comme dans la chrétienté et l’islam ».
G.V.V. ne distingue pas entre une réalité, et un menteur (réel) disant être ce qu’il n’est pas.

P. 207, G.V.V. cite un texte écrit par Richard et dont le titre anglais est, en français : Le Seigneur des Nations. Son auteur écrit que, par « ses mots », « la voix infaillible peut être entendue de Celui "qui dirige les nations avec une barre de fer" – le Seigneur du Yoga des Nations ». Page suivante, G.V.V. cite un autre passage où Richard annonce qu’il y a deux chemins. Selon lui, l’un est « celui qui descend », « c’est à l’enfer qu’il conduit ». L’autre est « celui qui monte », c’est « le chemin supérieur, pas encore frayé pour le monde, mais qui doit maintenant être ouvert par les Pouvoirs de la Lumière, pour le mener vers la nouvelle Civilisation – celle de l’Esprit ! » Aussitôt après, G.V.V. écrit : « Ce qui contredit étrangement l’épigraphe du livre, tirée de la Bible et se référant à Jéhovah : "Il dirigera les Nations avec une barre de fer." »
On ne sait pas vraiment ce que G.V.V. perçoit de contradictoire. Il semble qu’il perçoive une contradiction car il n’a pas compris que le Seigneur des Nations, cet asoura, est « Jehovah », est « Dieu » des monothéismes, et que, en menteur, il se dit du côté de la « Lumière », de « l’Esprit », du bien, de la vérité, du haut, etc.

Généralités

Pour les Théon, Le Drame cosmique, avec sa révélation du « Dieu » des monothéismes comme puissant être hostile, est un texte qu’ils obtinrent tardivement. Autrement dit, ils ne vécurent pas toute leur vie avec cette idée. En plus, ils ne lui donnèrent pas toute l’ampleur méritée (quoique ce texte fut le premier qu’ils firent publier). Cette idée fut même négligée, omise, par leurs disciples. C’est la Mère qui la diffusa.
G.V.V. omet cet apport et ne tient même pas compte de l’opinion de la Mère. C’est pour ça qu’il réussit à mélanger, dans sa conception, sa religion catholique romaine avec des éléments provenant de Sri Aurobindo et de la Mère. Il exprime son christianisme romain un peu partout dans ses deux livres, notamment en employant souvent le mot « Dieu », ce qu’il ne ferait pas s’il avait compris ce qui est indiqué ci-dessus.

Par contre, G.V.V. parle beaucoup de l’idée de divin intérieur dans la Tradition cosmique des Théon. Pourtant, cette idée semble inexistante dans la Revue cosmique. D’ailleurs, cette idée ne fit même pas partie de celles qu’eurent les adeptes des Théon, les membres du Mouvement cosmique. Pareil aujourd’hui.
Cette idée est exprimée dans cette partie de La Tradition cosmique qui est titrée Le Drame cosmique. En plus de la Revue cosmique, ce livre fut le premier à être publié par les Théon. Il le fut en automne 02, peu avant que Mirra Alfassa, la Mère, s’intéresse à tout cela. Ce livre fut donc peut-être un des premiers textes dits cosmiques à être lu par celle-ci. Cela dit, l’idée y est placée plusieurs fois mais de manière petite, sans développement.
À quoi se référait donc la Mère lorsqu’elle déclara ce qui est dans le tome 12 de l’Agenda, p. 269, 16 octobre 71 ? « Et avec l’"enseignement cosmique" du dieu intérieur (c’était ça, l’idée de Théon ; le dieu intérieur – Mère touche sa poitrine –, celui qui est au-dedans de chacun), brrff ! (geste, comme si des murs s’écroulaient). L’expérience a été foudroyante. Je lui en suis très reconnaissante. Ça a été le moyen ; en suivant son indication et en cherchant au-dedans de l’être, derrière le plexus solaire, j’ai trouvé. J’ai trouvé, j’ai eu une expérience… une expérience absolument convaincante. » (P. 56, G.V.V. cite cela partiellement.) (Lire les cartes postales de la Mère, pas encore publiées par photographies.)

(Les Théon perçurent l’existence à venir d’un « corps glorieux », après celui qui, selon eux, avait existé autrefois, jusqu’à un univers antérieur. Mais, peut-être notamment à la suite d’une mauvaise compréhension des périodes dans Le Drame cosmique, ils semblent être arrivés à concevoir qu’il faudrait chercher à recréer ce « corps glorieux » comme une couche ajoutée autour du corps humain actuel. Un corps mortel dans une enveloppe immortelle : ce n’était pas cohérent !)


G.V.V. EST IMPRÉGNÉ DE CHRISTIANISME CATHOLIQUE ROMAIN, ET IL SOUTIENT DES RELIGIONS CHRÉTIENNES, ET DES TYRANNIES CHRÉTIENNES

G.V.V. n’est pas un partisan soumis de l’Église chrétienne catholique romaine, mais il est imprégné de christianisme catholique romain, et il soutient objectivement des éléments de cette Église. Voici quelques exemples. Tout n’est pas indiqué.

Livre de G.V.V. : Lignes de force du présent.

P. 31. « On considère en général que le concept d’"Avatar" est typiquement hindou, bien que, sous d’autres noms, il soit également vivant en Occident pour désigner Jésus Christ. Alors que dans l’hindouisme il y a une succession d’Avatars tout au long de l’évolution, dans le christianisme le Christ est supposé être le seul et unique Avatar. En cela le christianisme s’est montré très "Eurocentrique" et confiné dans sa perspective. L’excuse est que la théologie chrétienne s’inscrivait dans un contexte historique qu’elle fut incapable de dépasser pendant de nombreux siècles. »
« dans le christianisme le Christ » n’est pas « supposé » « être le seul et unique » « Fils de Dieu », mais il est affirmé qu’il l’est.
Cela ne relève pas d’une position « Eurocentrique », d’un centrage de l’Occident sur lui-même, d’un centrage de l’Europe sur elle-même, car ça exista dans le christianisme dès son origine au Proche-Orient. Selon les paroles attribuées à « Jésus Christ », celui-ci lui-même aurait déclaré être unique, le seul chemin, etc.
G.V.V. cherche à excuser « le christianisme » d’avoir été « très "Eurocentrique" et confiné dans sa perspective ». C’est ça qui l’aurait empêché de reconnaître l’existence d’avatars hors de lui-même.
L’excuse qu’il trouve est le « contexte historique ». À cause de ça, « la théologie chrétienne » aurait été « incapable de dépasser pendant de nombreux siècles » son erreur. G.V.V. fait comme si, désormais, cette « théologie chrétienne » aurait admis l’existence d’avatars, ailleurs. Il se trompe. Il s’illusionne. Il veut améliorer, pas sa religion chrétienne, mais une image de celle-ci, celle qu’il a lui-même, qu’il invente pour satisfaire sa volonté de conserver ses éléments catholiques romains au lieu de les rejeter.

P. 85. « Au Moyen Âge il y avait un système généralement accepté de croyance concernant la conception de l’homme, du monde, et de Dieu. Ce système, la vision universelle du christianisme catholique dans l’Europe occidentale, comportait des limitations élémentaires et des failles qui un jour ou l’autre devaient être en quelque sorte amenées à la surface pour que l’homo europeus puisse réaliser sa destinée, remplir son rôle dans l’évolution de l’humanité. La critique de la vision universelle médiévale débuta par la réactivation du mental rationnel de l’ancienne Grèce ; sa redécouverte créa la Renaissance. La période des Lumières au XVIIIe siècle est aussi appelée l’Âge de Raison. Les penseurs philosophiques et sociologiques du XIXe siècle se flattèrent d’avoir nettoyé le mental humain de tout ce qui pouvait rester d’irrationalité (le positivisme de Comte et le marxisme étaient supposés être "scientifiques"). Le XXe siècle a abondamment prouvé que tous faisaient erreur. »
G.V.V. semble dire que c’est avec le « système » de « la vision universelle du christianisme catholique » que « l’homo europeus » (les Européens) pourra « réaliser sa destinée ». (L’avenir que G.V.V. envisage pour l’Europe a une très forte tyrannie catholique romaine.)
Mais, au Moyen-Âge, ce système avait « des limitations élémentaires et des failles », et il fallait les enlever pour que cette « destinée » puisse être réalisée. Il y aurait alors « la vision universelle du christianisme catholique » sans « limitations élémentaires » et « failles ».
Mais, selon G.V.V., il y eut un échec à enlever toutes celles-ci. Le « système » de « la vision universelle du christianisme catholique » continuerait donc d’avoir « des limitations élémentaires et des failles ».
G.V.V. ne pense pas aux réalisations effectuées en France lors de la Révolution française et à sa suite, pour réduite le nombre d’éléments de dominations religieuses. Par exemple, ce n’est plus aux prêtres catholiques romains que le pouvoir public français a confié l’enregistrement des naissances, mariages et décès, avec aussi désormais les divorces, etc. Par exemple, il n’y a plus de crucifix dans les établissements publics : écoles, hôpitaux, tribunaux, etc. De nombreux autres suppressions furent réclamées, jusqu’à supprimer toute trace de religion dans la vie publique française, mais les tyrans religieux furent victorieux et le sont encore, sans avoir pu rétablir tout ce qui avait été supprimé. Les vaincus subissent. Ils finiront par recommencer à s’occuper de supprimer les tyrannies religieuses.
Dans d’autres pays, il y eut des suppressions d’éléments de tyrannie religieuse.

P. 47 « […] le Christ […] Aujourd’hui l’Occident le considère comme le modèle de tout ce qui est bon et noble dans l’être humain, et ses adeptes sont au nombre de sept ou huit cent millions. »
G.V.V., qui parle beaucoup de son dieu chrétien, est content de ce succès du christianisme, des christianismes (avec peut-être les chiffres officiels donnés par les Églises chrétiennes elles-mêmes).
G.V.V. parle avec la généralité « l’Occident ». Ça signifie que des pouvoirs publics étatisent des religions chrétiennes, mais il y eut aussi des suppressions d’éléments étatisés, et il y a des individus qui sont notamment antichrétiens et qui luttent contre ces dominations religieuses.
En France, il n’y a plus de crucifix dans les établissements publics : écoles, hôpitaux, tribunaux, etc., et il y eut d’autres éléments de rejet du christianisme hors de la vie publique. Tous les éléments religieux présents dans celle-ci ne purent pas être supprimés et, depuis très longtemps, il y eut un changement faisant que la France est dans une période de développement de tyrannies religieuses, sous des mots de liberté.

P. 107. « Précisons pour être justes que les responsables du Time donnèrent également à d’autres voix l’occasion de se faire entendre, mais l’orientation générale de ce numéro est, de façon prédominante, techno-scientifique, en accord avec le paradigme matérialiste régnant. »
Dans les pays d’Europe notamment, des tyrans religieux voudraient que leur religion soit davantage dominante. Puisqu’elle ne l’est pas autant qu’ils veulent, ils disent que le matérialisme règne. Ils se disent aussi persécutés, etc.
Si G.V.V. avait souffert de la tyrannie religieuse en Europe, il n’aurait pas écrit ce passage. Il n’en souffrit pas, soit parce qu’il l’approuvait consciemment, soit parce qu’il était subjugué dans l’ignorance en acceptant inconsciemment des éléments de domination.
Objectivement, G.V.V. fait comme s’il n’y avait pas de tyrannies religieuses dans les pays d’Europe. Objectivement, il maintient cette situation dans l’obscurité, peut-être parce que lui-même manque de lumière et ne voit pas. Objectivement, il contribue à la conservation de la situation de dominations religieuses, et d’oppressions religieuses. Un peu partout dans son livre, on trouve cela.

P. 130. « il y a le fait que l’humanité jouit à présent, spécialement à l’Ouest, d’une espèce d’âge d’or de l’individualisme. » « l’individu ne semble guère capable de supporter la liberté qu’il a conquise et qui est, comme nous l’avons vu dans un chapitre antérieur, la principale réalisation de l’effort occidental. »
S’il y avait vraiment « une espèce d’âge d’or de l’individualisme », est-ce que les pouvoirs publics chercheraient à conserver des dominations religieuses, et à les accroître ? Est-ce qu’ils chercheraient à soumettre à des religions, à obliger à leur respect ?
Est-ce que « la liberté » fut vraiment conquise alors que, notamment, il y a encore des dominations religieuses, avec, donc, des oppressions religieuses ? Les individus qui ne veulent pas de tyrannies religieuses souffrent sous l’oppression dont ils ont conscience. Et d’autres individus, subjugués sous la tyrannie, souffrent sans avoir conscience de cette grande cause du mal. (Cette cause s’est associée à d’autres causes de mal).
G.V.V. ne perçoit pas la tyrannie religieuse et ses conséquences : l’oppression pour les individus qui en sont conscients et n’en veulent pas et, sinon, la subjugation. Et tout cela va avec la stagnation, la régression, le malaise généralisé.

P. 117. « Au cours des années 50, la Mère déclara à plusieurs reprises qu’elle prévoyait la possibilité d’une jonction entre science et spiritualité. Fondamentalement rien ne s’y oppose, puisque toutes deux recherchent une unique chose : la Vérité. La raison de leur divergence ne fut autre que le dogmatisme étroit de l’Église catholique au moment de la Post-Renaissance. La mort de Giordano Bruno sur le bûcher et la condamnation de Galilée resteront à jamais emblématiques de l’attitude sectaire, dogmatique de Rome. »
Le mot « Post-Renaissance » est-il employé officiellement en Belgique, ou parmi les Belges fortement endoctrinés en catholicisme romain précisément jésuite, ou une invention de G.V.V. ?
D’abord, G.V.V. fait comme si « spiritualité » était synonyme de « Église catholique ».
Ensuite, il ne voit de « divergence » qu’à cause du « dogmatisme étroit ». G.V.V. ne semble pourtant pas considérer qu’un caractère « dogmatique » pas « étroit » aurait permis d’empêcher une « divergence » puisque, plus loin, il dit seulement « sectaire » et « dogmatique ». (G.V.V. est-il aussi en train d’imaginer que « l’Église catholique » romaine pourrait ne pas être « sectaire », « dogmatique » ?)
Au moins en France, « la condamnation de Galilée » est considérée comme emblématique de l’opposition de cette Église au développement de la science. Ce n’est pas seulement pour indiquer la généralité « sectaire, dogmatique ».
Tout ça n’est pas le plus important.
Ce qui est important est que G.V.V. présente l’Église catholique romaine comme étant chercheuse de « la Vérité ». Or, c’est faux, car cette Église prétend l’avoir déjà depuis son origine. Et il y a toutes les conséquences de cela, notamment le dogmatisme, le sectarisme, dont cette Église ne peut en aucun cas se séparer.
Et qu’est-ce que l’Église catholique romaine appelle « Vérité » ? À son centre, il y a le mensonge, il y a un asoura.
Est-ce que c’est à cela que pensait la Mère lorsqu’elle parla de « jonction entre science et spiritualité » ?
G.V.V. manœuvre, inconsciemment en ce cas semble-t-il, au profit de l’Église catholique romaine et de ce qui est à son centre.

Dans l’écrit d’un journaliste, il y avait ceci : Le Weltgeist de Hegel, selon certains. Agnès de Bohème, selon d’autres.
P. 175, G.V.V. cite cet écrit de la manière suivante : « Le Weltgeist de Hegel, selon certains. [Sainte] Agnès de Bohème, selon d’autres. »
C’est le catholicisme romain de G.V.V. qui lui fait ajouter le mot « Sainte » entre crochets dans une citation où il n’était pas, et où il n’y en avait pas besoin.

P. 61. « […] les principes et les dogmes de l’Église catholique étaient si enracinés dans la psychè [psyché] occidentale que même aujourd’hui ils continuent de surgir dans la pensée d’écrivains qui se croient positivistes, matérialistes, réductionnistes, athées. »
… et aussi, fortement, dans la pensée de l’auteur de livres nommé G.V.V.

Livre de G.V.V. : La Mère une biographie.
Voici quelques éléments qui font l’atmosphère chrétienne catholique romaine qu’on trouve parfois dans ce livre.

P. 294. « transsubstantiation chrétienne ».
Dans l’Église chrétienne catholique romaine, le mot « transsubstantiation » désigne la prétendue transformation d’un morceau de pain en « Dieu ».
D’abord, si G.V.V. n’avait pas été fortement imprégné de catholicisme romain, il n’aurait pas écrit ces mots tels quels, comme s’il croyait qu’ils exprimaient une réalité.
En plus, ce n’est pas seulement « chrétienne » qu’il aurait fallu dire, car toutes les religions chrétiennes n’ont pas cette conception, cette croyance. G.V.V. aurait dû préciser : chrétienne catholique romaine, car c’est à ça qu’il pensa. Et ce fut seulement à ça car, s’il avait pensé aussi à du protestantisme luthérien, il l’aurait dit (et il aurait complété en apportant l’autre élément de la conception luthérienne).
L’auteur emploie le mot « chrétienne » sans précision, comme si tout chrétien était forcément catholique romain, ou comme si les seuls bons chrétiens étaient les catholiques romains. C’est l’imprégnation chrétienne catholique romaine de G.V.V. qui lui fait dire ça.

P. 284. « Quiconque veut faire un yoga de transformation doit porter sa croix, et ce très concrètement. La Mère portait volontairement la croix de tous ceux qui marchaient sur ses traces et celles de Sri Aurobindo, […]. »
« porter sa croix » : expression d’une imprégnation chrétienne. (Est-ce que la « transformation » est un but pour G.V.V. ? Est-ce qu’il s’occupe de se transformer lui-même ?)

P. 25. « La société bourgeoise du dix-neuvième siècle était l’héritière d’une société de castes européennes aussi profondément divisée que celles de l’Inde. Sous l’Ancien Régime – enraciné, en fait, dans le terreau du Moyen-Âge – la société se composait de quatre classes : le clergé (brahmin), la noblesse (kshatriya), les marchands (vaishya), et les travailleurs du commun (shudra), dont la plupart avaient été des serfs, autrement dit des esclaves. »
Les « serfs » n’étaient pas des « esclaves ». Dire le contraire est une erreur. Tout mélanger n’apporte pas de la clarté mais développe de l’erreur, de l’obscurité.
Au moins en France, la société des classes, des ordres, n’était pas « aussi profondément divisée que celles de l’Inde ». D’abord, les membres du clergé chrétien catholique romain étaient censés ne pas se reproduire sexuellement : ces membres venaient donc des autres classes, des autres ordres. En plus, il y avait des moyens pour changer de classes, d’ordres.
L’important de cette citation est que « le clergé » est présenté comme ayant été, pendant « l’Ancien Régime », la première classe, le premier ordre.
La situation exacte fut celle-ci. Dans le régime politique aristocratique, le premier ordre était celui des aristocrates, notamment le roi. (Cela dit, des membres du clergé catholique romain de France eurent depuis longtemps, entre eux, l’idée qu’ils étaient situés plus haut que les rois mais ceux-ci les remettaient à leur place en quelques mots.) Lorsque ce régime aristocratique fut transformé progressivement en régime politique monarchique (c’est-à-dire le régime de la période appelée en France « l’Ancien Régime »), les rois successifs durent combattre contre les aristocrates qui ne voulaient pas de cette transformation. Il y eut des guerres civiles. Un autre moyen employé par les rois successifs fut de placer le clergé entre eux et leurs proches, d’un côté, et les autres membres de l’aristocratie, de l’autre côté. Le clergé devint donc le premier ordre, mais sous le roi. Oublier ce dernier élément, c’est diffuser une conception de la société où le clergé catholique romain est le pouvoir public. La situation correspondant à cette conception n’exista jamais dans la vie publique en France, et cette conception fortement diffusée par les jésuites et leurs convertis y fut combattue. Pareil en d’autres pays d’Europe. Il y a le cas particulier de l’État du pape lorsqu’il exista.
G.V.V. exprime probablement la conception catholique romaine actuelle, qui triompha dans l’Église catholique romaine seulement en 1870 de ladite ère chrétienne. Les papes de Rome et les jésuites notamment y triomphèrent. Tout le clergé catholique romain est considéré comme devant être (ou comme étant déjà) le pouvoir public mondial, le pape à sa tête.

P. 25. « […], si l’on en croit les historiens pré-modernes, c’est l’Église, et ce sont les familles de sang noble, rois, comtes, barons, qui avaient fait jusqu’alors l’histoire européenne. »
Le mot « Église » n’est pas employé pour désigner un ensemble de chrétiens (catholiques romains ou autres), mais il l’est pour désigner seulement du clergé. L’accaparement de ce mot par du clergé est interne à plusieurs Églises chrétiennes. En employant ce mot ainsi, G.V.V. montre sa grande imprégnation religieuse chrétienne.
Par ailleurs, des membres de l’aristocratie faisaient aussi partie du haut clergé chrétien.
Ce qui est aussi intéressant est que G.V.V. parle du clergé avant de parler des hauts membres de l’aristocratie (n’étant pas membres du clergé). C’est la même idée erronée de supériorité que dans le passage ci-dessus de la page 25.
Que vaut la pensée qui fait se référer à des « historiens pré-modernes », en plus en disant « si l’on en croit » ?
(P. 25. « […] la bourgeoisie. Il se trouve que cette nouvelle classe dominante était sans histoire propre, puisque, si l’on en croit les historiens pré-modernes, c’est [...] qui avaient fait jusqu’alors l’histoire européenne. La bourgeoisie était dépourvue de racines historiques ou mythologiques : c’étaient en fait des parvenus obligés d’emprunter leur passé aux classes dominantes qui les avaient précédés. Cet emprunt sentait fortement l’imitation, le plagiat, le manque de naturel, [...]. » Ce que dit G.V.V. est faux car, depuis plusieurs siècles la bourgeoisie avait participé à l’histoire, avait soutenu la domination chrétienne notamment lors des constructions de cathédrales, etc. G.V.V. est-il d’une famille aristocratique, ce qui lui ferait exprimer ce dénigrement hautain en plus d’être faux ? La particule van de son nom exprime-t-elle cela ? Que vaut la pensée qui fait se référer à des « historiens pré-modernes », en plus en disant « si l’on en croit » ? Et qui sont ceux-ci ? Est-ce qu’ils étaient des partisans du régime aristocratique ou du régime monarchique, qui dénigraient le développement évolutif qui leur faisait perdre du pouvoir et qu’ils n’arrivaient pas à empêcher ? Par ailleurs, même les membres des bas niveaux sociaux contribuèrent et contribuent à faire « l’histoire », dans chaque pays.)

Page 54. « […] en 1901, […] la Revue cosmique, avec Charles Barlet comme rédacteur en chef et Aia Aziz comme directeur. » « Mais un différend opposa Aia Aziz à Barlet parce que l’Aia prit une position qui se rapprochait de plus en plus de la Kabbale. »
« Aia Aziz » est un autre nom de Théon.
Barlet perçut l’enseignement des Théon comme étant une explication qui était enfin apportée à quelque chose écrit au début de la Bible juive et qui se retrouvait dans les christianismes, et qui, jusqu’alors, lui était incompréhensible.
Barlet ne comprit pas la grande nouveauté apportée par les Théon dans Le Drame cosmique. Il ne perçut pas l’indication que c’est un être hostile qui était le prétendu dieu créateur dont il est parlé dans les religions dites monothéistes. Barlet n’y voyait que du judaïsme enfin expliqué.
Cela, ajouté aux vrais éléments judaïques de Théon, ne plut pas à Barlet, qui était un catholique romain, un vrai, c’est-à-dire ennemi de la Révolution française. Il reprocha donc à Théon, Aïa, de ne pas tenir compte de son Jésus, de ne pas en faire ce qu’il voulait : un personnage important. Barlet voulait faire apporter une christianisation de la philosophie cosmique.
Théon ne le voulut pas, et ce fut une des causes menant vers une rupture. La principale cause semble-t-il se rattache au délire de Barlet. Il avait imaginé pouvoir effectuer une grande synthèse à propos de croyances, d’astrologie, de chiromancie, etc. Il avait utilisé l’enseignement des Théon au service de son projet. Lorsque son délire à ce sujet devint très évident, Théon se débarrassa de lui.
Pourquoi G.V.V. ne parle-t-il pas de la volonté de Barlet en faveur du christianisme ? Est-ce que c’est par ignorance ou par volonté de protéger du christianisme ? Il semble que ce soit par ignorance.
Pourquoi, dans « se rapprochait de plus en plus de la Kabbale », G.V.V. écrit-il « se rapprochait de plus en plus » ? Il semble que ce soit par ignorance et mauvaise compréhension.
Pour ce qui concerne Théon, G.V.V. se réfère plusieurs fois à un écrit de P. H. Page 377, il écrit qu’il « a puisé la plupart de ces informations dans un essai inédit de » P. H., dont le titre est indiqué. P. H. semble avoir beaucoup puisé, soit dans un ouvrage datant de 93 dans lequel un Français nommé Christian Chanel, membre du mouvement cosmique, produisit le résultat de sa recherche d’environ dix ans, soit dans un livre publié ensuite à partir d’une partie du précédent. Dans cet "essai inédit", est-ce que P. H. le dit ? Si oui, n’aurait-il pas dû agir pour que G.V.V. indique cette source d’informations ?


G.V.V. SOUTIENT « L’UNION EUROPÉENNE », QUI MÉRITE D’ÊTRE COMBATTUE

Position de G.V.V. dans Lignes de force du présent.

P. 160. « Le Yoga avatarique, intégral, de Sri Aurobindo, visait dans son principe même à la transformation de l’humanité, et doit donc avoir eu des conséquences terrestres du vivant de Sri Aurobindo et de la Mère, et après leur départ.
L’Inde est devenue libre ; l’Asie s’est éveillée ; en Europe a été fondée l’Union Européenne ; le monde est en train de s’unifier ; la spiritualité de l’Inde pénètre en Occident ; la transformation supramentale du monde est en route. Chacun de ces changements capitaux fut prédit par Sri Aurobindo entre 1914 et 1921, à un moment de l’histoire où ils paraissaient, non seulement peu plausibles, mais strictement impossibles. Et Sri Aurobindo n’a pas prévu ces grands moments historiques à la façon dont peuvent les prévoir les visionnaires ou les clairvoyants : il formula leur raison d’être et décrivit en grand détail la manière probable dont ils se produiraient. »

Pages 161 et 162. « Sri Aurobindo estimait impératif que dans le futur développement global, des groupes de pays, liés par des intérêts ou des relations historiques et culturelles, s’unissent en des structures supranationales. Que ce fût là prescience est largement prouvé par des organismes comme, pour l’Asie du Sud-Est, le SAARC et l’ASEAN, pour l’Amérique […] – sans oublier bien sûr, l’Union européenne en constante expansion.
"Il est essentiel d’arriver à une certaine forme de fédération européenne, si lâche soit-elle, si l’on veut que l’idée derrière toutes ces suggestions d’ordre nouveau, puisse recevoir quelque application pratique : or, cette fédération, dès qu’elle aura commencé à s’instaurer, devra nécessairement se resserrer et prendre de plus en plus la forme d’États-Unis d’Europe." 62
Dans une Postface à son Idéal de l’Unité Humaine, Sri Aurobindo écrivait en 1950 :
"L’une des perspectives suggérées à l’époque où ce livre fut écrit, était la formation de blocs continentaux – une Europe unifiée, une sorte de consortium des peuples du continent américain […]. Cette possibilité a commencé à prendre corps, jusqu’à un certain point, avec une célérité que l’on ne pouvait pas alors prévoir. Dans les deux Amériques […]. L’idée des États-Unis d’Europe a effectivement pris corps aussi et elle est en train de s’assurer une existence formelle, mais elle n’a pas encore pu réaliser complètement ses possibilités en raison de l’antagonisme idéologique qui coupe l’Europe occidentale de la Russie et de ses satellites derrière leur rideau de fer. Cette séparation est allée si loin qu’il est difficile d’envisager sa disparition à un moment prévisible de l’avenir." 63
À l’heure actuelle trois des anciens satellites de la Russie sont membres de l’Union Européenne…
Autre important aspect du travail de Sri Aurobindo et de la Mère : bâtir une unité globale, une union mondiale. »
« 62 Sri Aurobindo, L’Idéal de l’Unité Humaine, chap. X, p. 107. »
« 63 Ibid., Postface, trad. pp. 470-471. »

G.V.V. exprime son approbation de « l’Union européenne » en d’autres endroits de son livre.

Réponse.

G.V.V. fait comme si la position de Sri Aurobindo impliquait le soutien actuel et futur à « l’Union européenne ». Il fait donc aussi comme si des individus intéressés par lui et la Mère devaient forcément soutenir ce qui est rattaché au nom « Union européenne ».
G.V.V. utilise l’écrit de Sri Aurobindo d’une manière malhonnête. Il le met au service de son opinion personnelle.
Pour le comprendre, il suffit de lire la suite de sa citation de la page 107. « Seule l’expérience peut montrer si ce genre d’unité européenne peut se former, et si, une fois formée, elle peut subsister et se parfaire en dépit de toutes les forces de dissolution et toutes les causes de querelles qui pendant longtemps chercheront à la pousser au point de rupture. Mais en l’état actuel de l’égoïsme humain, il est évident que si cette unité européenne se formait, elle deviendrait un instrument terriblement puissant de domination et d’exploitation du reste du monde par le groupe de nations à présent à l’avant-garde du progrès humain. Inévitablement, elle éveillerait l’idée antagoniste d’une unité asiatique et celle d’une unité américaine ; […]. Mais l’objection principale à l’idée d’États-Unis d’Europe est que le sentiment général de l’humanité cherche déjà à dépasser les distinctions continentales et à les subordonner à une idée humaine plus large. De ce point de vue, une division sur des bases continentales serait peut-être une étape réactionnaire du genre le plus grave et pourrait entraîner des conséquences extrêmement sérieuses pour le progrès humain. En vérité, l’Europe se trouve dans une position anormale : elle est à la fois mûre pour l’idée paneuropéenne et dans la nécessité de dépasser cette idée. »
Avant la Deuxième guerre mondiale, et après elle, les individus qui agirent le plus pour créer le quelque chose que G.V.V. appelle « Union européenne » étaient surtout des catholiques romains. Ils étaient des ennemis déclarés de la Révolution française. Ils étaient nostalgiques de l’empire de Charlemagne (plus de mille ans avant eux) et de celui de Charles-Quint (environ quatre siècles avant eux). Ils voulaient sauver et développer la domination chrétienne en Europe, surtout celle de l’Église catholique romaine. Ils étaient aussi ennemis du communisme triomphant en U.R.S.S. et voulaient développer le régime capitaliste.
C’est « une étape réactionnaire » qui fut créée, qui existe maintenant avec notamment le nom « Union européenne ». C’est l’Église catholique romaine qui triomphe le plus, avec un de ses symboles sur deux drapeaux dont celui qui correspond à « Union européenne », et avec son prétendu dieu créateur. Et c’est aussi l’argent qui triomphe en même temps, à un degré jamais atteint jusqu’à maintenant puisque les pouvoirs publics concernés ont renoncé à leur pouvoir de créer de l’argent scriptural véritable et que des organismes privés ont reçu le pouvoir qui correspond à créer de la fausse-monnaie.
C’est ça que G.V.V. soutient.
Indépendamment de ce qu’écrivit Sri Aurobindo, ce qui est reconnu comme mauvais du point de vue de la liberté, du développement de la conscience, etc., peut être combattu si on le décide.
Du point de vue de la liberté, du développement de la conscience, etc., il faut détruire tous les organismes relevant de ce qui est appelé « Union européenne » et, plus largement, tout ce qui se rattache au processus dont l’U.E. fait partie. Au moins, le ressortissant d’un pays peut agir pour que celui-ci cesse d’être lié par les traités internationaux concernant cela.

C’est Auroville qui publia le livre de G.V.V.
Il y eut, et il y a peut-être encore, d’autres éléments de relation entre cette ville et ce qui se rattache à « Union européenne ». Quelqu’un pourrait en établir la liste.


G.V.V. SOUTIENT L’O.N.U., QUI MÉRITE D’ÊTRE COMBATTUE

Position de G.V.V. dans Lignes de force du présent.
P. 165, G.V.V. place une citation du livre de Sri Aurobindo titré L’idéal de l’unité humaine. Elle est vers la fin du chapitre XXIV de ce livre, page 306 du livre en français par l’éditeur Buchet/Chastel. Elle commence par « Une autorité de cette nature ».
G.V.V. dit que cette « autorité » était « à ce moment-là la Ligue des Nations, aujourd’hui les Nations Unies ».

Réponse.

D’abord, c’est dans le haut de la p. 305 que Sri Aurobindo parle de quelque chose à quoi pouvait correspondre la Société des Nations qui fut créée peu après. Par contre, l’« autorité » que Sri Aurobindo commence à décrire à partir du bas de la p. 305 et jusque vers le bas de la p. 308 ne correspond pas à la Société des Nations, ni à l’Organisation des Nations Unies.
Principalement, G.V.V. utilise cette citation comme élément de soutien à l’O.N.U.
L’opinion de Sri Aurobindo concernant cet organisme international est exprimée dans le dernier chapitre de ce livre, titré « Postface », ajouté peu après la fin de la Deuxième guerre mondiale. Il dit plusieurs fois l’approuver car elle est le « deuxième stade du progrès vers l’unité » (p. 461), le premier ayant été la Société des Nations d’avant-guerre.
Sri Aurobindo envisage aussi plusieurs fois que ce deuxième stade soit suivi par un troisième et d’autres.
G.V.V. a donc tort de faire comme s’il fallait soutenir l’O.N.U.
L’O.N.U. fut créée avec notamment le but de soutenir des dominations religieuses. Elle a d’autres éléments de base qui sont mauvais.
Du point de vue de la liberté, du développement de la conscience, etc., il faut détruire cet organisme. Au moins, le ressortissant d’un pays peut agir pour que celui-ci cesse d’être lié par les traités internationaux concernant cet organisme. Quelque chose d’autre sera créé.
Il n’y a pas besoin de textes de Sri Aurobindo pour comprendre tout cela. Actuellement, ses textes mènent plutôt à la lutte contre l’O.N.U. lorsqu’elle est faite pour développer la liberté, la conscience, etc. (Le problème est d’abord de découvrir ce qu’est vraiment l’O.N.U.)


G.V.V. N’A PAS BIEN COMPRIS CE QU’EST AUROVILLE

Livre : La Mère une biographie.
P. 304. G.V.V. parle de quelque chose « à Auroville (et aux Auroville à venir) ».
Il n’a pas bien compris ce qu’est cette ville. »»

Ici se termine ce qui avait déjà été publié sur le site Ohoettilto, la première fois le 30 décembre 10.


Auroville est une ville en construction dont l'origine est particulière et qui a des buts spéciaux. Il y a le Matrimandir dont la Mère indiqua en anglais : Construisez le Matrimandir, mettez mon symbole en place et celui de Sri Aurobindo, et le globe dessus. Je prends sur moi d'en faire un centre très fort. Il ne peut donc exister qu'une seule Auroville.


CONCLUSION

Ce qu’écrivit l’Aurovilien nommé Georges van Vrekhem montre ce qu’il était et aide aussi à comprendre qu’Auroville, qui le soutint, est aussi ennemie de Satprem et prise en main par l’Après-Ashram.


BLOC DE PARAGRAPHES AJOUTÉ LORS DE LA PUBLICATION SUR LE BLOG OHOETTILTO-3
Voici le texte en anglais des passages de l’article « Satprem » qui est sur le site Auroville et dont la traduction est placée ci-dessus.
« His writings have inspired, and will continue to inspire, people worldwide with their incandescent call to take up the great work of physical transformation begun by Sri Aurobindo and The Mother, a work which he and his spiritual collaborator, Sujata, attempted to continue after Mother's passing.
He was also a figure of considerable influence in Auroville during the early years and during the conflict with the Sri Aurobindo Society, a struggle which he saw as crucial for Auroville's integrity and for the furtherance of Mother's work.  »
« A survivor of the concentration camps, he stood against all forms of tyranny. Yet some blamed him for his fierce criticism of the Sri Aurobindo Ashram and for his attacks upon those who did not follow the path which he favoured. »
« The following is a slightly edited version of a brief biography of Satprem in Georges van Vrekhem's book, "Beyond Man". »
« Satprem […] took a tape-recorder to her room. Thus the Mother’s Agenda came about. »
« Everything The Mother said was interesting, everything was informative and instructive, though she herself most probably would never have allowed some confidential passages about persons in her entourage to be published.
After the passing of The Mother, a gap has come about between the Ashram and Satprem, with regrettable consequences. Under The Mother's direction he had written Sri Aurobindo, ou l’Aventure de la conscience (Sri Aurobindo, or the Adventure of Consciousness), […]. »

 

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